Uneétude sur l'utilisation d'une « échelle de la grimace » pour évaluer la douleur chez le chat a été publiée dans la revue Nature , le 13 décembre. Dans cette espÚce, la prise en charge de la douleur est plus souvent négligée et les ch
Accueil Outils pratiques arthrose et rhumatologie Score d'Ă©valuation de l'arthrose Evaluation de la douleur arthrosique L’arthrose est, par dĂ©finition, une maladie douloureuse crĂ©ant une impotence fonctionnelle limitant les activitĂ©s habituelles jusqu’à devenir un vĂ©ritable handicap. Pour orienter le traitement, l’évaluation de la douleur est une Ă©tape essentielle dans la prise en charge de la maladie. Cependant, la douleur est un phĂ©nomĂšne subjectif et sa mesure n’en est que plus difficile. Il est prĂ©fĂ©rable qu’elle soit effectuĂ©e par le patient lui-mĂȘme pour Ă©viter le risque de sous-estimation du soignant. D’oĂč l’intĂ©rĂȘt d’une mĂ©thode d’auto-Ă©valuation qui, pour ĂȘtre valide, doit ĂȘtre facile et rapide Ă  comprendre, applicable Ă  une large population, reproductible pour un mĂȘme patient et simple d’utilisation. L’Echelle Visuelle Analogique EVA L’EVA est une Ă©chelle d’auto-Ă©valuation sensible, reproductible et fiable, validĂ©e dans les douleurs aiguĂ«s ou chroniques. Son utilisation permet, non seulement de quantifier la douleur, mais Ă©galement d’en mesurer le soulagement. Elle se prĂ©sente sous forme de rĂ©glette recto/verso allant de pas de douleur Ă  douleur maximale» face patient et cotĂ©e* de 0 Ă  10 face soignant. Le patient pointe ce qu’il estime ĂȘtre son niveau douloureux ; en regard le soignant mesure l’intensitĂ© correspondante. Son utilisation n’est possible que pour les patients communicants avec des capacitĂ©s d’abstraction. Elle nĂ©cessite un temps d’explication aux patients et une mesure pour chaque zone douloureuse. L’EVA connaĂźt des limites chez les personnes, le plus souvent ĂągĂ©es, prĂ©sentant des troubles cognitifs, visuels ayant des capacitĂ©s rĂ©duites de la comprĂ©hension des consignes. Nous vous proposons ici une EVA Ă©lectronique, Ă  utiliser sur votre Ă©cran, en consultation. Cliquez sur le lien ci-dessous pour ouvrir l’échelle face patient. Laissez-lui cliquer sur ce qu’il estime ĂȘtre son niveau douloureux l’échelle vous prĂ©sentera alors la cotation obtenue. * La taille de la rĂ©glette, normalement Ă©gale Ă  10 cm, n’influence pas le rĂ©sultat. RĂ©f. Kempf C et al. Mesure de l’intensitĂ© douloureuse Ă  l’aide d’une Ă©chelle visuelle analogique sur micro-ordinateur de poche = Measuring pain intensity with a visual analog scale a miniature electronic scale. Douleurs 2001; 2 5 221-225. Utiliser l’échelle visuelle analogique DOLOPLUS 2, Ă©chelle d’hĂ©tĂ©ro-Ă©valuation de la personne ĂągĂ©e La prĂ©valence Ă©levĂ©e de la douleur chez la personne ĂągĂ©e est une notion aujourd’hui parfaitement admise. La proportion de personnes ĂągĂ©es ayant des douleurs chroniques est d’environ 60% dont un tiers souffre de douleurs sĂ©vĂšres ; prĂ©valence qui peut atteindre 80% en fin de vie. Or si une auto-Ă©valuation de la douleur est la mĂ©thode la plus appropriĂ©e pour pallier le risque de sous-estimation du soignant, elle montre ses limites chez la personne ĂągĂ©e capacitĂ© d’abstraction souvent insuffisante que ce soit pour une EVA rĂ©glette-curseur-douleur-note-intensitĂ© ou une Ă©chelle de vocabulaire; troubles de la mĂ©moire rendant difficile l’utilisation de l’échelle verbale relative qui permet de comparer 2 ressentis Ă  des temps diffĂ©rents; manque de sensibilitĂ© ou de spĂ©cificitĂ© liĂ© Ă  la crainte de dĂ©ranger ou des prĂ©jugĂ©s, Ă  la mesure plus des consĂ©quences que de l’intensitĂ© elle-mĂȘme, Ă  la surestimation en cas d’anxiĂ©té  D’oĂč le recours Ă  une Ă©chelle d’hĂ©tĂ©ro-Ă©valuation comportementale chez les personnes ĂągĂ©es avec troubles de la communication verbale. DOLOPLUS 2 est une fiche d’observation avec 10 items 5 somatiques, 2 psychomoteurs et 3 psychosociaux cotĂ©s de 0 Ă  3 chacun. Un score ≄ 5 sur 30 signe la prĂ©sence d’une douleur franche. Nous vous proposons ici d’utiliser cette Ă©chelle au format Ă©lectronique lors de la consultation. Cliquez sur le lien ci-dessous pour ouvrir l’échelle et cochez les rĂ©ponses directement Ă  l’écran pour calculer le score de votre patient. Utiliser l’échelle DOLOPLUS Doloplus mode d’emploi Tout changement de comportement chez une personne ĂągĂ©e doit faire Ă©voquer la douleur» Utilisable en structure de soins ou au domicile ; au domicile s’appuyer sur la famille et autres intervenants aprĂšs avoir intĂ©grĂ© l’échelle dans le dossier de suivi du patient. Ne pas coter un item qui paraĂźt inadaptĂ© il n’est pas nĂ©cessaire d’avoir une rĂ©ponse Ă  tous les items. Établir une cinĂ©tique des scores tout comme la TA et la tempĂ©rature pour suivre l’évolution de la douleur. Si la personne est communicante, prĂ©fĂ©rer les outils d’auto-Ă©valuation. Champ lexical Doloplus Plaintes somatiques douleurs exprimĂ©es par la parole, les gestes, les cris, les pleurs ou les gĂ©missements. Position antalgique position inhabituelle pour Ă©viter ou soulager la douleur. Protection des zones douloureuses c’est une attitude de dĂ©fense. Mimique expression du visage et du regard en cas de douleur. Communication peut ĂȘtre verbale ou non verbale. Troubles du comportement agressivitĂ©, agitation, indiffĂ©rence, confusion, rĂ©gression, demande d’euthanasie
 Bibliographie - Anaes. Évaluation et prise en charge thĂ©rapeutique de la douleur chez les personnes ĂągĂ©es ayant des troubles de la communication verbale. Octobre 2001.
Deplus, contrairement Ă  l’adoption du point de vue d’une autre personne Ă©prouvant une douleur rĂ©elle, lorsque le sujet ne fait que s'imaginer ressentir lui-mĂȘme une douleur, sa matrice de la douleur s’activait plus largement, Ă©veillant par exemple le cortex somatosensoriel secondaire et la partie postĂ©rieure du cortex cingulaire antĂ©rieur. Cette activation diffĂ©rentielle Ă©tait Tags cercle de quintes, musique, remarque, thĂ©orie de la musique, musicien, guitare, guitariste, bassiste, compositeur, musique, le jazz, blues, populaire, musique country, hard, heavy mĂ©tal, accords, roue daccords, pas, Ă©chelle, Ă©chelle de musique, notes de musique, guitare acoustique, guitare Ă©lectrique, apprentissage, Ă©ducatif, accueil, dortoir, salon, studio de musique, dĂ©corations, chanson, chansons, pop, musique classique, paroles de chanson, and roll, Ă©tudiant en musique Cercle des cinquiĂšmes Impression photoPar innasoyturkTags populaire, musique country, difficile, heavy mĂ©tal, accords, roue daccord, paroles de chanson, et rouler, Ă©tudiant en musique, guitariste, bassiste, compositeur, musique, dortoir, salon, studio de musique, dĂ©corations, chanson, cercle des quintes de hambok, remarque, chansons, pop, musique classique, thĂ©orie, musicien, guitare, le jazz, blues, pas, Ă©chelle, Ă©chelle de musique, notes de musique Le des quintes - Cercle Poster PosterPar Jamess99Tags oklahoma, daccord, travail omnia vincit, Ă©, oklahoman, roue de mĂ©decine, crĂȘte, joint, fiertĂ©, Ă©tats, etats unis, Ă©tats unis CrĂȘte d'État de l'Oklahoma StickerPar darumacreativeTags bizarre, flĂ©chir, flĂ©chissant mais, daccord, okie, arrĂȘtez, chaud, argent, dope, style, des gains, des piles, roue, spectacle, de, gĂȘnant, bien, frais, hey, sƓurs, sƓur, Ă©tuis, Ă©quipe, tana, mongeau, tanacon, siroter, thĂ©, dĂ©versĂ©, iconique, youtude, youtuber, vues, cĂ©lĂšbre, emma, chambelline, james, charles, shane, regarder, vlog, ethan, grayson, secouĂ©, arrachĂ© Bizarre Flex mais Ok StickerPar Bridie96Tags dĂ©filĂ© yokai, yokai, parade, chat, daccord, cest une maman, ittanmomen, monstres, monstre, yokais, bakeneko, neko, faire cuire neko, bougie, feu, roue, wanyudo, des lettres, lettres yokai, japonais, japon, asie, asiatique, monstres japonais DĂ©filĂ© de Yokai ! 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Mais regardez comme il roule bien! 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Messagede l’ombudsman. C’est avec plaisir que je publie le rapport Indemnisation juste de la douleur et de la souffrance pour les vĂ©tĂ©rans et leurs survivants, qui Ă©value l’équitĂ© de l’indemnisation offerte pour des pertes non financiĂšres en vertu de la Nouvelle Charte des anciens combattants 1 (NCAC).
Zola Germinal PREMIERE PARTIE I, I Dans la plaine rase, sous la nuit sans étoiles, d'une obscurité et d'une épaisseur d'encre, un homme suivait seul la grande route de Marchiennes à Montsou, dix kilomÚtres de pavé coupant tout droit, à travers les champs de betteraves. Devant lui, il ne voyait mÃÂȘme pas le sol noir, et il n'avait la sensation de l'immense horizon plat que par les souffles du vent de mars, des rafales larges comme sur une mer, glacées d'avoir balayé des lieues de marais et de terres nues. Aucune ombre d'arbre ne tachait le ciel, le pavé se déroulait avec la rectitude d'une jetée, au milieu de l'embrun aveuglant des ténÚbres. L'homme était parti de Marchiennes vers deux heures. Il marchait d'un pas allongé, grelottant sous le coton aminci de sa veste et de son pantalon de velours. Un petit paquet, noué dans un mouchoir à carreaux, le gÃÂȘnait beaucoup; et il le serrait contre ses flancs, tantÎt d'un coude, tantÎt de l'autre, pour glisser au fond de ses poches les deux mains à la fois, des mains gourdes que les laniÚres du vent d'est faisaient saigner. Une seule idée occupait sa tÃÂȘte vide d'ouvrier sans travail et sans gÃte, l'espoir que le froid serait moins vif aprÚs le lever du jour. Depuis une heure, il avançait ainsi, lorsque sur la gauche à deux kilomÚtres de Montsou, il aperçut des feux rouges, trois brasiers brûlant au plein air, et comme suspendus. D'abord, il hésita, pris de crainte; puis, il ne put résister au besoin douloureux de se chauffer un instant les mains. Un chemin creux s'enfonçait. Tout disparut. L'homme avait à droite une palissade, quelque mur de grosses planches fermant une voie ferrée; tandis qu'un talus d'herbe s'élevait à gauche, surmonté de pignons confus, d'une vision de village aux toitures basses et uniformes. Il fit environ deux cents pas. Brusquement, à un coude du chemin, les feux reparurent prÚs de lui, sans qu'il comprÃt davantage comment ils brûlaient si haut dans le ciel mort, pareils à des lunes fumeuses. Mais, au ras du sol, un autre spectacle venait de l'arrÃÂȘter. C'était une masse lourde, un tas écrasé de constructions, d'oÃÂč se dressait la silhouette d'une cheminée d'usine; de rares lueurs sortaient des fenÃÂȘtres encrassées, cinq ou six lanternes tristes étaient pendues dehors, à des charpentes dont les bois noircis alignaient vaguement des profils de tréteaux gigantesques; et, de cette apparition fantastique, noyée de nuit et de fumée, une seule voix montait, la respiration grosse et longue d'un échappement de vapeur, qu'on ne voyait point. Alors, l'homme reconnut une fosse. Il fut repris de honte à quoi bon? il n'y aurait pas de travail. Au lieu de se diriger vers les bùtiments, il se risqua enfin à gravir le terri sur lequel brûlaient les trois feux de houille, dans des corbeilles de fonte, pour éclairer et réchauffer la besogne. Les ouvriers de la coupe à terre avaient dû travailler tard, on sortait encore les débris inutiles. Maintenant, il entendait les moulineurs pousser les trains sur les tréteaux, il distinguait des ombres vivantes culbutant les berlines, prÚs de chaque feu. - Bonjour, dit-il en s'approchant d'une des corbeilles. Tournant le dos au brasier, le charretier était debout, un vieillard vÃÂȘtu d'un tricot de laine violette, coiffé d'une casquette en poil de lapin; pendant que son cheval, un gros cheval jaune, attendait, dans une immobilité de pierre, qu'on eût vidé les six berlines montées par lui. Le manoeuvre employé au culbuteur, un gaillard roux et efflanqué, ne se pressait guÚre, pesait sur le levier d'une main endormie. Et, là -haut, le vent redoublait, une bise glaciale, dont les grandes haleines réguliÚres passaient comme des coups de faux. - Bonjour, répondit le vieux. Un silence se fit. L'homme, qui se sentait regardé d'un oeil méfiant, dit son nom tout de suite. - Je me nomme Etienne Lantier, je suis machineur... Il n'y a pas de travail ici? Les flammes l'éclairaient, il devait avoir vingt et un ans, trÚs brun, joli homme, l'air fort malgré ses membres menus. Rassuré, le charretier hochait la tÃÂȘte. - Du travail pour un machineur, non, non... Il s'en est encore présenté deux hier. Il n'y a rien. Une rafale leur coupa la parole. Puis, Etienne demanda, en montrant le tas sombre des constructions, au pied du terri - C'est une fosse, n'est-ce pas? Le vieux, cette fois, ne put répondre. Un violent accÚs de toux l'étranglait. Enfin, il cracha, et son crachat, sur le sol empourpré, laissa une tache noire. - Oui, une fosse, le Voreux... Tenez! le coron est tout prÚs. A son tour, de son bras tendu, il désignait dans la nuit le village dont le jeune homme avait deviné les toitures. Mais les six berlines étaient vides, il les suivit sans un claquement de fouet, les jambes raidies par des rhumatismes; tandis que le gros cheval jaune repartait tout seul, tirait pesamment entre les rails, sous une nouvelle bourrasque, qui lui hérissait le poil. Le Voreux, à présent, sortait du rÃÂȘve. Etienne, qui s'oubliait devant le brasier à chauffer ses pauvres mains saignantes, regardait, retrouvait chaque partie de la fosse, le hangar goudronné du criblage, le beffroi du puits, la vaste chambre de la machine d'extraction, la tourelle carrée de la pompe d'épuisement. Cette fosse, tassée au fond d'un creux, avec ses constructions trapues de briques, dressant sa cheminée comme une corne menaçante, lui semblait avoir un air mauvais de bÃÂȘte goulue, accroupie là pour manger le monde. Tout en l'examinant, il songeait à lui, à son existence de vagabond, depuis huit jours qu'il cherchait une place; il se revoyait dans son atelier du chemin de fer, giflant son chef, chassé de Lille, chassé de partout; le samedi, il était arrivé à Marchiennes, oÃÂč l'on disait qu'il y avait du travail, aux Forges; et rien, ni aux Forges, ni chez Sonneville, il avait dû passer le dimanche caché sous les bois d'un chantier de charronnage, dont le surveillant venait de l'expulser, à deux heures de la nuit. Rien, plus un sou, pas mÃÂȘme une croûte qu'allait-il faire ainsi par les chemins, sans but, ne sachant seulement oÃÂč s'abriter contre la bise? Oui, c'était bien une fosse, les rares lanternes éclairaient le carreau, une porte brusquement ouverte lui avait permis d'entrevoir les foyers des générateurs, dans une clarté vive. Il s'expliquait jusqu'à l'échappement de la pompe, cette respiration grosse et longue, soufflant sans relùche, qui était comme l'haleine engorgée du monstre. Le manoeuvre du culbuteur, gonflant le dos, n'avait pas mÃÂȘme levé les yeux sur Etienne, et celui-ci allait ramasser son petit paquet tombé à terre, lorsqu'un accÚs de toux annonça le retour du charretier. Lentement, on le vit sortir de l'ombre, suivi du cheval jaune, qui montait six nouvelles berlines pleines. - Il y a des fabriques à Montsou? demanda le jeune homme. Le vieux cracha noir, puis répondit dans le vent - Oh! ce ne sont pas les fabriques qui manquent. Fallait voir ça, il y a trois ou quatre ans! Tout ronflait, on ne pouvait trouver des hommes, jamais on n'avait tant gagné... Et voilà qu'on se remet à se serrer le ventre. Une vraie pitié dans le pays, on renvoie le monde, les ateliers ferment les uns aprÚs les autres... Ce n'est peut-ÃÂȘtre pas la faute de l'empereur; mais pourquoi va-t-il se battre en Amérique? Sans compter que les bÃÂȘtes meurent du choléra, comme les gens. Alors, en courtes phrases, l'haleine coupée, tous deux continuÚrent à se plaindre. Etienne racontait ses courses inutiles depuis une semaine; il fallait donc crever de faim? BientÎt les routes seraient pleines de mendiants. Oui, disait le vieillard, ça finirait par mal tourner, car il n'était pas Dieu permis de jeter tant de chrétiens à la rue. - On n'a pas de la viande tous les jours. - Encore si l'on avait du pain! - C'est vrai, si l'on avait du pain seulement! Leurs voix se perdaient, des bourrasques emportaient les mots dans un hurlement mélancolique. - Tenez! reprit trÚs haut le charretier en se tournant vers le midi, Montsou est là ... Et, de sa main tendue de nouveau, il désigna dans les ténÚbres des points invisibles, à mesure qu'il les nommait. Là -bas, à Montsou, la sucrerie Fauvelle marchait encore, mais la sucrerie Hoton venait de réduire son personnel, il n'y avait guÚre que la minoterie Dutilleul et la corderie Bleuze pour les cùbles de mine, qui tinssent le coup. Puis, d'un geste large, il indiqua, au nord, toute une moitié de l'horizon les ateliers de construction Sonneville n'avaient pas reçu les deux tiers de leurs commandes habituelles; sur les trois hauts fourneaux des Forges de Marchiennes, deux seulement étaient allumés; enfin, à la verrerie Gagebois, une grÚve menaçait, car on parlait d'une réduction de salaire. - Je sais, je sais, répétait le jeune homme à chaque indication. J'en viens. - Nous autres, ça va jusqu'à présent, ajouta le charretier. Les fosses ont pourtant diminué leur extraction. Et regardez, en face, à la Victoire, il n'y a aussi que deux batteries de fours à coke qui flambent. Il cracha, il repartit derriÚre son cheval somnolent, aprÚs l'avoir attelé aux berlines vides. Maintenant, Etienne dominait le pays entier. Les ténÚbres demeuraient profondes, mais la main du vieillard les avait comme emplies de grandes misÚres, que le jeune homme, inconsciemment, sentait à cette heure autour de lui, partout, dans l'étendue sans bornes. N'était-ce pas un cri de famine que roulait le vent de mars, au travers de cette campagne nue? Les rafales s'étaient enragées, elles semblaient apporter la mort du travail, une disette qui tuerait beaucoup d'hommes. Et, les yeux errants, il s'efforçait de percer les ombres, tourmenté du désir et de la peur de voir. Tout s'anéantissait au fond de l'inconnu des nuits obscures, il n'apercevait, trÚs loin, que les hauts fourneaux et les fours à coke. Ceux-ci, des batteries de cent cheminées, plantées obliquement, alignaient des rampes de flammes rouges; tandis que les deux tours, plus à gauche, brûlaient toutes bleues en plein ciel, comme des torches géantes. C'était d'une tristesse d'incendie, il n'y avait d'autres levers d'astres, à l'horizon menaçant, que ces feux nocturnes des pays de la houille et du fer. - Vous ÃÂȘtes peut-ÃÂȘtre de la Belgique? reprit derriÚre Etienne le charretier, qui était revenu. Cette fois, il n'amenait que trois berlines. On pouvait toujours culbuter celles-là un accident arrivé à la cage d'extraction, un écrou cassé, allait arrÃÂȘter le travail pendant un grand quart d'heure. En bas du terri, un silence s'était fait, les moulineurs n'ébranlaient plus les tréteaux d'un roulement prolongé. On entendait seulement sortir de la fosse le bruit lointain d'un marteau, tapant sur de la tÎle. - Non, je suis du Midi, répondit le jeune homme. Le manoeuvre, aprÚs avoir vidé les berlines, s'était assis à terre, heureux de l'accident; et il gardait sa sauvagerie muette, il avait simplement levé de gros yeux éteints sur le charretier, comme gÃÂȘné par tant de paroles. Ce dernier, en effet, n'en disait pas si long d'habitude. Il fallait que le visage de l'inconnu lui convÃnt et qu'il fût pris d'une de ces démangeaisons de confidences, qui font parfois causer les vieilles gens tout seuls, à haute voix. - Moi, dit-il, je suis de Montsou, je m'appelle Bonnemort. - C'est un surnom? demanda Etienne étonné. Le vieux eut un ricanement d'aise, et montrant le Voreux - Oui, oui... On m'a retiré trois fois de là -dedans en morceaux, une fois avec tout le poil roussi, une autre avec de la terre jusque dans le gésier, la troisiÚme avec le ventre gonflé d'eau comme une grenouille... Alors, quand ils ont vu que je ne voulais pas crever, ils m'ont appelé Bonnemort, pour rire. Sa gaieté redoubla, un grincement de poulie mal graissée, qui finit par dégénérer en un accÚs terrible de toux. La corbeille de feu, maintenant, éclairait en plein sa grosse tÃÂȘte, aux cheveux blancs et rares, à la face plate, d'une pùleur livide, maculée de taches bleuùtres. Il était petit, le cou énorme, les mollets et les talons en dehors, avec de longs bras dont les mains carrées tombaient à ses genoux. Du reste, comme son cheval qui demeurait immobile sur les pieds, sans paraÃtre souffrir du vent, il semblait en pierre, il n'avait l'air de se douter ni du froid ni des bourrasques sifflant à ses oreilles. Quand il eut toussé, la gorge arrachée par un raclement profond, il cracha au pied de la corbeille, et la terre noircit. Etienne le regardait, regardait le sol qu'il tachait de la sorte. - Il y a longtemps, reprit-il, que vous travaillez à la mine? Bonnemort ouvrit tout grands les deux bras. - Longtemps, ah! oui!... Je n'avais pas huit ans, lorsque je suis descendu, tenez! juste dans le Voreux, et j'en ai cinquante-huit, à cette heure. Calculez un peu... J'ai tout fait là -dedans, galibot d'abord, puis herscheur, quand j'ai eu la force de rouler, puis haveur pendant dix-huit ans. Ensuite, à cause de mes sacrées jambes, ils m'ont mis de la coupe à terre, remblayeur, raccommodeur, jusqu'au moment oÃÂč il leur a fallu me sortir du fond, parce que le médecin disait que j'allais y rester. Alors, il y a cinq années de cela, ils m'ont fait charretier... Hein? c'est joli, cinquante ans de mine, dont quarante-cinq au fond! Tandis qu'il parlait, des morceaux de houille enflammés, qui, par moments, tombaient de la corbeille, allumaient sa face blÃÂȘme d'un reflet sanglant. - Ils me disent de me reposer, continua-t-il. Moi, je ne veux pas, ils me croient trop bÃÂȘte!... J'irai bien deux années, jusqu'à ma soixantaine, pour avoir la pension de cent quatre-vingts francs. Si je leur souhaitais le bonsoir aujourd'hui, ils m'accorderaient tout de suite celle de cent cinquante. Ils sont malins, les bougres!... D'ailleurs, je suis solide, à part les jambes. C'est, voyez-vous, l'eau qui m'est entrée sous la peau, à force d'ÃÂȘtre arrosé dans les tailles. Il y a des jours oÃÂč je ne peux pas remuer une patte sans crier. Une crise de toux l'interrompit encore. - Et ça vous fait tousser aussi? dit Etienne. Mais il répondit non de la tÃÂȘte, violemment. Puis, quand il put parler - Non, non, je me suis enrhumé, l'autre mois. Jamais je ne toussais, à présent je ne peux plus me débarrasser... Et le drÎle, c'est que je crache, c'est que je crache... Un raclement monta de sa gorge, il cracha noir. - Est-ce que c'est du sang? demanda Etienne, osant enfin le questionner. Lentement, Bonnemort s'essuyait la bouche d'un revers de main. - C'est du charbon... J'en ai dans la carcasse de quoi me chauffer jusqu'à la fin de mes jours. Et voilà cinq ans que je ne remets pas les pieds au fond. J'avais ça en magasin, paraÃt-il, sans mÃÂȘme m'en douter. Bah! ça conserve! Il y eut un silence, le marteau lointain battait à coups réguliers dans la fosse, le vent passait avec sa plainte, comme un cri de faim et de lassitude venu des profondeurs de la nuit. Devant les flammes qui s'effaraient, le vieux continuait plus bas, remùchant des souvenirs. Ah! bien sûr, ce n'était pas d'hier que lui et les siens tapaient à la veine! La famille travaillait pour la Compagnie des mines de Montsou, depuis la création; et cela datait de loin, il y avait déjà cent six ans. Son aïeul, Guillaume Maheu, un gamin de quinze ans alors, avait trouvé le charbon gras à Réquillart, la premiÚre fosse de la Compagnie, une vieille fosse aujourd'hui abandonnée, là -bas, prÚs de la sucrerie Fauvelle. Tout le pays le savait, à preuve que la veine découverte s'appelait la veine Guillaume, du prénom de son grand-pÚre. Il ne l'avait pas connu, un gros à ce qu'on racontait, trÚs fort, mort de vieillesse à soixante ans. Puis, son pÚre, Nicolas Maheu dit le Rouge, ùgé de quarante ans à peine, était resté dans le Voreux, que l'on fonçait en ce temps-là un éboulement, un aplatissement complet, le sang bu et les os avalés par les roches. Deux de ses oncles et ses trois frÚres, plus tard, y avaient aussi laissé leur peau. Lui, Vincent Maheu, qui en était sorti à peu prÚs entier, les jambes mal d'aplomb seulement, passait pour un malin. Quoi faire, d'ailleurs? Il fallait travailler. On faisait ça de pÚre en fils, comme on aurait fait autre chose. Son fils, Toussaint Maheu, y crevait maintenant, et ses petits-fils, et tout son monde, qui logeait en face, dans le coron. Cent six ans d'abattage, les mioches aprÚs les vieux, pour le mÃÂȘme patron hein? beaucoup de bourgeois n'auraient pas su dire si bien leur histoire! - Encore, lorsqu'on mange! murmura de nouveau Etienne. - C'est ce que je dis, tant qu'on a du pain à manger, on peut vivre. Bonnemort se tut, les yeux tournés vers le coron, oÃÂč des lueurs s'allumaient une à une. Quatre heures sonnaient au clocher de Montsou, le froid devenait plus vif. - Et elle est riche, votre Compagnie? reprit Etienne. Le vieux haussa les épaules, puis les laissa retomber, comme accablé sous un écroulement d'écus. - Ah! oui, ah! oui... Pas aussi riche peut-ÃÂȘtre que sa voisine, la Compagnie d'Anzin. Mais des millions et des millions tout de mÃÂȘme. On ne compte plus... Dix-neuf fosses, dont treize pour l'exploitation, le Voreux, la Victoire, CrÚvecoeur, Mirou, Saint-Thomas, Madeleine, Feutry-Cantel, d'autres encore, et six pour l'épuisement ou l'aérage, comme Réquillart... Dix mille ouvriers, des concessions qui s'étendent sur soixante-sept communes, une extraction de cinq mille tonnes par jour, un chemin de fer reliant toutes les fosses, et des ateliers, et des fabriques!... Ah! oui, ah! oui, il y en a, de l'argent! Un roulement de berlines, sur les tréteaux, fit dresser les oreilles du gros cheval jaune. En bas, la cage devait ÃÂȘtre réparée, les moulineurs avaient repris leur besogne. Pendant qu'il attelait sa bÃÂȘte, pour redescendre, le charretier ajouta doucement, en s'adressant à elle - Faut pas t'habituer à bavarder, fichu paresseux!... Si monsieur Hennebeau savait à quoi tu perds le temps! Etienne, songeur, regardait la nuit. Il demanda - Alors, c'est à monsieur Hennebeau, la mine? - Non, expliqua le vieux, monsieur Hennebeau n'est que le directeur général. Il est payé comme nous. D'un geste, le jeune homme montra l'immensité des ténÚbres. - A qui est-ce donc, tout ça? Mais Bonnemort resta un instant suffoqué par une nouvelle crise, d'une telle violence, qu'il ne pouvait reprendre haleine. Enfin, quand il eut craché et essuyé l'écume noire de ses lÚvres, il dit, dans le vent qui redoublait - Hein? à qui tout ça?... On n'en sait rien. A des gens. Et, de la main, il désignait dans l'ombre un point vague, un lieu ignoré et reculé, peuplé de ces gens, pour qui les Maheu tapaient à la veine depuis plus d'un siÚcle. Sa voix avait pris une sorte de peur religieuse, c'était comme s'il eût parlé d'un tabernacle inaccessible, oÃÂč se cachait le dieu repu et accroupi, auquel ils donnaient tous leur chair, et qu'ils n'avaient jamais vu. - Au moins si l'on mangeait du pain à sa suffisance! répéta pour la troisiÚme fois Etienne, sans transition apparente. - Dame, oui! si l'on mangeait toujours du pain, ça serait trop beau! Le cheval était parti, le charretier disparut à son tour, d'un pas traÃnard d'invalide. PrÚs du culbuteur, le manoeuvre n'avait point bougé, ramassé en boule, enfonçant le menton entre ses genoux, fixant sur le vide ses gros yeux éteints. Quand il eut repris son paquet, Etienne ne s'éloigna pas encore. Il sentait les rafales lui glacer le dos, pendant que sa poitrine brûlait, devant le grand feu. Peut-ÃÂȘtre, tout de mÃÂȘme, ferait-il bien de s'adresser à la fosse le vieux pouvait ne pas savoir; puis, il se résignait, il accepterait n'importe quelle besogne. OÃÂč aller et que devenir, à travers ce pays affamé par le chÎmage? Laisser derriÚre un mur sa carcasse de chien perdu? Cependant, une hésitation le troublait, une peur du Voreux, au milieu de cette plaine rase, noyée sous une nuit si épaisse. A chaque bourrasque, le vent paraissait grandir, comme s'il eût soufflé d'un horizon sans cesse élargi. Aucune aube ne blanchissait dans le ciel mort, les hauts fourneaux seuls flambaient, ainsi que les fours à coke, ensanglantant les ténÚbres, sans en éclairer l'inconnu. Et le Voreux, au fond de son trou, avec son tassement de bÃÂȘte méchante, s'écrasait davantage, respirait d'une haleine plus grosse et plus longue, l'air gÃÂȘné par sa digestion pénible de chair humaine. I, II Au milieu des champs de blé et de betteraves, le coron des Deux-Cent-Quarante dormait sous la nuit noire. On distinguait vaguement les quatre immenses corps de petites maisons adossées, des corps de caserne ou d'hÎpital, géométriques, parallÚles, que séparaient les trois larges avenues, divisées en jardins égaux. Et, sur le plateau désert, on entendait la seule plainte des rafales, dans les treillages arrachés des clÎtures. Chez les Maheu, au numéro 16 du deuxiÚme corps, rien ne bougeait. Des ténÚbres épaisses noyaient l'unique chambre du premier étage, comme écrasant de leur poids le sommeil des ÃÂȘtres que l'on sentait là , en tas, la bouche ouverte, assommés de fatigue. Malgré le froid vif du dehors, l'air alourdi avait une chaleur vivante, cet étouffement chaud des chambrées les mieux tenues, qui sentent le bétail humain. Quatre heures sonnÚrent au coucou de la salle du rez-de-chaussée, rien encore ne remua, des haleines grÃÂȘles sifflaient, accompagnées de deux ronflements sonores. Et brusquement, ce fut Catherine qui se leva. Dans sa fatigue, elle avait, par habitude, compté les quatre coups du timbre, à travers le plancher, sans trouver la force de s'éveiller complÚtement. Puis, les jambes jetées hors des couvertures, elle tùtonna, frotta enfin une allumette et alluma la chandelle. Mais elle restait assise, la tÃÂȘte si pesante, qu'elle se renversait entre les deux épaules, cédant au besoin invincible de retomber sur le traversin. Maintenant, la chandelle éclairait la chambre, carrée, à deux fenÃÂȘtres, que trois lits emplissaient. Il y avait une armoire, une table, deux chaises de vieux noyer, dont le ton fumeux tachait durement les murs, peints en jaune clair. Et rien autre, des hardes pendues à des clous, une cruche posée sur le carreau, prÚs d'une terrine rouge servant de cuvette. Dans le lit de gauche, Zacharie, l'aÃné, un garçon de vingt et un ans, était couché avec son frÚre Jeanlin, qui achevait sa onziÚme année; dans celui de droite, deux mioches, Lénore et Henri, la premiÚre de six ans, le second de quatre, dormaient aux bras l'un de l'autre; tandis que Catherine partageait le troisiÚme lit avec sa soeur Alzire, si chétive pour ses neuf ans, qu'elle ne l'aurait mÃÂȘme pas sentie prÚs d'elle, sans la bosse de la petite infirme qui lui enfonçait les cÎtes. La porte vitrée était ouverte, on apercevait le couloir du palier, l'espÚce de boyau oÃÂč le pÚre et la mÚre occupaient un quatriÚme lit, contre lequel ils avaient dû installer le berceau de la derniÚre venue, Estelle, ùgée de trois mois à peine. Cependant, Catherine fit un effort désespéré. Elle s'étirait, elle crispait ses deux mains dans ses cheveux roux, qui lui embroussaillaient le front et la nuque. Fluette pour ses quinze ans, elle ne montrait de ses membres, hors du fourreau étroit de sa chemise, que des pieds bleuis, comme tatoués de charbon, et des bras délicats, dont la blancheur de lait tranchait sur le teint blÃÂȘme du visage, déjà gùté par les continuels lavages au savon noir. Un dernier bùillement ouvrit sa bouche un peu grande, aux dents superbes dans la pùleur chlorotique des gencives; pendant que ses yeux gris pleuraient de sommeil combattu, avec une expression douloureuse et brisée, qui semblait enfler de fatigue sa nudité entiÚre. Mais un grognement arriva du palier, la voix de Maheu bégayait, empùtée - Sacré nom! il est l'heure... C'est toi qui allumes, Catherine? - Oui, pÚre... Ca vient de sonner, en bas. - DépÃÂȘche-toi donc, fainéante! Si tu avais moins dansé hier dimanche, tu nous aurais réveillés plus tÎt... En voilà une vie de paresse! Et il continua de gronder, mais le sommeil le reprit à son tour, ses reproches s'embarrassÚrent, s'éteignirent dans un nouveau ronflement. La jeune fille, en chemise, pieds nus sur le carreau, allait et venait par la chambre. Comme elle passait devant le lit d'Henri et de Lénore, elle rejeta sur eux la couverture, qui avait glissé; et ils ne s'éveillaient pas, anéantis dans le gros sommeil de l'enfance. Alzire, les yeux ouverts, s'était retournée pour prendre la place chaude de sa grande soeur, sans prononcer un mot. - Dis donc, Zacharie! et toi, Jeanlin, dis donc! répétait Catherine, debout devant les deux frÚres, qui restaient vautrés, le nez dans le traversin. Elle dut saisir le grand par l'épaule et le secouer; puis, tandis qu'il mùchait des injures, elle prit le parti de les découvrir, en arrachant le drap. Cela lui parut drÎle, elle se mit à rire, lorsqu'elle vit les deux garçons se débattre, les jambes nues. - C'est bÃÂȘte, lùche-moi! grogna Zacharie de méchante humeur, quand il se fut assis. Je n'aime pas les farces... Dire, nom de Dieu! qu'il faut se lever! Il était maigre, dégingandé, la figure longue, salie de quelques rares poils de barbe, avec les cheveux jaunes et la pùleur anémique de toute la famille. Sa chemise lui remontait au ventre, et il la baissa, non par pudeur, mais parce qu'il n'avait pas chaud. - C'est sonné en bas, répétait Catherine. Allons, houp! le pÚre se fùche. Jeanlin, qui s'était pelotonné, referma les yeux, en disant - Va te faire fiche, je dors! Elle eut un nouveau rire de bonne fille. Il était si petit, les membres grÃÂȘles, avec des articulations énormes, grossies par des scrofules, qu'elle le prit, à pleins bras. Mais il gigotait, son masque de singe blafard et crépu, troué de ses yeux verts, élargi par ses grandes oreilles, pùlissait de la rage d'ÃÂȘtre faible. Il ne dit rien, il la mordit au sein droit. - Méchant bougre! murmura-t-elle en retenant un cri et en le posant par terre. Alzire, silencieuse, le drap au menton, ne s'était pas rendormie. Elle suivait de ses yeux intelligents d'infirme sa soeur et ses deux frÚres, qui maintenant s'habillaient. Une autre querelle éclata autour de la terrine, les garçons bousculÚrent la jeune fille, parce qu'elle se lavait trop longtemps. Les chemises volaient, pendant que, gonflés encore de sommeil, ils se soulageaient sans honte, avec l'aisance tranquille d'une portée de jeunes chiens, grandis ensemble. Du reste, Catherine fut prÃÂȘte la premiÚre. Elle enfila sa culotte de mineur, passa la veste de toile, noua le béguin bleu autour de son chignon; et, dans ces vÃÂȘtements propres du lundi, elle avait l'air d'un petit homme, rien ne lui restait de son sexe, que le dandinement léger des hanches. - Quand le vieux rentrera, dit méchamment Zacharie, il sera content de trouver le lit défait... Tu sais, je lui raconterai que c'est toi. Le vieux, c'était le grand-pÚre, Bonnemort, qui, travaillant la nuit, se couchait au jour; de sorte que le lit ne refroidissait pas, il y avait toujours dedans quelqu'un à ronfler. Sans répondre, Catherine s'était mise à tirer la couverture et à la border. Mais, depuis un instant, des bruits s'entendaient derriÚre le mur, dans la maison voisine. Ces constructions de briques, installées économiquement par la Compagnie, étaient si minces, que les moindres souffles les traversaient. On vivait coude à coude, d'un bout à l'autre; et rien de la vie intime n'y restait caché, mÃÂȘme aux gamins. Un pas lourd avait ébranlé un escalier, puis il y eut comme une chute molle, suivie d'un soupir d'aise. - Bon! dit Catherine, Levaque descend, et voilà Bouteloup qui va retrouver la Levaque. Jeanlin ricana, les yeux d'Alzire eux-mÃÂȘmes brillÚrent. Chaque matin, ils s'égayaient ainsi du ménage à trois des voisins, un haveur qui logeait un ouvrier de la coupe à terre, ce qui donnait à la femme deux hommes, l'un de nuit, l'autre de jour. - PhilomÚne tousse, reprit Catherine aprÚs avoir tendu l'oreille. Elle parlait de l'aÃnée des Levaque, une grande fille de dix-neuf ans, la maÃtresse de Zacharie, dont elle avait deux enfants déjà , si délicate de poitrine d'ailleurs, qu'elle était cribleuse à la fosse, n'ayant jamais pu travailler au fond. - Ah, ouiche! PhilomÚne! répondit Zacharie, elle s'en moque, elle dort!... C'est cochon de dormir jusqu'à six heures! Il passait sa culotte, lorsqu'il ouvrit une fenÃÂȘtre, préoccupé d'une idée brusque. Au-dehors, dans les ténÚbres, le coron s'éveillait, des lumiÚres pointaient une à une, entre les lames des persiennes. Et ce fut encore une dispute il se penchait pour guetter s'il ne verrait pas sortir de chez les Pierron, en face, le maÃtre-porion du Voreux, qu'on accusait de coucher avec la Pierronne; tandis que sa soeur lui criait que le mari avait, depuis la veille, pris son service de jour à l'accrochage, et que bien sûr Dansaert n'avait pu coucher, cette nuit-là . L'air entrait par bouffées glaciales, tous deux s'emportaient, en soutenant chacun l'exactitude de ses renseignements, lorsque des cris et des larmes éclatÚrent. C'était, dans son berceau, Estelle que le froid contrariait. Du coup, Maheu se réveilla. Qu'avait-il donc dans les os? Voilà qu'il se rendormait comme un propre à rien. Et il jurait si fort, que les enfants, à cÎté, ne soufflaient plus. Zacharie et Jeanlin achevÚrent de se laver, avec une lenteur déjà lasse. Alzire, les yeux grands ouverts, regardait toujours. Les deux mioches, Lénore et Henri, aux bras l'un de l'autre, n'avaient pas remué, respirant du mÃÂȘme petit souffle, malgré le vacarme. - Catherine, donne-moi la chandelle! cria Maheu. Elle finissait de boutonner sa veste, elle porta la chandelle dans le cabinet, laissant ses frÚres chercher leurs vÃÂȘtements, au peu de clarté qui venait de la porte. Son pÚre sautait du lit. Mais elle ne s'arrÃÂȘta point, elle descendit en gros bas de laine, à tùtons, et alluma dans la salle une autre chandelle, pour préparer le café. Tous les sabots de la famille étaient sous le buffet. - Te tairas-tu, vermine! reprit Maheu, exaspéré des cris d'Estelle, qui continuaient. Il était petit comme le vieux Bonnemort, et il lui ressemblait en gras, la tÃÂȘte forte, la face plate et livide, sous les cheveux jaunes, coupés trÚs courts. L'enfant hurlait davantage, effrayée par ces grands bras noueux qui se balançaient au-dessus d'elle. - Laisse-la, tu sais bien qu'elle ne veut pas se taire, dit la Maheude, en s'allongeant au milieu du lit. Elle aussi venait de s'éveiller, et elle se plaignait, c'était bÃÂȘte de ne jamais faire sa nuit complÚte. Ils ne pouvaient donc partir doucement? Enfouie dans la couverture, elle ne montrait que sa figure longue, aux grands traits, d'une beauté lourde, déjà déformée à trente-neuf ans par sa vie de misÚre et les sept enfants qu'elle avait eus. Les yeux au plafond, elle parla avec lenteur, pendant que son homme s'habillait. Ni l'un ni l'autre n'entendait plus la petite qui s'étranglait à crier. - Hein? tu sais, je suis sans le sou, et nous voici à lundi seulement encore six jours à attendre la quinzaine... Il n'y a pas moyen que ça dure. A vous tous, vous apportez neuf francs. Comment veux-tu que j'arrive? Nous sommes dix à la maison. - Oh! neuf francs! se récria Maheu. Moi et Zacharie, trois ça fait six... Catherine et le pÚre, deux ça fait quatre; quatre et six, dix... Et Jeanlin, un, ça fait onze. - Oui, onze, mais il y a les dimanches et les jours de chÎmage... Jamais plus de neuf, entends-tu? Il ne répondit pas, occupé à chercher par terre sa ceinture de cuir. Puis, il dit en se relevant - Faut pas se plaindre, je suis tout de mÃÂȘme solide. Il y en a plus d'un, à quarante-deux ans, qui passe au raccommodage. - Possible, mon vieux, mais ça ne nous donne pas du pain... Qu'est-ce que je vais fiche, dis? Tu n'as rien, toi? - J'ai deux sous. - Garde-les pour boire une chope... Mon Dieu! qu'est-ce que je vais fiche? Six jours, ça n'en finit plus. Nous devons soixante francs à Maigrat, qui m'a mise à la porte avant-hier. Ca ne m'empÃÂȘchera pas de retourner le voir. Mais, s'il s'entÃÂȘte à refuser... Et la Maheude continua d'une voix morne, la tÃÂȘte immobile, fermant par instants les yeux sous la clarté triste de la chandelle. Elle disait le buffet vide, les petits demandant des tartines, le café mÃÂȘme manquant, et l'eau qui donnait des coliques, et les longues journées passées à tromper la faim avec des feuilles de choux bouillies. Peu à peu, elle avait dû hausser le ton, car le hurlement d'Estelle couvrait ses paroles. Ces cris devenaient insoutenables. Maheu parut tout d'un coup les entendre, hors de lui, et il saisit la petite dans le berceau, il la jeta sur le lit de la mÚre, en balbutiant de fureur - Tiens! prends-la, je l'écraserais. Nom de Dieu d'enfant! ça ne manque de rien, ça tÚte, et ça se plaint plus haut que les autres! Estelle s'était mise à téter, en effet. Disparue sous la couverture, calmée par la tiédeur du lit, elle n'avait plus qu'un petit bruit goulu des lÚvres. - Est-ce que les bourgeois de la Piolaine ne t'ont pas dit d'aller les voir? reprit le pÚre au bout d'un silence. La mÚre pinça la bouche, d'un air de doute découragé. - Oui, ils m'ont rencontrée, ils portent des vÃÂȘtements aux enfants pauvres... Enfin, je mÚnerai ce matin chez eux Lénore et Henri. S'ils me donnaient cent sous seulement. Le silence recommença. Maheu était prÃÂȘt. Il demeura un moment immobile, puis il conclut de sa voix sourde - Qu'est-ce que tu veux? c'est comme ça, arrange-toi pour la soupe... Ca n'avance à rien d'en causer, vaut mieux ÃÂȘtre là -bas au travail. - Bien sur, répondit la Maheude. Souffle la chandelle, je n'ai pas besoin de voir la couleur de mes idées. Il souffla la chandelle. Déjà , Zacharie et Jeanlin descendaient; il les suivit; et l'escalier de bois craquait sous leurs pieds lourds, chaussés de laine. DerriÚre eux, le cabinet et la chambre étaient retombés aux ténÚbres. Les enfants dormaient, les paupiÚres d'Alzire elle-mÃÂȘme s'étaient closes. Mais la mÚre restait maintenant les yeux ouverts dans l'obscurité, tandis que, tirant sur sa mamelle pendante de femme épuisée, Estelle ronronnait comme un petit chat. En bas, Catherine s'était d'abord occupée du feu, la cheminée de fonte, à grille centrale, flanquée de deux fours, et oÃÂč brûlait constamment un feu de houille. La Compagnie distribuait par mois, à chaque famille, huit hectolitres d'escaillage, charbon dur ramassé dans les voies. Il s'allumait difficilement, et la jeune fille qui couvrait le feu chaque soir, n'avait qu'à le secouer le matin, en ajoutant des petits morceaux de charbon tendre, triés avec soin. Puis, aprÚs avoir posé une bouillotte sur la grille, elle s'accroupit devant le buffet. C'était une salle assez vaste, tenant tout le rez-de-chaussée, peinte en vert pomme, d'une propreté flamande, avec ses dalles lavées à grande eau et semées de sable blanc. Outre le buffet de sapin verni, l'ameublement consistait en une table et des chaises du mÃÂȘme bois. Collées sur les murs, des enluminures violentes, les portraits de l'Empereur et de l'Impératrice donnés par la Compagnie, des soldats et des saints, bariolés d'or, tranchaient crûment dans la nudité claire de la piÚce; et il n'y avait d'autres ornements qu'une boÃte de carton rose sur le buffet, et que le coucou à cadran peinturluré, dont le gros tic-tac semblait remplir le vide du plafond. PrÚs de la porte de l'escalier, une autre porte conduisait à la cave. Malgré la propreté, une odeur d'oignon cuit, enfermée depuis la veille, empoisonnait l'air chaud, cet air alourdi, toujours chargé d'une ùcreté de houille. Devant le buffet ouvert, Catherine réfléchissait. Il ne restait qu'un bout de pain, du fromage blanc en suffisance, mais à peine une lichette de beurre; et il s'agissait de faire les tartines pour eux quatre. Enfin, elle se décida, coupa les tranches, en prit une qu'elle couvrit de fromage, en frotta une autre de beurre, puis les colla ensemble c'était "le briquet", la double tartine emportée chaque matin à la fosse. BientÎt, les quatre briquets furent en rang sur la table, répartis avec une sévÚre justice, depuis le gros du pÚre jusqu'au petit de Jeanlin. Catherine, qui paraissait toute à son ménage, devait pourtant rÃÂȘvasser aux histoires que Zacharie racontait sur le maÃtre-porion et la Pierronne, car elle entrebùilla la porte d'entrée et jeta un coup d'oeil dehors. Le vent soufflait toujours, des clartés plus nombreuses couraient sur les façades basses du coron, d'oÃÂč montait une vague trépidation de réveil. Déjà des portes se refermaient, des files noires d'ouvriers s'éloignaient dans la nuit. Etait-elle bÃÂȘte, de se refroidir, puisque le chargeur à l'accrochage dormait bien sûr, en attendant d'aller prendre son service, à six heures! Et elle restait, elle regardait la maison, de l'autre cÎté des jardins. La porte s'ouvrit, sa curiosité s'alluma. Mais ce ne pouvait ÃÂȘtre que la petite des Pierron, Lydie, qui partait pour la fosse. Un bruit sifflant de vapeur la fit se tourner. Elle ferma, se hùta de courir l'eau bouillait et se répandait, éteignant le feu. Il ne restait plus de café, elle dut se contenter de passer l'eau sur le marc de la veille; puis, elle sucra dans la cafetiÚre, avec de la cassonade. Justement, son pÚre et ses deux frÚres descendaient. - Fichtre! déclara Zacharie, quand il eut mis le nez dans son bol, en voilà un qui ne nous cassera pas la tÃÂȘte! Maheu haussa les épaules d'un air résigné. - Bah! c'est chaud, c'est bon tout de mÃÂȘme. Jeanlin avait ramassé les miettes des tartines et trempait une soupe. AprÚs avoir bu, Catherine acheva de vider la cafetiÚre dans les gourdes de fer-blanc. Tous quatre, debout, mal éclairés par la chandelle fumeuse, avalaient en hùte. - Y sommes-nous à la fin!! dit le pÚre. On croirait qu'on a des rentes! Mais une voix vint de l'escalier, dont ils avaient laissé la porte ouverte. C'était la Maheude qui criait - Prenez tout le pain, j'ai un peu de vermicelle pour les enfants! - Oui, oui! répondit Catherine. Elle avait recouvert le feu, en calant, sur un coin de la grille, un restant de soupe, que le grand-pÚre trouverait chaude, lorsqu'il rentrerait à six heures. Chacun prit sa paire de sabots sous le buffet, se passa la ficelle de sa gourde à l'épaule, et fourra son briquet dans son dos, entre la chemise et la veste. Et ils sortirent, les hommes devant, la fille derriÚre, soufflant la chandelle, donnant un tour de clef. La maison redevint noire. - Tiens! nous filons ensemble, dit un homme qui refermait la porte de la maison voisine. C'était Levaque, avec son fils Bébert, un gamin de douze ans, grand ami de Jeanlin. Catherine, étonnée, étouffa un rire, à l'oreille de Zacharie quoi donc? Bouteloup n'attendait mÃÂȘme plus que le mari fût parti! Maintenant, dans le coron, les lumiÚres s'éteignaient. Une derniÚre porte claqua, tout dormait de nouveau, les femmes et les petits reprenaient leur somme, au fond des lits plus larges. Et, du village éteint au Voreux qui soufflait, c'était sous les rafales un lent défilé d'ombres, le départ des charbonniers pour le travail, roulant des épaules, embarrassés de leurs bras, qu'ils croisaient sur la poitrine; tandis que, derriÚre, le briquet faisait à chacun une bosse. VÃÂȘtus de toile mince, ils grelottaient de froid, sans se hùter davantage, débandés le long de la route, avec un piétinement de troupeau. I, III Etienne, descendu enfin du terri, venait d'entrer au Voreux; et les hommes auxquels il s'adressait, demandant s'il y avait du travail, hochaient la tÃÂȘte, lui disaient tous d'attendre le maÃtre-porion. On le laissait libre, au milieu des bùtiments mal éclairés, pleins de trous noirs, inquiétants avec la complication de leurs salles et de leurs étages. AprÚs avoir monté un escalier obscur à moitié détruit, il s'était trouvé sur une passerelle branlante, puis avait traversé le hangar du criblage, plongé dans une nuit si profonde, qu'il marchait les mains en avant, pour ne pas se heurter. Devant lui, brusquement, deux yeux jaunes, énormes, trouÚrent les ténÚbres. Il était sous le beffroi, dans la salle de recette, à la bouche mÃÂȘme du puits. Un porion, le pÚre Richomme, un gros à figure de bon gendarme, barrée de moustaches grises, se dirigeait justement vers le bureau du receveur. - On n'a pas besoin d'un ouvrier ici, pour n'importe quel travail? demanda de nouveau Etienne. Richomme allait dire non; mais il se reprit et répondit comme les autres, en s'éloignant - Attendez monsieur Dansaert, le maÃtre-porion. Quatre lanternes étaient plantées là , et les réflecteurs, qui jetaient toute la lumiÚre sur le puits, éclairaient vivement les rampes de fer, les leviers des signaux et des verrous, les madriers des guides, oÃÂč glissaient les deux cages. Le reste, la vaste salle, pareille à une nef d'église, se noyait, peuplée de grandes ombres flottantes. Seule, la lampisterie flambait au fond, tandis que, dans le bureau du receveur, une maigre lampe mettait comme une étoile prÚs de s'éteindre. L'extraction venait d'ÃÂȘtre reprise; et, sur les dalles de fonte, c'était un tonnerre continu, les berlines de charbon roulées sans cesse, les courses des moulineurs, dont on distinguait les longues échines penchées, dans le remuement de toutes ces choses noires et bruyantes qui s'agitaient. Un instant, Etienne resta immobile, assourdi, aveuglé. Il était glacé, des courants d'air entraient de partout. Alors, il fit quelques pas, attiré par la machine, dont il voyait maintenant luire les aciers et les cuivres. Elle se trouvait en arriÚre du puits, à vingt-cinq mÚtres, dans une salle plus haute, et assise si carrément sur son massif de briques, qu'elle marchait à toute vapeur, de toute sa force de quatre cents chevaux, sans que le mouvement de sa bielle énorme, émergeant et plongeant, avec une douceur huilée, donnùt un frisson aux murs. Le machineur, debout à la barre de mise en train, écoutait les sonneries des signaux, ne quittait pas des yeux le tableau indicateur, oÃÂč le puits était figuré, avec ses étages différents, par une rainure verticale, que parcouraient des plombs pendus à des ficelles, représentant les cages. Et, à chaque départ, quand la machine se remettait en branle, les bobines, les deux immenses roues de cinq mÚtres de rayon, aux moyeux desquels les deux cùbles d'acier s'enroulaient et se déroulaient en sens contraire, tournaient d'une telle vitesse, qu'elles n'étaient plus qu'une poussiÚre grise. - Attention donc! criÚrent trois moulineurs, qui traÃnaient une échelle gigantesque. Etienne avait manqué d'ÃÂȘtre écrasé. Ses yeux s'habituaient il regardait en l'air filer les cùbles, plus de trente mÚtres de ruban d'acier, qui montaient d'une volée dans le beffroi, oÃÂč ils passaient sur les molettes, pour descendre à pic dans le puits s'attacher aux cages d'extraction. Une charpente de fer, pareille à la haute charpente d'un clocher, portait les molettes. C'était un glissement d'oiseau, sans un bruit, sans un heurt, la fuite rapide, le continuel va-et-vient d'un fil de poids énorme, qui pouvait enlever jusqu'à douze mille kilogrammes, avec une vitesse de dix mÚtres à la seconde. - Attention donc, nom de Dieu! criÚrent de nouveau les moulineurs, qui poussaient l'échelle de l'autre cÎté, pour visiter la molette de gauche. Lentement, Etienne revint à la recette. Ce vol géant sur sa tÃÂȘte l'ahurissait. Et, grelottant dans les courants d'air, il regarda la manoeuvre des cages, les oreilles cassées par le roulement des berlines. PrÚs du puits, le signal fonctionnait, un lourd marteau à levier, qu'une corde tirée du fond laissait tomber sur un billot. Un coup pour arrÃÂȘter, deux pour descendre, trois pour monter c'était sans relùche comme des coups de massue dominant le tumulte, accompagnés d'une claire sonnerie de timbre; pendant que le moulineur, dirigeant la manoeuvre, augmentait encore le tapage, en criant des ordres au machineur, dans un porte-voix. Les cages, au milieu de ce branle-bas, apparaissaient et s'enfonçaient, se vidaient et se remplissaient, sans qu'Etienne comprÃt rien à ces besognes compliquées. Il ne comprenait bien qu'une chose le puits avalait des hommes par bouchées de vingt et de trente, et d'un coup de gosier si facile, qu'il semblait ne pas les sentir passer. DÚs quatre heures, la descente des ouvriers commençait. Ils arrivaient de la baraque, pieds nus, la lampe à la main, attendant par petits groupes d'ÃÂȘtre en nombre suffisant. Sans un bruit, d'un jaillissement doux de bÃÂȘte nocturne, la cage de fer montait du noir, se calait sur les verrous, avec ses quatre étages contenant chacun deux berlines pleines de charbon. Des moulineurs, aux différents paliers, sortaient les berlines, les remplaçaient par d'autres, vides ou chargées à l'avance des bois de taille. Et c'était dans les berlines vides que s'empilaient les ouvriers, cinq par cinq, jusqu'à quarante d'un coup, lorsqu'ils tenaient toutes les cases. Un ordre partait du porte-voix, un beuglement sourd et indistinct, pendant qu'on tirait quatre fois la corde du signal d'en bas, "sonnant à la viande", pour prévenir de ce chargement de chair humaine. Puis, aprÚs un léger sursaut, la cage plongeait silencieuse, tombait comme une pierre, ne laissait derriÚre elle que la fuite vibrante du cùble. - C'est profond? demanda Etienne à un mineur, qui attendait prÚs de lui, l'air somnolent. - Cinq cent cinquante-quatre mÚtres, répondit l'homme. Mais il y a quatre accrochages au-dessus, le premier à trois cent vingt. Tous deux se turent, les yeux sur le cùble qui remontait. Etienne reprit - Et quand ça casse? - Ah! quand ça casse... Le mineur acheva d'un geste. Son tour était arrivé, la cage avait reparu, de son mouvement aisé et sans fatigue. Il s'y accroupit avec des camarades, elle replongea, puis jaillit de nouveau au bout de quatre minutes à peine, pour engloutir une autre charge d'hommes. Pendant une demi-heure, le puits en dévora de la sorte, d'une gueule plus ou moins gloutonne, selon la profondeur de l'accrochage oÃÂč ils descendaient, mais sans un arrÃÂȘt, toujours affamé, de boyaux géants capables de digérer un peuple. Cela s'emplissait, s'emplissait encore, et les ténÚbres restaient mortes, la cage montait du vide dans le mÃÂȘme silence vorace. Etienne, à la longue, fut repris du malaise qu'il avait éprouvé déjà sur le terri. Pourquoi s'entÃÂȘter? ce maÃtre-porion le congédierait comme les autres. Une peur vague le décida brusquement il s'en alla, il ne s'arrÃÂȘta dehors que devant le bùtiment des générateurs. La porte, grande ouverte, laissait voir sept chaudiÚres à deux foyers. Au milieu de la buée blanche, dans le sifflement des fuites, un chauffeur était occupé à charger un des foyers, dont l'ardente fournaise se faisait sentir jusque sur le seuil; et le jeune homme, heureux d'avoir chaud, s'approchait, lorsqu'il rencontra une nouvelle bande de charbonniers, qui arrivait à la fosse. C'étaient les Maheu et les Levaque. Quand il aperçut, en tÃÂȘte, Catherine avec son air doux de garçon, l'idée superstitieuse lui vint de risquer une derniÚre demande. - Dites donc, camarade, on n'a pas besoin d'un ouvrier ici, pour n'importe quel travail? Elle le regarda, surprise, un peu effrayée de cette voix brusque qui sortait de l'ombre. Mais, derriÚre elle, Maheu avait entendu, et il répondit, il causa un instant. Non, on n'avait besoin de personne. Ce pauvre diable d'ouvrier, perdu sur les routes, l'intéressait. Lorsqu'il le quitta, il dit aux autres - Hein! on pourrait ÃÂȘtre comme ça... Faut pas se plaindre, tous n'ont pas du travail à crever. La bande entra et alla droit à la baraque, vaste salle grossiÚrement crépie, entourée d'armoires que fermaient des cadenas. Au centre, une cheminée de fer, une sorte de poÃÂȘle sans porte, était rouge, si bourrée de houille incandescente, que des morceaux craquaient et déboulaient sur la terre battue du sol. La salle ne se trouvait éclairée que par ce brasier, dont les reflets sanglants dansaient le long des boiseries crasseuses, jusqu'au plafond sali d'une poussiÚre noire. Comme les Maheu arrivaient, des rires éclataient dans la grosse chaleur. Une trentaine d'ouvriers étaient debout, le dos tourné à la flamme, se rÎtissant d'un air de jouissance. Avant la descente, tous venaient ainsi prendre et emporter dans la peau un bon coup de feu, pour braver l'humidité du puits. Mais, ce matin-là , on s'égayait davantage, on plaisantait la Mouquette, une herscheuse de dix-huit ans, bonne fille dont la gorge et le derriÚre énormes crevaient la veste et la culotte. Elle habitait Réquillart avec son pÚre, le vieux Mouque, palefrenier, et Mouquet son frÚre, moulineur; seulement, les heures de travail n'étant pas les mÃÂȘmes, elle se rendait seule à la fosse; et, au milieu des blés en été, contre un mur en hiver, elle se donnait du plaisir, en compagnie de son amoureux de la semaine. Toute la mine y passait, une vraie tournée de camarades, sans autre conséquence. Un jour qu'on lui reprochait un cloutier de Marchiennes, elle avait failli crever de colÚre, criant qu'elle se respectait trop, qu'elle se couperait un bras, si quelqu'un pouvait se flatter de l'avoir vue avec un autre qu'un charbonnier. - Ce n'est donc plus le grand Chaval? disait un mineur en ricanant. T'as pris ce petiot-là ? Mais lui faudrait une échelle!... Je vous ai aperçus derriÚre Réquillart. A preuve qu'il est monté sur une borne. - AprÚs? répondait la Mouquette en belle humeur. Qu'est-ce que ça te fiche? On ne t'a pas appelé pour que tu pousses. Et cette grossiÚreté bonne enfant redoublait les éclats des hommes, qui enflaient leurs épaules, à demi cuites par le poÃÂȘle; tandis que, secouée elle-mÃÂȘme de rires, elle promenait au milieu d'eux l'indécence de son costume, d'un comique troublant, avec ses bosses de chair, exagérées jusqu'à l'infirmité. Mais la gaieté tomba, Mouquette racontait à Maheu que Fleurance, la grande Fleurance, ne viendrait plus on l'avait trouvée, la veille, raide sur son lit, les uns disaient d'un décrochement du coeur, les autres d'un litre de geniÚvre bu trop vite. Et Maheu se désespérait encore de la malchance, voilà qu'il perdait une de ses herscheuses, sans pouvoir la remplacer immédiatement! Il travaillait au marchandage, ils étaient quatre haveurs associés dans sa taille, lui, Zacharie, Levaque et Chaval. S'ils n'avaient plus que Catherine pour rouler, la besogne allait souffrir. Tout d'un coup, il cria - Tiens! et cet homme qui cherchait de l'ouvrage! Justement, Dansaert passait devant la baraque. Maheu lui conta l'histoire, demanda l'autorisation d'embaucher l'homme; et il insistait sur le désir que témoignait la Compagnie de substituer aux herscheuses des garçons, comme à Anzin. Le maÃtre-porion eut d'abord un sourire, car le projet d'exclure les femmes du fond répugnait d'ordinaire aux mineurs, qui s'inquiétaient du placement de leurs filles, peu touchés de la question de moralité et d'hygiÚne. Enfin, aprÚs avoir hésité, il permit, mais en se réservant de faire ratifier sa décision par M. Négrel, l'ingénieur. - Ah bien! déclara Zacharie, il est loin, l'homme, s'il court toujours! - Non, dit Catherine, je l'ai vu s'arrÃÂȘter aux chaudiÚres. - Va donc, fainéante! cria Maheu. La jeune fille s'élança, pendant qu'un flot de mineurs montaient au puits, cédant le feu à d'autres. Jeanlin, sans attendre son pÚre, alla lui aussi prendre sa lampe, avec Bébert, gros garçon naïf, et Lydie, chétive fillette de dix ans. Partie devant eux, la Mouquette s'exclamait dans l'escalier noir, en les traitant de sales mioches et en menaçant de les gifler, s'ils la pinçaient. Etienne, dans le bùtiment aux chaudiÚres, causait en effet avec le chauffeur, qui chargeait les foyers de charbon. Il éprouvait un grand froid, à l'idée de la nuit oÃÂč il lui fallait rentrer. Pourtant, il se décidait à partir, lorsqu'il sentit une main se poser sur son épaule. - Venez, dit Catherine, il y a quelque chose pour vous. D'abord, il ne comprit pas. Puis, il eut un élan de joie, il serra énergiquement les mains de la jeune fille. - Merci, camarade... Ah! vous ÃÂȘtes un bon bougre, par exemple! Elle se mit à rire, en le regardant dans la rouge lueur des foyers, qui les éclairaient. Cela l'amusait, qu'il la prÃt pour un garçon, fluette encore, son chignon caché sous le béguin. Lui, riait aussi de contentement; et ils restÚrent un instant tous deux à se rire à la face, les joues allumées. Maheu, dans la baraque, accroupi devant sa caisse, retirait ses sabots et ses gros bas de laine. Lorsque Etienne fut là , on régla tout en quatre paroles trente sous par jour, un travail fatigant, mais qu'il apprendrait vite. Le haveur lui conseilla de garder ses souliers, et il lui prÃÂȘta une vieille barrette, un chapeau de cuir destiné à garantir le crùne, précaution que le pÚre et les enfants dédaignaient. Les outils furent sortis de la caisse, oÃÂč se trouvait justement la pelle de Fleurance. Puis, quand Maheu y eut enfermé leurs sabots, leurs bas, ainsi que le paquet d'Etienne, il s'impatienta brusquement. - Que fait-il donc, cette rosse de Chaval? Encore quelque fille culbutée sur un tas de pierres!... Nous sommes en retard d'une demi-heure, aujourd'hui. Zacharie et Levaque se rÎtissaient tranquillement les épaules. Le premier finit par dire - C'est Chaval que tu attends?... Il est arrivé avant nous, il est descendu tout de suite. - Comment! tu sais ça et tu ne m'en dis rien!... Allons! allons! dépÃÂȘchons. Catherine, qui chauffait ses mains, dut suivre la bande. Etienne la laissa passer, monta derriÚre elle. De nouveau, il voyageait dans un dédale d'escaliers et de couloirs obscurs, oÃÂč les pieds nus faisaient un bruit mou de vieux chaussons. Mais la lampisterie flamboya, une piÚce vitrée, emplie de rùteliers qui alignaient par étages des centaines de lampes Davy, visitées, lavées de la veille, allumées comme des cierges au fond d'une chapelle ardente. Au guichet, chaque ouvrier prenait la sienne, poinçonnée à son chiffre; puis, il l'examinait, la fermait lui-mÃÂȘme; pendant que le marqueur, assis à une table, inscrivait sur le registre l'heure de la descente. Il fallut que Maheu intervÃnt pour la lampe de son nouveau herscheur. Et il y avait encore une précaution, les ouvriers défilaient devant un vérificateur, qui s'assurait si toutes les lampes étaient bien fermées. - Fichtre! il ne fait pas chaud ici, murmura Catherine grelottante. Etienne se contenta de hocher la tÃÂȘte. Il se retrouvait devant le puits, au milieu de la vaste salle, balayée de courants d'air. Certes, il se croyait brave, et pourtant une émotion désagréable le serrait à la gorge, dans le tonnerre des berlines, les coups sourds des signaux, le beuglement étouffé du porte-voix, en face du vol continu de ces cùbles, déroulés et enroulés à toute vapeur par les bobines de la machine. Les cages montaient, descendaient avec leur glissement de bÃÂȘte de nuit, engouffraient toujours des hommes, que la gueule du trou semblait boire. C'était son tour maintenant, il avait trÚs froid, il gardait un silence nerveux, qui faisait ricaner Zacharie et Levaque; car tous deux désapprouvaient l'embauchage de cet inconnu, Levaque surtout, blessé de n'avoir pas été consulté. Aussi Catherine fut-elle heureuse d'entendre son pÚre expliquer les choses au jeune homme. - Regardez, au-dessus de la cage, il y a un parachute, des crampons de fer qui s'enfoncent dans les guides, en cas de rupture. Ca fonctionne, oh! pas toujours... Oui, le puits est divisé en trois compartiments, fermés par des planches, du haut en bas au milieu les cages, à gauche le goyot des échelles... Mais il s'interrompit pour gronder, sans se permettre de trop hausser la voix - Qu'est-ce que nous fichons là , nom de Dieu! Est-il permis de nous faire geler de la sorte! Le porion Richomme, qui allait descendre lui aussi, sa lampe à feu libre fixée par un clou dans le cuir de sa barrette, l'entendit se plaindre. - Méfie-toi, gare aux oreilles! murmura-t-il paternellement, en vieux mineur resté bon pour les camarades. Faut bien que les manoeuvres se fassent... Tiens! nous y, sommes, embarque avec ton monde. La cage, en effet, garnie de bandes de tÎle et d'un grillage à petites mailles, les attendait, d'aplomb sur les verrous. Maheu, Zacharie, Levaque, Catherine se glissÚrent dans une berline du fond; et, comme ils devaient y tenir cinq, Etienne y entra à son tour; mais les bonnes places étaient prises, il lui fallut se tasser prÚs de la jeune fille, dont un coude lui labourait le ventre. Sa lampe l'embarrassait, on lui conseilla de l'accrocher à une boutonniÚre de sa veste. Il n'entendit pas, la garda maladroitement à la main. L'embarquement continuait, dessus et dessous, un enfournement confus de bétail. On ne pouvait donc partir, que se passait-il? Il lui semblait s'impatienter depuis de longues minutes. Enfin, une secousse l'ébranla, et tout sombra; les objets autour de lui s'envolÚrent, tandis qu'il éprouvait un vertige anxieux de chute, qui lui tirait les entrailles. Cela dura tant qu'il fut au jour, franchissant les deux étages des recettes, au milieu de la fuite tournoyante des charpentes. Puis, tombé dans le noir de la fosse, il resta étourdi, n'ayant plus la perception nette de ses sensations. - Nous voilà partis, dit paisiblement Maheu. Tous étaient à l'aise. Lui, par moments, se demandait s'il descendait ou s'il montait. Il y avait comme des immobilités, quand la cage filait droit, sans toucher aux guides; et de brusques trépidations se produisaient ensuite, une sorte de dansement dans les madriers, qui lui donnait la peur d'une catastrophe. Du reste, il ne pouvait distinguer les parois du puits, derriÚre le grillage oÃÂč il collait sa face. Les lampes éclairaient mal le tassement des corps, à ses pieds. Seule, la lampe à feu libre du porion, dans la berline voisine, brillait comme un phare. - Celui-ci a quatre mÚtres de diamÚtre, continuait Maheu, pour l'instruire. Le cuvelage aurait bon besoin d'ÃÂȘtre refait, car l'eau filtre de tous cÎtés... Tenez! nous arrivons au niveau, entendez-vous? Etienne se demandait justement quel était ce bruit d'averse. Quelques grosses gouttes avaient d'abord sonné sur le toit de la cage, comme au début d'une ondée; et, maintenant, la pluie augmentait, ruisselait, se changeait en un véritable déluge. Sans doute, la toiture était trouée, car un filet d'eau, coulant sur son épaule, le trempait jusqu'à la chair. Le froid devenait glacial, on enfonçait dans une humidité noire, lorsqu'on traversa un rapide éblouissement, la vision d'une caverne oÃÂč des hommes s'agitaient, à la lueur d'un éclair. Déjà , on retombait au néant. Maheu disait - C'est le premier accrochage. Nous sommes à trois cent vingt mÚtres. Regardez la vitesse. Levant sa lampe, il éclaira un madrier des guides, qui filait ainsi qu'un rail sous un train lancé à toute vapeur; et, au-delà , on ne voyait toujours rien. Trois autres accrochages passÚrent, dans un envolement de clartés. La pluie assourdissante battait les ténÚbres. - Comme c'est profond! murmura Etienne. Cette chute devait durer depuis des heures. Il souffrait de la fausse position qu'il avait prise, n'osant bouger, torturé surtout par le coude de Catherine. Elle ne prononçait pas un mot, il la sentait seulement contre lui, qui le réchauffait. Lorsque la cage, enfin, s'arrÃÂȘta au fond, à cinq cent cinquante-quatre mÚtres, il s'étonna d'apprendre que la descente avait duré juste une minute. Mais le bruit des verrous qui se fixaient, la sensation sous lui de cette solidité, l'égaya brusquement; et ce fut en plaisantant qu'il tutoya Catherine. - Qu'as-tu sous la peau, à ÃÂȘtre chaud comme ça?... J'ai ton coude dans le ventre, bien sûr. Alors, elle éclata aussi. Etait-il bÃÂȘte, de la prendre encore pour un garçon! Il avait donc les yeux bouchés? - C'est dans l'oeil que tu l'as, mon coude, répondit-elle, au milieu d'une tempÃÂȘte de rires, que le jeune homme, surpris, ne s'expliqua point. La cage se vidait, les ouvriers traversÚrent la salle de l'accrochage, une salle taillée dans le roc, voûtée en maçonnerie, et que trois grosses lampes à feu libre éclairaient. Sur les dalles de fonte, les chargeurs roulaient violemment des berlines pleines. Une odeur de cave suintait des murs, une fraÃcheur salpÃÂȘtrée oÃÂč passaient des souffles chauds, venus de l'écurie voisine. Quatre galeries s'ouvraient là , béantes. - Par ici, dit Maheu à Etienne. Vous n'y ÃÂȘtes pas, nous avons à faire deux bons kilomÚtres. Les ouvriers se séparaient, se perdaient par groupes, au fond de ces trous noirs. Une quinzaine venaient de s'engager dans celui de gauche; et Etienne marchait le dernier, derriÚre Maheu, que précédaient Catherine, Zacharie et Levaque. C'était une belle galerie de roulage, à travers banc, et d'un roc si solide, qu'elle avait eu besoin seulement d'ÃÂȘtre muraillée en partie. Un par un, ils allaient, ils allaient toujours, sans une parole, avec les petites flammes des lampes. Le jeune homme butait à chaque pas, s'embarrassait les pieds dans les rails. Depuis un instant, un bruit sourd l'inquiétait, le bruit lointain d'un orage dont la violence semblait croÃtre et venir des entrailles de la terre. Etait-ce le tonnerre d'un éboulement, écrasant sur leurs tÃÂȘtes la masse énorme qui les séparait du jour? Une clarté perça la nuit, il sentit trembler le roc; et, lorsqu'il se fut rangé le long du mur, comme les camarades, il vit passer contre sa face un gros cheval blanc, attelé à un train de berlines. Sur la premiÚre, tenant les guides, Bébert était assis; tandis que Jeanlin, les poings appuyés au bord de la derniÚre, courait pieds nus. On se remit en marche. Plus loin, un carrefour se présenta, deux nouvelles galeries s'ouvraient, et la bande s'y divisa encore, les ouvriers se répartissaient peu à peu dans tous les chantiers de la mine. Maintenant, la galerie de roulage était boisée, des étais de chÃÂȘne soutenaient le toit, faisaient à la roche ébouleuse une chemise de charpente, derriÚre laquelle on apercevait les lames des schistes, étincelants de mica, et la masse grossiÚre des grÚs, ternes et rugueux. Des trains de berlines pleines ou vides passaient continuellement, se croisaient, avec leur tonnerre emporté dans l'ombre par des bÃÂȘtes vagues, au trot de fantÎme. Sur la double voie d'un garage, un long serpent noir dormait, un train arrÃÂȘté, dont le cheval s'ébroua, si noyé de nuit, que sa croupe confuse était comme un bloc tombé de la voûte. Des portes d'aérage battaient, se refermaient lentement. Et, à mesure qu'on avançait, la galerie devenait plus étroite, plus basse, inégale de toit, forçant les échines à se plier sans cesse. Etienne, rudement, se heurta la tÃÂȘte. Sans la barrette de cuir, il avait le crùne fendu. Pourtant, il suivait avec attention, devant lui, les moindres gestes de Maheu, dont la silhouette sombre se détachait sur la lueur des lampes. Pas un des ouvriers ne se cognait, ils devaient connaÃtre chaque bosse, noeud des bois ou renflement de la roche. Le jeune homme souffrait aussi du sol glissant, qui se trempait de plus en plus. Par moments, il traversait de véritables mares, que le gùchis boueux des pieds révélait seul. Mais ce qui l'étonnait surtout, c'étaient les brusques changements de température. En bas du puits, il faisait trÚs frais, et dans la galerie de roulage, par oÃÂč passait tout l'air de la mine, soufflait un vent glacé, dont la violence tournait à la tempÃÂȘte, entre les muraillements étroits. Ensuite, à mesure qu'on s'enfonçait dans les autres voies, qui recevaient seulement leur part disputée d'aérage, le vent tombait, la chaleur croissait, une chaleur suffocante, d'une pesanteur de plomb. Maheu n'avait plus ouvert la bouche. Il prit à droite une nouvelle galerie, en disant simplement à Etienne, sans se tourner - La veine Guillaume. C'était la veine oÃÂč se trouvait leur taille. DÚs les premiÚres enjambées, Etienne se meurtrit de la tÃÂȘte et des coudes. Le toit en pente descendait si bas que, sur des longueurs de vingt et trente mÚtres, il devait marcher cassé en deux. L'eau arrivait aux chevilles. On fit ainsi deux cents mÚtres; et, tout d'un coup, il vit disparaÃtre Levaque, Zacharie et Catherine, qui semblaient s'ÃÂȘtre envolés par une fissure mince, ouverte devant lui. - Il faut monter, reprit Maheu. Pendez votre lampe à une boutonniÚre, et accrochez-vous aux bois. Lui-mÃÂȘme disparut. Etienne dut le suivre. Cette cheminée, laissée dans la veine, était réservée aux mineurs et desservait toutes les voies secondaires. Elle avait l'épaisseur de la couche de charbon, à peine soixante centimÚtres. Heureusement, le jeune homme était mince, car, maladroit encore, il s'y hissait avec une dépense inutile de muscles, aplatissant les épaules et les hanches, avançant à la force des poignets, cramponné aux bois. Quinze mÚtres plus haut, on rencontra la premiÚre voie secondaire; mais il fallut continuer, la taille de Maheu et consorts était la sixiÚme voie, dans l'enfer, ainsi qu'ils disaient; et, de quinze mÚtres en quinze mÚtres, les voies se superposaient, la montée n'en finissait plus, à travers cette fente qui raclait le dos et la poitrine. Etienne rùlait, comme si le poids des roches lui eût broyé les membres, les mains arrachées, les jambes meurtries, manquant d'air surtout, au point de sentir le sang lui crever la peau. Vaguement, dans une voie, il aperçut deux bÃÂȘtes accroupies, une petite, une grosse, qui poussaient des berlines c'étaient Lydie et la Mouquette, déjà au travail. Et il lui restait à grimper la hauteur de deux tailles! La sueur l'aveuglait, il désespérait de rattraper les autres, dont il entendait les membres agiles frÎler le roc d'un long glissement. - Courage, ça y est! dit la voix de Catherine. Mais, comme il arrivait en effet, une autre voix cria du fond de la taille - Eh bien! quoi donc? est-ce qu'on se fout du monde...? J'ai deux kilomÚtres à faire de Montsou, et je suis là le premier! C'était Chaval, un grand maigre de vingt-cinq ans, osseux, les traits forts, qui se fùchait d'avoir attendu. Lorsqu'il aperçut Etienne, il demanda, avec une surprise de mépris - Qu'est-ce que c'est que ça? Et, Maheu lui ayant conté l'histoire, il ajouta entre les dents - Alors, les garçons mangent le pain des filles! Les deux hommes échangÚrent un regard, allumé d'une de ces haines d'instinct qui flambent subitement. Etienne avait senti l'injure, sans comprendre encore. Un silence régna, tous se mettaient au travail. C'étaient enfin les veines peu à peu emplies, les tailles en activité, à chaque étage, au bout de chaque voie. Le puits dévorateur avait avalé sa ration quotidienne d'hommes, prÚs de sept cents ouvriers, qui besognaient à cette heure dans cette fourmiliÚre géante, trouant la terre de toutes parts, la criblant ainsi qu'un vieux bois piqué des vers. Et, au milieu du silence lourd, de l'écrasement des couches profondes, on aurait pu, l'oreille collée à la roche, entendre le branle de ces insectes humains en marche, depuis le vol du cùble qui montait et descendait la cage d'extraction, jusqu'à la morsure des outils entamant la houille, au fond des chantiers d'abattage. Etienne, en se tournant, se trouva de nouveau serré contre Catherine. Mais, cette fois, il devina les rondeurs naissantes de la gorge, il comprit tout d'un coup cette tiédeur qui l'avait pénétré. - Tu es donc une fille? murmura-t-il, stupéfait. Elle répondit de son air gai, sans rougeur - Mais oui... Vrai! tu y as mis le temps! I, IV Les quatre haveurs venaient de s'allonger les uns au-dessus des autres, sur toute la montée du front de taille. Séparés par les planches à crochets qui retenaient le charbon abattu, ils occupaient chacun quatre mÚtres environ de la veine; et cette veine était si mince, épaisse à peine en cet endroit de cinquante centimÚtres, qu'ils se trouvaient là comme aplatis entre le toit et le mur, se traÃnant des genoux et des coudes, ne pouvant se retourner sans se meurtrir les épaules. Ils devaient, pour attaquer la houille, rester couchés sur le flanc, le cou tordu, les bras levés et brandissant de biais la rivelaine, le pic à manche court. En bas, il y avait d'abord Zacharie; Levaque et Chaval s'étageaient au-dessus; et, tout en haut enfin, était Maheu. Chacun havait le lit de schiste, qu'il creusait à coups de rivelaine; puis, il pratiquait deux entailles verticales dans la couche, et il détachait le bloc, en enfonçant un coin de fer, à la partie supérieure. La houille était grasse, le bloc se brisait, roulait en morceaux le long du ventre et des cuisses. Quand ces morceaux, retenus par la planche, s'étaient amassés sous eux, les haveurs disparaissaient, murés dans l'étroite fente. C'était Maheu qui souffrait le plus. En haut, la température montait jusqu'à trente-cinq degrés, l'air ne circulait pas, l'étouffement à la longue devenait mortel. Il avait dû, pour voir clair, fixer sa lampe à un clou, prÚs de sa tÃÂȘte; et cette lampe, qui chauffait son crùne, achevait de lui brûler le sang. Mais son supplice s'aggravait surtout de l'humidité. La roche, au-dessus de lui, à quelques centimÚtres de son visage, ruisselait d'eau, de grosses gouttes continues et rapides, tombant sur une sorte de rythme entÃÂȘté, toujours à la mÃÂȘme place. Il avait beau tordre le cou, renverser la nuque elles battaient sa face, s'écrasaient, claquaient sans relùche. Au bout d'un quart d'heure, il était trempé, couvert de sueur lui-mÃÂȘme, fumant d'une chaude buée de lessive. Ce matin-là , une goutte, s'acharnant dans son oeil, le faisait jurer. Il ne voulait pas lùcher son havage, il donnait de grands coups, qui le secouaient violemment entre les deux roches, ainsi qu'un puceron pris entre deux feuillets d'un livre, sous la menace d'un aplatissement complet. Pas une parole n'était échangée. Ils tapaient tous, on n'entendait que ces coups irréguliers, voilés et comme lointains. Les bruits prenaient une sonorité rauque, sans un écho dans l'air mort. Et il semblait que les ténÚbres fussent d'un noir inconnu, épaissi par les poussiÚres volantes du charbon, alourdi par des gaz qui pesaient sur les yeux. Les mÚches des lampes, sous leurs chapeaux de toile métallique, n'y mettaient que des points rougeùtres. On ne distinguait rien, la taille s'ouvrait, montait ainsi qu'une large cheminée, plate et oblique, oÃÂč la suie de dix hivers aurait amassé une nuit profonde. Des formes spectrales s'y agitaient, les lueurs perdues laissaient entrevoir une rondeur de hanche, un bras noueux, une tÃÂȘte violente, barbouillée comme pour un crime. Parfois, en se détachant, luisaient des blocs de houille, des pans et des arÃÂȘtes, brusquement allumés d'un reflet de cristal. Puis, tout retombait au noir, les rivelaines tapaient à grands coups sourds, il n'y avait plus que le halÚtement des poitrines, le grognement de gÃÂȘne et de fatigue, sous la pesanteur de l'air et la pluie des sources. Zacharie, les bras mous d'une noce de la veille, lùcha vite la besogne en prétextant la nécessité de boiser, ce qui lui permettait de s'oublier à siffler doucement, les yeux vagues dans l'ombre. DerriÚre les haveurs, prÚs de trois mÚtres de la veine restaient vides, sans qu'ils eussent encore pris la précaution de soutenir la roche, insoucieux du danger et avares de leur temps. - Eh! l'aristo! cria le jeune homme à Etienne, passe-moi des bois. Etienne, qui apprenait de Catherine à manoeuvrer sa pelle, dut monter des bois dans la taille. Il y en avait de la veille une petite provision. Chaque matin, d'habitude, on les descendait tout coupés sur la mesure de la couche. - DépÃÂȘche-toi donc, sacrée flemme! reprit Zacharie, en voyant le nouveau herscheur se hisser gauchement au milieu du charbon, les bras embarrassés de quatre morceaux de chÃÂȘne. Il faisait, avec son pic une entaille dans le toit, puis une autre dans le mur; et il y calait les deux bouts du bois, qui étayait ainsi la roche. L'aprÚs-midi, les ouvriers de la coupe à terre prenaient les déblais laissés au fond de la galerie par les haveurs, et remblayaient les tranchées exploitées de la veine, oÃÂč ils noyaient les bois, en ne ménageant que la voie inférieure et la voie supérieure, pour le roulage. Maheu cessa de geindre. Enfin, il avait détaché son bloc. Il essuya sur sa manche son visage ruisselant, il s'inquiéta de ce que Zacharie était monté faire derriÚre lui. - Laisse donc ça, dit-il. Nous verrons aprÚs déjeuner... Vaut mieux abattre, si nous voulons avoir notre compte de berlines. - C'est que, répondit le jeune homme, ça baisse. Regarde, il y a une gerçure. J'ai peur que ça n'éboule. Mais le pÚre haussa les épaules. Ah! ouiche! ébouler! Et puis, ce ne serait pas la premiÚre fois, on s'en tirerait tout de mÃÂȘme. Il finit par se fùcher, il renvoya son fils au front de taille. Tous, du reste, se détiraient. Levaque, resté sur le dos, jurait en examinant son pouce gauche, que la chute d'un grÚs venait d'écorcher au sang. Chaval, furieusement, enlevait sa chemise, se mettait le torse nu, pour avoir moins chaud. Ils étaient déjà noirs de charbon, enduits d'une poussiÚre fine que la sueur délayait, faisait couler en ruisseaux et en mares. Et Maheu recommença le premier à taper, plus bas, la tÃÂȘte au ras de la roche. Maintenant, la goutte lui tombait sur le front, si obstinée, qu'il croyait la sentir lui percer d'un trou les os du crùne. - Il ne faut pas faire attention, expliquait Catherine à Etienne. Ils gueulent toujours. Et elle reprit sa leçon, en fille obligeante. Chaque berline chargée arrivait au jour telle qu'elle partait de la taille, marquée d'un jeton spécial pour que le receveur pût la mettre au compte du chantier. Aussi devait-on avoir grand soin de l'emplir et de ne prendre que le charbon propre autrement, elle était refusée à la recette. Le jeune homme, dont les yeux s'habituaient à l'obscurité, la regardait, blanche encore, avec son teint de chlorose; et il n'aurait pu dire son ùge, il lui donnait douze ans, tellement elle lui semblait frÃÂȘle. Pourtant, il la sentait plus vieille, d'une liberté de garçon, d'une effronterie naïve, qui le gÃÂȘnait un peu elle ne lui plaisait pas, il trouvait trop gamine sa tÃÂȘte blafarde de Pierrot, serrée aux tempes par le béguin. Mais ce qui l'étonnait, c'était la force de cette enfant, une force nerveuse oÃÂč il entrait beaucoup d'adresse. Elle emplissait sa berline plus vite que lui, à petits coups de pelle réguliers et rapides; elle la poussait ensuite jusqu'au plan incliné, d'une seule poussée lente, sans accrocs, passant à l'aise sous les roches basses. Lui, se massacrait, déraillait, restait en détresse. A la vérité, ce n'était point un chemin commode. Il y avait une soixantaine de mÚtres, de la taille au plan incliné; et la voie, que les mineurs de la coupe à terre n'avaient pas encore élargie, était un véritable boyau, de toit trÚs inégal, renflé de continuelles bosses à certaines places, la berline chargée passait tout juste, le herscheur devait s'aplatir, pousser sur les genoux, pour ne pas se fendre la tÃÂȘte. D'ailleurs, les bois pliaient et cassaient déjà . On les voyait, rompus au milieu, en longues déchirures pùles, ainsi que des béquilles trop faibles. Il fallait prendre garde de s'écorcher à ces cassures; et, sous le lent écrasement qui faisait éclater des rondins de chÃÂȘne gros comme la cuisse, on se coulait à plat ventre, avec la sourde inquiétude d'entendre brusquement craquer son dos. - Encore! dit Catherine en riant. La berline d'Etienne venait de dérailler, au passage le plus difficile. Il n'arrivait point à rouler droit, sur ces rails qui se faussaient dans la terre humide; et il jurait, il s'emportait, se battait rageusement avec les roues, qu'il ne pouvait, malgré des efforts exagérés, remettre en place. - Attends donc, reprit la jeune fille. Si tu te fùches, jamais ça ne marchera. Adroitement, elle s'était glissée, avait enfoncé à reculons le derriÚre sous la berline; et, d'une pesée des reins, elle la soulevait et la replaçait. Le poids était de sept cents kilogrammes. Lui, surpris, honteux, bégayait des excuses. Il fallut qu'elle lui montrùt à écarter les jambes, à s'arc-bouter les pieds contre les bois, des deux cÎtés de la galerie, pour se donner des points d'appui solides. Le corps devait ÃÂȘtre penché, les bras raidis, de façon à pousser de tous les muscles, des épaules et des hanches. Pendant un voyage, il la suivit, la regarda filer, la croupe tendue, les poings si bas, qu'elle semblait trotter à quatre pattes, ainsi qu'une de ces bÃÂȘtes naines qui travaillent dans les cirques. Elle suait, haletait, craquait des jointures, mais sans une plainte, avec l'indifférence de l'habitude, comme si la commune misÚre était pour tous de vivre ainsi ployé. Et il ne parvenait pas à en faire autant, ses souliers le gÃÂȘnaient, son corps se brisait, à marcher de la sorte, la tÃÂȘte basse. Au bout de quelques minutes, cette position devenait un supplice, une angoisse intolérable, si pénible, qu'il se mettait un instant à genoux, pour se redresser et respirer. Puis, au plan incliné, c'était une corvée nouvelle. Elle lui apprit à emballer vivement sa berline. En haut et en bas de ce plan, qui desservait toutes les tailles, d'un accrochage à un autre, se trouvait un galibot, le freineur en haut, le receveur en bas. Ces vauriens de douze à quinze ans se criaient des mots abominables; et, pour les avertir, il fallait en hurler de plus violents. Alors, dÚs qu'il y avait une berline vide à remonter, le receveur donnait le signal, la herscheuse emballait sa berline pleine, dont le poids faisait monter l'autre, quand le freineur desserrait son frein. En bas, dans la galerie du fond, se formaient les trains que les chevaux roulaient jusqu'au puits. - Ohé! sacrées rosses! criait Catherine dans le plan, entiÚrement boisé, long d'une centaine de mÚtres, qui résonnait comme un porte-voix gigantesque. Les galibots devaient se reposer, car ils ne répondaient ni l'un ni l'autre. A tous les étages, le roulage s'arrÃÂȘta. Une voix grÃÂȘle de fillette finit par dire - Y en a un sur la Mouquette, bien sûr! Des rires énormes grondÚrent, les herscheuses de toute la veine se tenaient le ventre. - Qui est-ce? demanda Etienne à Catherine. Cette derniÚre lui nomma la petite Lydie, une galopine qui en savait plus long et qui poussait sa berline aussi raide qu'une femme, malgré ses bras de poupée. Quant à la Mouquette, elle était bien capable d'ÃÂȘtre avec les deux galibots à la fois. Mais la voix du receveur monta, criant d'emballer. Sans doute, un porion passait en bas. Le roulage reprit aux neuf étages, on n'entendit plus que les appels réguliers des galibots et que l'ébrouement des herscheuses arrivant au plan, fumantes comme des juments trop chargées. C'était le coup de la bestialité qui soufflait dans la fosse, le désir subit du mùle, lorsqu'un mineur rencontrait une de ces filles à quatre pattes, les reins en l'air, crevant de ses hanches sa culotte de garçon. Et, à chaque voyage, Etienne retrouvait au fond l'étouffement de la taille, la cadence sourde et brisée des rivelaines, les grands soupirs douloureux des haveurs s'obstinant à leur besogne. Tous les quatre s'étaient mis nus, confondus dans la houille, trempés d'une boue noire jusqu'au béguin. Un moment, il avait fallu dégager Maheu qui rùlait, Îter les planches pour faire glisser le charbon sur la voie. Zacharie et Levaque s'emportaient contre la veine, qui devenait dure, disaient-ils, ce qui allait rendre les conditions de leur marchandage désastreuses. Chaval se tournait, restait un instant sur le dos, à injurier Etienne, dont la présence, décidément, l'exaspérait. - EspÚce de couleuvre! ça n'a pas la force d'une fille!... Et veux-tu remplir ta berline! Hein? c'est pour ménager tes bras... Nom de Dieu! je te retiens les dix sous, si tu nous en fais refuser une! Le jeune homme évitait de répondre, trop heureux jusque-là d'avoir trouvé ce travail de bagne, acceptant la brutale hiérarchie du manoeuvre et du maÃtre ouvrier. Mais il n'allait plus, les pieds en sang, les membres tordus de crampes atroces, le tronc serré dans une ceinture de fer. Heureusement, il était dix heures, le chantier se décida à déjeuner. Maheu avait une montre qu'il ne regarda mÃÂȘme pas. Au fond de cette nuit sans astres, jamais il ne se trompait de cinq minutes. Tous remirent leur chemise et leur veste. Puis, descendus de la taille, ils s'accroupirent, les coudes aux flancs, les fesses sur leurs talons, dans cette posture si habituelle aux mineurs, qu'ils la gardent mÃÂȘme hors de la mine, sans éprouver le besoin d'un pavé ou d'une poutre pour s'asseoir. Et chacun, ayant sorti son briquet, mordait gravement à l'épaisse tranche, en lùchant de rares paroles sur le travail de la matinée. Catherine, demeurée debout, finit par rejoindre Etienne, qui s'était allongé plus loin, en travers des rails, le dos contre les bois. Il y avait là une place à peu prÚs sÚche. - Tu ne manges pas? demanda-t-elle, la bouche pleine, son briquet à la main. Puis, elle se rappela ce garçon errant dans la nuit, sans un sou, sans un morceau de pain peut-ÃÂȘtre. - Veux-tu partager avec moi? Et, comme il refusait, en jurant qu'il n'avait pas faim, la voix tremblante du déchirement de son estomac, elle continua gaiement - Ah! si tu es dégoûté!... Mais, tiens! je n'ai mordu que de ce cÎté-ci, je vais te donner celui-là . Déjà , elle avait rompu les tartines en deux. Le jeune homme, prenant sa moitié, se retint pour ne pas la dévorer d'un coup; et il posait les bras sur ses cuisses, afin qu'elle n'en vÃt point le frémissement. De son air tranquille de bon camarade, elle venait de se coucher prÚs de lui, à plat ventre, le menton dans une main, mangeant de l'autre avec lenteur. Leurs lampes, entre eux, les éclairaient. Catherine le regarda un moment en silence. Elle devait le trouver joli, avec son visage fin et ses moustaches noires. Vaguement, elle souriait de plaisir. - Alors, tu es machineur, et on t'a renvoyé de ton chemin de fer... Pourquoi? - Parce que j'avais giflé mon chef. Elle demeura stupéfaite, bouleversée dans ses idées héréditaires de subordination, d'obéissance passive. - Je dois dire que j'avais bu, continua-t-il, et quand je bois, cela me rend fou, je me mangerais et je mangerais les autres... Oui, je ne peux pas avaler deux petits verres, sans avoir le besoin de manger un homme... Ensuite, je suis malade pendant deux jours. - Il ne faut pas boire, dit-elle sérieusement. - Ah! n'aie pas peur, je me connais! Et il hochait la tÃÂȘte, il avait une haine de l'eau-de-vie, la haine du dernier enfant d'une race d'ivrognes, qui souffrait dans sa chair de toute cette ascendance trempée et détraquée d'alcool, au point que la moindre goutte en était devenue pour lui un poison. - C'est à cause de maman que ça m'ennuie d'avoir été mis à la rue, dit-il aprÚs avoir avalé une bouchée. Maman n'est pas heureuse, et je lui envoyais de temps à autre une piÚce de cent sous. - OÃÂč est-elle donc, ta mÚre? - A Paris... Blanchisseuse, rue de la Goutte-d'Or. Il y eut un silence. Quand il pensait à ces choses, un vacillement pùlissait ses yeux noirs, la courte angoisse de la lésion dont il couvait l'inconnu, dans sa belle santé de jeunesse. Un instant, il resta les regards noyés au fond des ténÚbres de la mine; et, à cette profondeur, sous le poids et l'étouffement de la terre, il revoyait son enfance, sa mÚre jolie encore et vaillante, lùchée par son pÚre, puis reprise aprÚs s'ÃÂȘtre mariée à un autre, vivant entre les deux hommes qui la mangeaient, roulant avec eux au ruisseau, dans le vin, dans l'ordure. C'était là -bas, il se rappelait la rue, des détails lui revenaient le linge sale au milieu de la boutique, et des ivresses qui empuantissaient la maison, et des gifles à casser les mùchoires. - Maintenant, reprit-il d'une voix lente, ce n'est pas avec trente sous que je pourrai lui faire, des cadeaux... Elle va crever de misÚre, c'est sûr. Il eut un haussement d'épaules désespéré, il mordit de nouveau dans sa tartine. - Veux-tu boire? demanda Catherine qui débouchait sa gourde. Oh! c'est du café, ça ne te fera pas de mal... On étouffe, quand on avale comme ça. Mais il refusa c'était bien assez de lui avoir pris la moitié de son pain. Pourtant, elle insistait d'un air de bon coeur, elle finit par dire - Eh bien! je bois avant toi, puisque tu es si poli... Seulement, tu ne peux plus refuser à présent, ce serait vilain. Et elle lui tendit sa gourde. Elle s'était relevée sur les genoux, il la voyait tout prÚs de lui, éclairée par les deux lampes. Pourquoi donc l'avait-il trouvée laide? Maintenant qu'elle était noire, la face poudrée de charbon fin, elle lui semblait d'un charme singulier. Dans ce visage envahi d'ombre, les dents de la bouche trop grande éclataient de blancheur, les yeux s'élargissaient, luisaient avec un reflet verdùtre, pareils à des yeux de chatte. Une mÚche des cheveux roux, qui s'était échappée du béguin, lui chatouillait l'oreille et la faisait rire. Elle ne paraissait plus si jeune, elle pouvait bien avoir quatorze ans tout de mÃÂȘme. - Pour te faire plaisir, dit-il, en buvant et en lui rendant la gourde. Elle avala une seconde gorgée, le força à en prendre une aussi, voulant partager, disait-elle; et ce goulot mince, qui allait d'une bouche à l'autre, les amusait. Lui, brusquement, s'était demandé s'il ne devait pas la saisir dans ses bras, pour la baiser sur les lÚvres. Elle avait de grosses lÚvres d'un rose pùle, avivées par le charbon, qui le tourmentaient d'une envie croissante. Mais il n'osait pas, intimidé devant elle, n'ayant eu à Lille que des filles, et de l'espÚce la plus basse, ignorant comment on devait s'y prendre avec une ouvriÚre encore dans sa famille. - Tu dois avoir quatorze ans alors? demanda-t-il, aprÚs s'ÃÂȘtre remis à son pain. Elle s'étonna, se fùcha presque. - Comment! quatorze! mais j'en ai quinze!... C'est vrai, je ne suis pas grosse. Les filles, chez nous, ne poussent guÚre vite. Il continua à la questionner, elle disait tout, sans effronterie ni honte. Du reste, elle n'ignorait rien de l'homme ni de la femme, bien qu'il la sentÃt vierge de corps, et vierge enfant, retardée dans la maturité de son sexe par le milieu de mauvais air et de fatigue oÃÂč elle vivait. Quand il revint sur la Mouquette, pour l'embarrasser, elle conta des histoires épouvantables, la voix paisible, trÚs égayée. Ah! celle-là en faisait de belles! Et, comme il désirait savoir si elle-mÃÂȘme n'avait pas d'amoureux, elle répondit en plaisantant qu'elle ne voulait pas contrarier sa mÚre, mais que cela arriverait forcément un jour. Ses épaules s'étaient courbées, elle grelottait un peu dans le froid de ses vÃÂȘtements trempés de sueur, la mine résignée et douce, prÃÂȘte à subir les choses et les hommes. - C'est qu'on en trouve, des amoureux, quand on vit tous ensemble, n'est-ce pas? - Bien sûr. - Et puis, ça ne fait du mal à personne... On ne dit rien au curé. - Oh! le curé, je m'en fiche!... Mais il y a l'Homme noir. - Comment, l'Homme noir? - Le vieux mineur qui revient dans la fosse et qui tord le cou aux vilaines filles. Il la regardait, craignant qu'elle ne se moquùt de lui. - Tu crois à ces bÃÂȘtises, tu ne sais donc rien? - Si fait, moi, je sais lire et écrire... Ca rend service chez nous, car du temps de papa et de maman, on n'apprenait pas. Elle était décidément trÚs gentille. Quand elle aurait fini sa tartine, il la prendrait et la baiserait sur ses grosses lÚvres roses. C'était une résolution de timide, une pensée de violence qui étranglait sa voix. Ces vÃÂȘtements de garçon, cette veste et cette culotte sur cette chair de fille, l'excitaient et le gÃÂȘnaient. Lui, avait avalé sa derniÚre bouchée. Il but à la gourde, la lui rendit pour qu'elle la vidùt. Maintenant, le moment d'agir était venu, et il jetait un coup d'oeil inquiet vers les mineurs, au fond, lorsqu'une ombre boucha la galerie. Depuis un instant, Chaval, debout, les regardait de loin. Il s'avança, s'assura que Maheu ne pouvait le voir; et, comme Catherine était restée à terre, sur son séant, il l'empoigna par les épaules, lui renversa la tÃÂȘte, lui écrasa la bouche sous un baiser brutal, tranquillement, en affectant de ne pas se préoccuper d'Etienne. Il y avait, dans ce baiser, une prise de possession, une sorte de décision jalouse. Cependant, la jeune fille s'était révoltée. - Laisse-moi, entends-tu! Il lui maintenait la tÃÂȘte, il la regardait au fond des yeux. Ses moustaches et sa barbiche rouges flambaient dans son visage noir, au grand nez en bec d'aigle. Et il la lùcha enfin, et il s'en alla, sans dire un mot. Un frisson avait glacé Etienne. C'était stupide d'avoir attendu. Certes, non, à présent, il ne l'embrasserait pas, car elle croirait peut-ÃÂȘtre qu'il voulait faire comme l'autre. Dans sa vanité blessée, il éprouvait un véritable désespoir. - Pourquoi as-tu menti? dit-il à voix basse. C'est ton amoureux. - Mais non, je te jure! cria-t-elle. Il n'y a pas ça entre nous. Des fois, il veut rire... MÃÂȘme qu'il n'est pas d'ici, voilà six mois qu'il est arrivé du Pas-de-Calais. Tous deux s'étaient levés, on allait se remettre au travail. Quand elle le vit si froid, elle parut chagrine. Sans doute, elle le trouvait plus joli que l'autre, elle l'aurait préféré peut-ÃÂȘtre. L'idée d'une amabilité, d'une consolation la tracassait; et, comme le jeune homme, étonné, examinait sa lampe qui brûlait bleue, avec une large collerette pale, elle tenta au moins de le distraire. - Viens, que je te montre quelque chose, murmura-t-elle d'un air de bonne amitié. Lorsqu'elle l'eut mené au fond de la taille, elle lui fit remarquer une crevasse, dans la houille. Un léger bouillonnement s'en échappait, un petit bruit, pareil à un sifflement d'oiseau. - Mets ta main, tu sens le vent... C'est du grisou. Il resta surpris. Ce n'était que ça, cette terrible chose qui faisait tout sauter? Elle riait, elle disait qu'il y en avait beaucoup ce jour-là , pour que la flamme des lampes fût si bleue. - Quand vous aurez fini de bavarder, fainéants! cria la rude voix de Maheu. Catherine et Etienne se hùtÚrent de remplir leurs berlines et les poussÚrent au plan incliné, l'échine raidie, rampant sous le toit bossué de la voie. DÚs le second voyage, la sueur les inondait et leurs os craquaient de nouveau. Dans la taille, le travail des haveurs avait repris. Souvent, ils abrégeaient le déjeuner, pour ne pas se refroidir; et leurs briquets, mangés aussi loin du soleil, avec une voracité muette, leur chargeaient de plomb l'estomac. Allongés sur le flanc, ils tapaient plus fort, ils n'avaient que l'idée fixe de compléter un gros nombre de berlines. Tout disparaissait dans cette rage du gain disputé si rudement. Ils cessaient de sentir l'eau qui ruisselait et enflait leurs membres, les crampes des attitudes forcées, l'étouffement des ténÚbres, oÃÂč ils blÃÂȘmissaient ainsi que des plantes mises en cave. Pourtant, à mesure que la journée s'avançait, l'air s'empoisonnait davantage, se chauffait de la fumée des lampes, de la pestilence des haleines, de l'asphyxie du grisou, gÃÂȘnant sur les yeux comme des toiles d'araignée, et que devait seul balayer l'aérage de la nuit. Eux, au fond de leur trou de taupe, sous le poids de la terre, n'ayant plus de souffle dans leurs poitrines embrasées, tapaient toujours. I, V Maheu, sans regarder à sa montre laissée dans sa veste, s'arrÃÂȘta et dit - BientÎt une heure... Zacharie, est-ce fait? Le jeune homme boisait depuis un instant. Au milieu de sa besogne, il était resté sur le dos, les yeux vagues, rÃÂȘvassant aux parties de crosse qu'il avait faites la veille. Il s'éveilla, il répondit - Oui, ça suffira, on verra demain. Et il retourna prendre sa place à la taille. Levaque et Chaval, eux aussi, lùchaient la rivelaine. Il y eut un repos. Tous s'essuyaient le visage sur leurs bras nus, en regardant la roche du toit, dont les masses schisteuses se fendillaient. Ils ne causaient guÚre que de leur travail. - Encore une chance, murmura Chaval, d'ÃÂȘtre tombé sur des terres qui déboulent!... Ils n'ont pas tenu compte de ça, dans le marchandage. - Des filous! grogna Levaque. Ils ne cherchent qu'à nous foutre dedans. Zacharie se mit à rire. Il se fichait du travail et du reste, mais ça l'amusait d'entendre empoigner la Compagnie. De son air placide, Maheu expliqua que la nature des terrains changeait tous les vingt mÚtres. Il fallait ÃÂȘtre juste, on ne pouvait rien prévoir. Puis, les deux autres continuant à déblatérer contre les chefs, il devint inquiet, il regarda autour de lui. - Chut! en voilà assez! - Tu as raison, dit Levaque, qui baissa également la voix. C'est malsain. Une obsession des mouchards les hantait, mÃÂȘme à cette profondeur, comme si la houille des actionnaires, encore dans la veine, avait eu des oreilles. - N'empÃÂȘche, ajouta trÚs haut Chaval d'un air de défi, que si ce cochon de Dansaert me parle sur le ton de l'autre jour, je lui colle une brique dans le ventre... Je ne l'empÃÂȘche pas, moi, de se payer les blondes qui ont la peau fine. Cette fois, Zacharie éclata. Les amours du maÃtre-porion et de la Pierronne étaient la continuelle plaisanterie de la fosse. Catherine elle-mÃÂȘme, appuyée sur sa pelle, en bas de la taille, se tint les cÎtes et mit d'une phrase Etienne au courant; tandis que Maheu se fùchait, pris d'une peur qu'il ne cachait plus. - Hein? tu vas te taire!... Attends d'ÃÂȘtre tout seul, si tu veux qu'il t'arrive du mal. Il parlait encore, lorsqu'un bruit de pas vint de la galerie supérieure. Presque aussitÎt, l'ingénieur de la fosse, le petit Négrel, comme les ouvriers le nommaient entre eux, parut en haut de la taille, accompagné de Dansaert, le maÃtre-porion. - Quand je le disais! murmura Maheu. Il y en a toujours là , qui sortent de la terre. Paul Négrel, neveu de M. Hennebeau, était un garçon de vingt-six ans, mince et joli, avec des cheveux frisés et des moustaches brunes. Son nez pointu, ses yeux vifs, lui donnaient un air de furet aimable, d'une intelligence sceptique, qui se changeait en une autorité cassante, dans ses rapports avec les ouvriers. Il était vÃÂȘtu comme eux, barbouillé comme eux de charbon; et, pour les réduire au respect, il montrait un courage à se casser les os, passant par les endroits les plus difficiles, toujours le premier sous les éboulements et dans les coups de grisou. - Nous y sommes, n'est-ce pas? Dansaert, demanda-t-il. Le maÃtre-porion, un Belge à face épaisse, au gros nez sensuel, répondit avec une politesse exagérée - Oui, monsieur Négrel... Voici l'homme qu'on a embauché ce matin. Tous deux s'étaient laissés glisser au milieu de la taille. On fit monter Etienne. L'ingénieur leva sa lampe, le regarda, sans le questionner. - C'est bon, dit-il enfin. Je n'aime guÚre qu'on ramasse des inconnus sur les routes... Surtout, ne recommencez pas. Et il n'écouta point les explications qu'on lui donnait, les nécessités du travail, le désir de remplacer les femmes par des garçons, pour le roulage. Il s'était mis à étudier le toit, pendant que les haveurs reprenaient leurs rivelaines. Tout d'un coup, il s'écria - Dites donc, Maheu, est-ce que vous vous fichez du monde!... Vous allez tous y rester, nom d'un chien! - Oh! c'est solide, répondit tranquillement l'ouvrier. - Comment! solide!... Mais la roche tasse déjà , et vous plantez des bois à plus de deux mÚtres, d'un air de regret! Ah! vous ÃÂȘtes bien tous les mÃÂȘmes, vous vous laisseriez aplatir le crùne, plutÎt que de lùcher la veine, pour mettre au boisage le temps voulu!... Je vous prie de m'étayer ça sur-le-champ. Doublez les bois, entendez-vous! Et, devant le mauvais vouloir des mineurs qui discutaient, en disant qu'ils étaient bons juges de leur sécurité, il s'emporta. - Allons donc! quand vous aurez la tÃÂȘte broyée, est-ce que c'est vous qui en supporterez les conséquences? Pas du tout! ce sera la Compagnie, qui devra vous faire des pensions, à vous ou à vos femmes... Je vous répÚte qu'on vous connaÃt pour avoir deux berlines de plus le soir, vous donneriez vos peaux. Maheu, malgré la colÚre dont il était peu à peu gagné, dit encore posément - Si l'on nous payait assez, nous boiserions mieux. L'ingénieur haussa les épaules, sans répondre. Il avait achevé de descendre le long de la taille, il conclut seulement d'en bas - Il vous reste une heure, mettez-vous tous à la besogne; et je vous avertis que le chantier a trois francs d'amende. Un sourd grognement des haveurs accueillit ces paroles. La force de la hiérarchie les retenait seule, cette hiérarchie militaire qui, du galibot au maÃtre-porion, les courbait les uns sous les autres. Chaval et Levaque pourtant eurent un geste furieux, tandis que Maheu les modérait du regard et que Zacharie haussait gouailleusement les épaules. Mais Etienne était peut-ÃÂȘtre le plus frémissant. Depuis qu'il se trouvait au fond de cet enfer, une révolte lente le soulevait. Il regarda Catherine résignée, l'échine basse. Etait-ce possible qu'on se tuùt à une si dure besogne dans ces ténÚbres mortelles, et qu'on n'y gagnùt mÃÂȘme pas les quelques sous du pain quotidien? Cependant Négrel s'en allait avec Dansaert, qui s'était contenté d'approuver d'un mouvement continu de la tÃÂȘte. Et leurs voix, de nouveau, s'élevÚrent ils venaient de s'arrÃÂȘter encore, ils examinaient le boisage de la galerie, dont les haveurs avaient l'entretien sur une longueur de dix mÚtres, en arriÚre de la taille. - Quand je vous dis qu'ils se fichent du monde! criait l'ingénieur. Et vous, nom d'un chien! vous ne surveillez donc pas? - Mais si, mais si, balbutiait le maÃtre-porion. On est las de leur répéter les choses. Négrel appela violemment - Maheu! Maheu! Tous descendirent. Il continuait - Voyez ça, est-ce que ça tient?... C'est bùti comme quatre sous. Voilà un chapeau que les moutons ne portent déjà plus, tellement on l'a posé à la hùte... Pardi! je comprends que le raccommodage nous coûte si cher. N'est-ce pas? Pourvu que ça dure tant que vous en avez la responsabilité! Et puis tout casse, et la Compagnie est forcée d'avoir une armée de raccommodeurs... Regardez un peu là -bas, c'est un vrai massacre. Chaval voulut parler, mais il le fit taire. - Non, je sais ce que vous allez dire encore. Qu'on vous paie davantage, hein? Eh bien! je vous préviens que vous forcerez la Direction à faire une chose oui, on vous paiera le boisage à part, et l'on réduira proportionnellement le prix de la berline. Nous verrons si vous y gagnerez... En attendant, reboisez-moi ça tout de suite. Je passerai demain. Et, dans le saisissement causé par sa menace, il s'éloigna. Dansaert, si humble devant lui, resta en arriÚre quelques secondes, pour dire brutalement aux ouvriers - Vous me faites empoigner, vous autres... Ce n'est pas trois francs d'amende que je vous flanquerai, moi! Prenez garde! Alors, quand il fut parti, Maheu éclata à son tour. - Nom de Dieu! ce qui n'est pas juste n'est pas juste. Moi, j'aime qu'on soit calme, parce que c'est la seule façon de s'entendre; mais, à la fin, ils vous rendraient enragés... Avez-vous entendu? La berline baissée, et le boisage à part! encore une façon de nous payer moins!... Nom de Dieu de nom de Dieu! Il cherchait quelqu'un sur qui tomber, lorsqu'il aperçut Catherine et Etienne, les bras ballants. - Voulez-vous bien me donner des bois! Est-ce que ça vous regarde?... Je vas vous allonger mon pied quelque part. Etienne alla se charger, sans rancune de cette rudesse, si furieux lui-mÃÂȘme contre les chefs, qu'il trouvait les mineurs trop bons enfants. Du reste, Levaque et Chaval s'étaient soulagés en gros mots. Tous, mÃÂȘme Zacharie, boisaient rageusement. Pendant prÚs d'une demi-heure, on n'entendit que le craquement des bois, calés à coups de masse. Ils n'ouvraient plus la bouche, ils soufflaient, s'exaspéraient contre la roche, qu'ils auraient bousculée et remontée d'un renfoncement d'épaules, s'ils l'avaient pu. - En voilà assez! dit enfin Maheu, brisé de colÚre et de fatigue. Une heure et demie... Ah! une propre journée, nous n'aurons pas cinquante sous!... Je m'en vais, ça me dégoûte. Bien qu'il y eût encore une demi-heure de travail, il se rhabilla. Les autres l'imitÚrent. La vue seule de la taille les jetait hors d'eux. Comme la herscheuse s'était remise au roulage, ils l'appelÚrent en s'irritant de son zÚle si le charbon avait des pieds, il sortirait tout seul. Et les six, leurs outils sous le bras, partirent, ayant à refaire les deux kilomÚtres, retournant au puits par la route du matin. Dans la cheminée, Catherine et Etienne s'attardÚrent, tandis que les haveurs glissaient jusqu'en bas. C'était une rencontre, la petite Lydie, arrÃÂȘtée au milieu d'une voie pour les laisser passer, et qui leur racontait une disparition de la Mouquette, prise d'un tel saignement de nez, que depuis une heure elle était allée se tremper la figure quelque part, on ne savait pas oÃÂč. Puis, quand ils la quittÚrent, l'enfant poussa de nouveau sa berline, éreintée, boueuse, raidissant ses bras et ses jambes d'insecte, pareille à une maigre fourmi noire en lutte contre un fardeau trop lourd. Eux, dévalaient sur le dos, aplatissaient leurs épaules, de peur de s'arracher la peau du front; et ils filaient si raide, le long de la roche polie par tous les derriÚres des chantiers, qu'ils devaient, de temps à autre, se retenir aux bois, pour que leurs fesses ne prissent pas feu, disaient-ils en plaisantant. En bas, ils se trouvÚrent seuls. Des étoiles rouges disparaissaient au loin, à un coude de la galerie. Leur gaieté tomba, ils se mirent en marche d'un pas lourd de fatigue, elle devant, lui derriÚre. Les lampes charbonnaient, il la voyait à peine, noyée d'une sorte de brouillard fumeux; et l'idée qu'elle était une fille lui causait un malaise, parce qu'il se sentait bÃÂȘte de ne pas l'embrasser, et que le souvenir de l'autre l'en empÃÂȘchait. Assurément, elle lui avait menti l'autre était son amant, ils couchaient ensemble sur tous les tas d'escaillage, car elle avait déjà le déhanchement d'une gueuse. Sans raison, il la boudait, comme si elle l'eût trompé. Elle pourtant, à chaque minute, se tournait, l'avertissait d'un obstacle, semblait l'inviter à ÃÂȘtre aimable. On était si perdu, on aurait si bien pu rire en bons amis! Enfin, ils débouchÚrent dans la galerie de roulage, ce fut pour lui un soulagement à l'indécision dont il souffrait; tandis qu'elle, une derniÚre fois, eut un regard attristé, le regret d'un bonheur qu'ils ne retrouveraient plus. Maintenant, autour d'eux, la vie souterraine grondait, avec le continuel passage des porions, le va-et-vient des trains, emportés au trot des chevaux. Sans cesse, des lampes étoilaient la nuit. Ils devaient s'effacer contre la roche, laisser la voie à des ombres d'hommes et de bÃÂȘtes, dont ils recevaient l'haleine au visage. Jeanlin, courant pieds nus derriÚre son train, leur cria une méchanceté qu'ils n'entendirent pas, dans le tonnerre des roues. Ils allaient toujours, elle silencieuse à présent, lui ne reconnaissant pas les carrefours ni les rues du matin, s'imaginant qu'elle le perdait de plus en plus sous la terre; et ce dont il souffrait surtout, c'était du froid, un froid grandissant qui l'avait pris au sortir de la taille, et qui le faisait grelotter davantage, à mesure qu'il se rapprochait du puits. Entre les muraillements étroits, la colonne d'air soufflait de nouveau en tempÃÂȘte. Ils désespéraient d'arriver jamais, lorsque, brusquement, ils se trouvÚrent dans la salle de l'accrochage. Chaval leur jeta un regard oblique, la bouche froncée de méfiance. Les autres étaient là , en sueur, dans le courant glacé, muets comme lui, ravalant des grondements de colÚre. Ils arrivaient trop tÎt, on refusait de les remonter avant une demi-heure, d'autant plus qu'on faisait des manoeuvres compliquées, pour la descente d'un cheval. Les chargeurs emballaient encore des berlines, avec un bruit assourdissant de ferrailles remuées, et les cages s'envolaient, disparaissaient dans la pluie battante qui tombait du trou noir. En bas, le bougnou, un puisard de dix mÚtres, empli de ce ruissellement, exhalait lui aussi son humidité vaseuse. Des hommes tournaient sans cesse autour du puits, tiraient les cordes des signaux, pesaient sur les bras des leviers, au milieu de cette poussiÚre d'eau dont leurs vÃÂȘtements se trempaient. La clarté rougeùtre des trois lampes à feu libre, découpant de grandes ombres mouvantes, donnait à cette salle souterraine un air de caverne scélérate, quelque forge de bandits, voisine d'un torrent. Maheu tenta un dernier effort. Il s'approcha de Pierron, qui avait pris son service à six heures. - Voyons, tu peux bien nous laisser monter. Mais le chargeur, un beau garçon, aux membres forts et au visage doux, refusa d'un geste effrayé. - Impossible, demande au porion... On me mettrait à l'amende. De nouveaux grondements furent étouffés. Catherine se pencha, dit à l'oreille d'Etienne - Viens donc voir l'écurie. C'est là qu'il fait bon! Et ils durent s'échapper sans ÃÂȘtre vus, car il était défendu d'y aller. Elle se trouvait à gauche, au bout d'une courte galerie. Longue de vingt-cinq mÚtres, haute de quatre, taillée dans le roc et voûtée en briques, elle pouvait contenir vingt chevaux. Il y faisait bon en effet, une bonne chaleur de bÃÂȘtes vivantes, une bonne odeur de litiÚre fraÃche, tenue proprement. L'unique lampe avait une lueur calme de veilleuse. Des chevaux au repos tournaient la tÃÂȘte, avec leurs gros yeux d'enfants, puis se remettaient à leur avoine, sans hùte, en travailleurs gras et bien portants, aimés de tout le monde. Mais, comme Catherine lisait à voix haute les noms, sur les plaques de zinc, au-dessus des mangeoires, elle eut un léger cri, en voyant un corps se dresser brusquement devant elle. C'était la Mouquette, effarée, qui sortait d'un tas de paille, oÃÂč elle dormait. Le lundi, lorsqu'elle était trop lasse des farces du dimanche, elle se donnait un violent coup de poing sur le nez, quittait sa taille sous le prétexte d'aller chercher de l'eau, et venait s'enfouir là , avec les bÃÂȘtes, dans la litiÚre chaude. Son pÚre, d'une grande faiblesse pour elle, la tolérait, au risque d'avoir des ennuis. Justement, le pÚre Mouque entra, court, chauve, ravagé, mais resté gros quand mÃÂȘme, ce qui était rare chez un ancien mineur de cinquante ans. Depuis qu'on en avait fait un palefrenier, il chiquait à un tel point, que ses gencives saignaient dans sa bouche noire. En apercevant les deux autres avec sa fille, il se fùcha. - Qu'est-ce que vous fichez là , tous? Allons, houp! bougresses qui m'amenez un homme ici!... C'est propre de venir faire vos saletés dans ma paille. Mouquette trouvait ça drÎle, se tenait le ventre. Mais Etienne, gÃÂȘné, s'en alla, tandis que Catherine lui souriait. Comme tous trois retournaient à l'accrochage, Bébert et Jeanlin y arrivaient aussi, avec un train de berlines. Il y eut un arrÃÂȘt pour la manoeuvre des cages, et la jeune fille s'approcha de leur cheval, le caressa de la main, en parlant de lui à son compagnon. C'était Bataille, le doyen de la mine, un cheval blanc qui avait dix ans de fond. Depuis dix ans, il vivait dans ce trou, occupant le mÃÂȘme coin de l'écurie, faisant la mÃÂȘme tùche le long des galeries noires, sans avoir jamais revu le jour. TrÚs gras, le poil luisant, l'air bonhomme, il semblait y couler une existence de sage, à l'abri des malheurs de là -haut. Du reste, dans les ténÚbres, il était devenu d'une grande malignité. La voie oÃÂč il travaillait avait fini par lui ÃÂȘtre si familiÚre, qu'il poussait de la tÃÂȘte les portes d'aérage, et qu'il se baissait, afin de ne pas se cogner, aux endroits trop bas. Sans doute aussi il comptait ses tours, car lorsqu'il avait fait le nombre réglementaire de voyages, il refusait d'en recommencer un autre, on devait le reconduire à sa mangeoire. Maintenant, l'ùge venait, ses yeux de chat se voilaient parfois d'une mélancolie. Peut-ÃÂȘtre revoyait-il vaguement, au fond de ses rÃÂȘvasseries obscures, le moulin oÃÂč il était né, prÚs de Marchiennes, un moulin planté sur le bord de la Scarpe, entouré de larges verdures, toujours éventé par le vent. Quelque chose brûlait en l'air, une lampe énorme, dont le souvenir exact échappait à sa mémoire de bÃÂȘte. Et il restait la tÃÂȘte basse, tremblant sur ses vieux pieds, faisant d'inutiles efforts pour se rappeler le soleil. Cependant, les manoeuvres continuaient dans le puits, le marteau des signaux avait tapé quatre coups, on descendait le cheval; et c'était toujours une émotion, car il arrivait parfois que la bÃÂȘte, saisie d'une telle épouvante, débarquait morte. En haut, lié dans un filet, il se débattait éperdument; puis, dÚs qu'il sentait le sol manquer sous lui, il restait comme pétrifié, il disparaissait sans un frémissement de la peau, l'oeil agrandi et fixe. Celui-ci étant trop gros pour passer entre les guides, on avait dû, en l'accrochant au-dessous de la cage, lui rabattre et lui attacher la tÃÂȘte sur le flanc. La descente dura prÚs de trois minutes, on ralentissait la machine par précaution. Aussi, en bas, l'émotion grandissait-elle. Quoi donc? Est-ce qu'on allait le laisser en route, pendu dans le noir? Enfin, il parut, avec son immobilité de pierre, son oeil fixe, dilaté de terreur. C'était un cheval bai, de trois ans à peine, nommé Trompette. - Attention! criait le pÚre Mouque, chargé de le recevoir. Amenez-le, ne le détachez pas encore. BientÎt, Trompette fut couché sur les dalles de fonte, comme une masse. Il ne bougeait toujours pas, il semblait dans le cauchemar de ce trou obscur, infini, de cette salle profonde, retentissante de vacarme. On commençait à le délier, lorsque Bataille, dételé depuis un instant, s'approcha, allongea le cou pour flairer ce compagnon, qui tombait ainsi de la terre. Les ouvriers élargirent le cercle en plaisantant. Eh bien! quelle bonne odeur lui trouvait-il? Mais Bataille s'animait, sourd aux moqueries. Il lui trouvait sans doute la bonne odeur du grand air, l'odeur oubliée du soleil dans les herbes. Et il éclata tout à coup d'un hennissement sonore, d'une musique d'allégresse, oÃÂč il semblait y avoir l'attendrissement d'un sanglot. C'était la bienvenue, la joie de ces choses anciennes dont une bouffée lui arrivait, la mélancolie de ce prisonnier de plus qui ne remonterait que mort. - Ah! cet animal de Bataille! criaient les ouvriers égayés par ces farces de leur favori. Le voilà qui causé avec le camarade. Trompette, délié, ne bougeait toujours pas. Il demeurait sur le flanc, comme s'il eût continué à sentir le filet l'étreindre, garrotté par la peur. Enfin, on le mit debout d'un coup de fouet, étourdi, les membres secoués d'un grand frisson. Et le pÚre Mouque emmena les deux bÃÂȘtes qui fraternisaient. - Voyons, y sommes-nous, à présent? demanda Maheu. Il fallait débarrasser les cages, et du reste dix minutes manquaient encore pour l'heure de la remonte. Peu à peu, les chantiers se vidaient, des mineurs revenaient de toutes les galeries. Il y avait déjà là une cinquantaine d'hommes, mouillés et grelottants, sous les fluxions de poitrine qui soufflaient de partout. Pierron, malgré son visage doucereux, gifla sa fille Lydie, parce qu'elle avait quitté la taille avant l'heure. Zacharie pinçait sournoisement la Mouquette, histoire de se réchauffer. Mais le mécontentement grandissait, Chaval et Levaque racontaient la menace de l'ingénieur, la berline baissée de prix, le boisage payé à part; et des exclamations accueillaient ce projet, une rébellion germait dans ce coin étroit, à prÚs de six cents mÚtres sous la terre. BientÎt, les voix ne se continrent plus, ces hommes souillés de charbon, glacés par l'attente, accusÚrent la Compagnie de tuer au fond une moitié de ses ouvriers, et de faire crever l'autre moitié de faim. Etienne écoutait, frémissant. - DépÃÂȘchons! dépÃÂȘchons! répétait aux chargeurs le porion Richomme. Il hùtait la manoeuvre pour la remonte, ne voulant point sévir, faisant semblant de ne pas entendre. Cependant, les murmures devenaient tels, qu'il fut forcé de s'en mÃÂȘler. DerriÚre lui, on criait que ça ne durerait pas toujours et qu'un beau matin la boutique sauterait. - Toi qui es raisonnable, dit-il à Maheu, fais-les donc taire. Quand on n'est pas les plus forts, on doit ÃÂȘtre les plus sages. Mais Maheu, qui se calmait et finissait par s'inquiéter, n'eut point à intervenir. Soudain, les voix tombÚrent Négrel et Dansaert, revenant de leur inspection, débouchaient d'une galerie, en sueur aussi tous les deux. L'habitude de la discipline fit ranger les hommes, tandis que l'ingénieur traversait le groupe, sans une parole. Il se mit dans une berline, le maÃtre-porion dans une autre; on tira cinq fois le signal, sonnant à la grosse viande, comme on disait pour les chefs; et la cage fila en l'air, au milieu d'un silence morne. I, VI Dans la cage qui le remontait, tassé avec quatre autres, Etienne résolut de reprendre sa course affamée, le long des routes. Autant valait-il crever tout de suite que de redescendre au fond de cet enfer, pour n'y pas mÃÂȘme gagner son pain. Catherine, enfournée au-dessus de lui, n'était plus là , contre son flanc, d'une bonne chaleur engourdissante. Et il aimait mieux ne pas songer à des bÃÂȘtises, et s'éloigner; car, avec son instruction plus large, il ne se sentait point la résignation de ce troupeau, il finirait par étrangler quelque chef. Brusquement, il fut aveuglé. La remonte venait d'ÃÂȘtre si rapide, qu'il restait ahuri du grand jour, les paupiÚres battantes dans cette clarté dont il s'était déshabitué déjà . Ce n'en fut pas moins un soulagement pour lui, de sentir la cage retomber sur les verrous. Un moulineur ouvrait la porte, le flot des ouvriers sautait des berlines. - Dis donc, Mouquet, murmura Zacharie à l'oreille du moulineur, filons-nous au Volcan, ce soir? Le Volcan était un café-concert de Montsou. Mouquet cligna l'oeil gauche, avec un rire silencieux qui lui fendait les mùchoires. Petit et gros comme son pÚre, il avait le nez effronté d'un gaillard qui mangeait tout, sans nul souci du lendemain. Justement, la Mouquette sortait à son tour, et il lui allongea une claque formidable sur les reins, par tendresse fraternelle. Etienne reconnaissait à peine la haute nef de la recette, qu'il avait vue inquiétante, dans les lueurs louches des lanternes. Ce n'était que nu et sale. Un jour terreux entrait par les fenÃÂȘtres poussiéreuses. Seule, la machine luisait, là -bas, avec ses cuivres; les cùbles d'acier, enduits de graisse, filaient comme des rubans trempés d'encre; et les molettes en haut, l'énorme charpente qui les supportait, les cages, les berlines, tout ce métal prodigué assombrissait la salle de leur gris dur de vieilles ferrailles. Sans relùche, le grondement des roues ébranlait les dalles de fonte; tandis que, de la houille ainsi promenée, montait une fine poudre de charbon, qui poudrait à noir le sol, les murs, jusqu'aux solives du beffroi. Mais Chaval, ayant donné un coup d'oeil au tableau des jetons, dans le petit bureau vitré du receveur, revint furieux. Il avait constaté qu'on leur refusait deux berlines, l'une parce qu'elle ne contenait pas la quantité réglementaire, l'autre parce que la houille en était malpropre. - La journée est complÚte, cria-t-il. Encore vingt sous de moins!... Aussi est-ce qu'on devrait prendre des fainéants, qui se servent de leurs bras comme un cochon de sa queue! Et son regard oblique, dirigé sur Etienne, complétait sa pensée. Celui-ci fut tenté de répondre à coups de poing. Puis, il se demanda à quoi bon, puisqu'il partait. Cela le décidait absolument. - On ne peut pas bien faire le premier jour, dit Maheu pour mettre la paix. Demain, il fera mieux. Tous n'en restaient pas moins aigris, agités d'un besoin de querelle. Comme ils passaient à la lampisterie rendre leurs lampes, Levaque s'empoigna avec le lampiste, qu'il accusait de mal nettoyer la sienne. Ils ne se détendirent un peu que dans la baraque, oÃÂč le feu brûlait toujours. MÃÂȘme on avait dû trop le charger, car le poÃÂȘle était rouge, la vaste piÚce sans fenÃÂȘtre semblait en flammes, tellement les reflets du brasier saignaient sur les murs. Et ce furent des grognements de joie, tous les dos se rÎtissaient à distance, fumaient ainsi que des soupes. Quand les reins brûlaient, on se cuisait le ventre. La Mouquette, tranquillement, avait rabattu sa culotte pour sécher sa chemise. Des garçons blaguaient, on éclata de rire, parce qu'elle leur montra tout à coup son derriÚre, ce qui était chez elle l'extrÃÂȘme expression du dédain. - Je m'en vais, dit Chaval qui avait serré ses outils dans sa caisse. Personne ne bougea. Seule, Mouquette se hùta, s'échappa derriÚre lui, sous le prétexte qu'ils rentraient l'un et l'autre à Montsou. Mais on continuait de plaisanter, on savait qu'il ne voulait plus d'elle. Catherine, cependant, préoccupée, venait de parler bas à son pÚre. Celui-ci s'étonna, puis il approuva d'un hochement de tÃÂȘte; et, appelant Etienne pour lui rendre son paquet - Ecoutez donc, murmura-t-il, si vous n'avez pas le sou, vous aurez le temps de crever avant la quinzaine... Voulez-vous que je tùche de vous trouver du crédit quelque part? Le jeune homme resta un instant embarrassé. Justement, il allait réclamer ses trente sous et partir. Mais une honte le retint devant la jeune fille. Elle le regardait fixement, peut-ÃÂȘtre croirait-elle qu'il boudait le travail. - Vous savez, je ne vous promets rien, continua Maheu. Nous en serons quittes pour un refus. Alors, Etienne ne dit pas non. On refuserait. Du reste, ça ne l'engageait point, il pourrait toujours s'éloigner, aprÚs avoir mangé un morceau. Puis, il fut mécontent de n'avoir pas dit non, en voyant la joie de Catherine, un joli rire, un regard d'amitié, heureuse de lui ÃÂȘtre venue en aide. A quoi bon tout cela? Quand ils eurent repris leurs sabots et fermé leurs cases, les Maheu quittÚrent la baraque, à la queue des camarades qui s'en allaient un à un, dÚs qu'ils s'étaient réchauffés. Etienne les suivit, Levaque et son gamin se mirent de la bande. Mais, comme ils traversaient le criblage, une scÚne violente les arrÃÂȘta. C'était dans un vaste hangar, aux poutres noires de poussiÚre envolée, aux grandes persiennes d'oÃÂč soufflait un continuel courant d'air. Les berlines de houille arrivaient directement de la recette, étaient versées ensuite par des culbuteurs sur les trémies, de longues glissiÚres de tÎle; et, à droite et à gauche de ces derniÚres, les cribleuses, montées sur des gradins, armées de la pelle et du rùteau, ramassaient les pierres, poussaient le charbon propre, qui tombait ensuite par des entonnoirs dans les wagons de la voie ferrée, établie sous le hangar. PhilomÚne Levaque se trouvait là , mince et pùle, d'une figure moutonniÚre de fille crachant le sang. La tÃÂȘte protégée d'un lambeau de laine bleue, les mains et les bras noirs jusqu'aux coudes, elle triait au-dessous d'une vieille sorciÚre, la mÚre de la Pierronne, la Brûlé ainsi qu'on la nommait, terrible avec ses yeux de chat-huant et sa bouche serrée comme la bourse d'un avare. Elles s'empoignaient toutes les deux, la jeune accusant la vieille de lui ratisser ses pierres, à ce point qu'elle n'en faisait pas un panier en dix minutes. On les payait au panier, c'étaient des querelles sans cesse renaissantes. Les chignons volaient, les mains restaient marquées en noir sur les faces rouges. - Fous-lui donc un renfoncement! cria d'en haut Zacharie à sa maÃtresse. Toutes les cribleuses éclatÚrent. Mais la Brûlé se jeta hargneusement sur le jeune homme. - Dis donc, saleté! tu ferais mieux de reconnaÃtre les deux gosses dont tu l'as emplie!... S'il est permis, une bringue de dix-huit ans, qui ne tient pas debout! Maheu dut empÃÂȘcher son fils de descendre, pour voir un peu, disait-il, la couleur de sa peau, à cette carcasse. Un surveillant accourait, les rùteaux se remirent à fouiller le charbon. On n'apercevait plus, du haut en bas des trémies, que les dos ronds des femmes, acharnées à se disputer les pierres. Dehors, le vent s'était brusquement calmé, un froid humide tombait du ciel gris. Les charbonniers gonflÚrent les épaules, croisÚrent les bras et partirent, débandés, avec un roulis des reins qui faisait saillir leurs gros os, sous la toile mince des vÃÂȘtements. Au grand jour, ils passaient comme une bande de nÚgres culbutes dans de la vase. Quelques-uns n'avaient pas fini leur briquet; et ce reste de pain, rapporté entre la chemise et la veste, les rendait bossus. - Tiens! voilà Bouteloup, dit Zacharie en ricanant. Levaque, sans s'arrÃÂȘter, échangea deux phrases avec son logeur, gros garçon brun de trente-cinq ans, l'air placide et honnÃÂȘte. - Ca y est, la soupe, Louis? - Je crois. - Alors, la femme est gentille, aujourd'hui? - Oui, gentille, je crois. D'autres mineurs de la coupe à terre arrivaient, des bandes nouvelles qui, une à une, s'engouffraient dans la fosse. C'était la descente de trois heures, encore des hommes que le puits mangeait, et dont les équipes allaient remplacer les marchandages des haveurs, au fond des voies. Jamais la mine ne chÎmait, il y avait nuit et jour des insectes humains fouissant la roche, à six cents mÚtres sous les champs de betteraves. Cependant, les gamins marchaient les premiers. Jeanlin confiait à Bébert un plan compliqué, pour avoir à crédit quatre sous de tabac; tandis que Lydie, respectueusement, venait à distance. Catherine suivait avec Zacharie et Etienne. Aucun ne parlait. Et ce fut seulement devant le cabaret de l'Avantage, que Maheu et Levaque les rejoignirent. - Nous y sommes, dit le premier à Etienne. Voulez-vous entrer? On se sépara. Catherine était restée un instant immobile, regardant une derniÚre fois le jeune homme de ses grands yeux, d'une limpidité verdùtre d'eau de source, et dont le visage noir creusait encore le cristal. Elle sourit, elle disparut avec les autres, sur le chemin montant qui conduisait au coron. Le cabaret se trouvait entre le village et la fosse, au croisement des deux routes. C'était une maison de briques à deux étages, blanchie du haut en bas à la chaux, égayée autour des fenÃÂȘtres d'une large bordure bleu ciel. Sur une enseigne carrée, clouée au-dessus de la porte, on lisait en lettres jaunes A l'Avantage, débit tenu par Rasseneur. DerriÚre, s'allongeait un jeu de quilles, clos d'une haie vive. Et la Compagnie, qui avait tout fait pour acheter ce lopin, enclavé dans ses vastes terres, était désolée de ce cabaret, poussé en plein champ, ouvert à la sortie mÃÂȘme du Voreux. - Entrez, répéta Maheu à Etienne. La salle, petite, avait une nudité claire, avec ses murs blancs, ses trois tables et sa douzaine de chaises, son comptoir de sapin, grand comme un buffet de cuisine. Une dizaine de chopes au plus étaient là , trois bouteilles de liqueur, une carafe, une petite caisse de zinc à robinet d'étain, pour la biÚre; et rien autre, pas une image, pas une tablette, pas un jeu. Dans la cheminée de fonte, vernie et luisante, brûlait doucement une pùtée de houille. Sur les dalles, une fine couche de sable blanc buvait l'humidité continuelle de ce pays trempé d'eau. - Une chope, commanda Maheu à une grosse fille blonde, la fille d'une voisine qui parfois gardait la salle. Rasseneur est là ? La fille tourna le robinet, en répondant que le patron allait revenir. Lentement, d'un seul trait, le mineur vida la moitié de la chope, pour balayer les poussiÚres qui lui obstruaient la gorge. Il n'offrit rien à son compagnon. Un seul consommateur, un autre mineur mouillé et barbouillé, était assis devant une table et buvait sa biÚre en silence, d'un air de profonde méditation. Un troisiÚme entra, fut servi sur un geste, paya et s'en alla, sans avoir dit un mot. Mais un gros homme de trente-huit ans, rasé, la figure ronde, parut avec un sourire débonnaire. C'était Rasseneur, un ancien haveur que la Compagnie avait congédié depuis trois ans, à la suite d'une grÚve. TrÚs bon ouvrier, il parlait bien, se mettait à la tÃÂȘte de toutes les réclamations, avait fini par ÃÂȘtre le chef des mécontents. Sa femme tenait déjà un débit, ainsi que beaucoup de femmes de mineurs; et, quand il fut jeté sur le pavé, il resta cabaretier lui-mÃÂȘme, trouva de l'argent, planta son cabaret en face du Voreux, comme une provocation à la Compagnie. Maintenant, sa maison prospérait, il devenait un centre, il s'enrichissait des colÚres qu'il avait peu à peu soufflées au coeur de ses anciens camarades. - C'est ce garçon que j'ai embauché ce matin, expliqua Maheu tout de suite. As-tu une de tes deux chambres libre, et veux-tu lui faire crédit d'une quinzaine? La face large de Rasseneur exprima subitement une grande défiance. Il examina d'un coup d'oeil Etienne et répondit, sans se donner la peine de témoigner un regret - Mes deux chambres sont prises. Pas possible. Le jeune homme s'attendait à ce refus; et il en souffrit pourtant, il s'étonna du brusque ennui qu'il éprouvait à s'éloigner. N'importe, il s'en irait, quand il aurait ses trente sous. Le mineur qui buvait à une table était parti. D'autres, un à un, entraient toujours se décrasser la gorge, puis se remettaient en marche du mÃÂȘme pas déhanché. C'était un simple lavage, sans joie ni passion, le muet contentement d'un besoin. - Alors, il n'y a rien? demanda d'un ton particulier Rasseneur à Maheu, qui achevait sa biÚre à petits coups. Celui-ci tourna la tÃÂȘte et vit qu'Etienne seul était là . - Il y a qu'on s'est chamaillé encore... Oui, pour le boisage. Il conta l'affaire. La face du cabaretier avait rougi, une émotion sanguine la gonflait, lui sortait en flammes de la peau et des yeux. Enfin, il éclata. - Ah bien! s'ils s'avisent de baisser les prix, ils sont fichus. Etienne le gÃÂȘnait. Cependant, il continua, en lui lançant des regards obliques. Et il avait des réticences, des sous-entendus, il parlait du directeur, M. Hennebeau, de sa femme, de son neveu le petit Négrel, sans les nommer, répétant que ça ne pouvait pas continuer ainsi, que ça devait casser un de ces quatre matins. La misÚre était trop grande, il cita les usines qui fermaient, les ouvriers qui s'en allaient. Depuis un mois, il donnait plus de six livres de pain par jour. On lui avait dit, la veille, que M. Deneulin, le propriétaire d'une fosse voisine, ne savait comment tenir le coup. Du reste, il venait de recevoir une lettre de Lille, pleine de détails inquiétants. - Tu sais, murmura-t-il, ça vient de cette personne que tu as vue ici un soir. Mais il fut interrompu. Sa femme entrait à son tour, une grande femme maigre et ardente, le nez long, les pommettes violacées. Elle était en politique beaucoup plus radicale que son mari. - La lettre de Pluchart, dit-elle. Ah! s'il était le maÃtre, celui-là , ça ne tarderait pas à mieux aller! Etienne écoutait depuis un instant, comprenait, se passionnait, à ces idées de misÚre et de revanche. Ce nom, jeté brusquement, le fit tressaillir. Il dit tout haut, comme malgré lui - Je le connais, Pluchart. On le regardait, il dut ajouter - Oui, je suis machineur, il a été mon contremaÃtre, à Lille... Un homme capable, j'ai causé souvent avec lui. Rasseneur l'examinait de nouveau; et il y eut, sur son visage, un changement rapide, une sympathie soudaine. Enfin, il dit à sa femme - C'est Maheu qui m'amÚne Monsieur, un herscheur à lui, pour voir s'il n'y a pas une chambre en haut, et si nous ne pourrions pas faire crédit d'une quinzaine. Alors, l'affaire fut conclue en quatre paroles. Il y avait une chambre, le locataire était parti le matin. Et le cabaretier, trÚs excité, se livra davantage, tout en répétant qu'il demandait seulement le possible aux patrons, sans exiger, comme tant d'autres, des choses trop dures à obtenir. Sa femme haussait les épaules, voulait son droit, absolument. - Bonsoir, interrompit Maheu. Tout ça n'empÃÂȘchera pas qu'on descende, et tant qu'on descendra, il y aura du monde qui en crÚvera... Regarde, te voilà gaillard, depuis trois ans que tu en es sorti. - Oui, je me suis beaucoup refait, déclara Rasseneur complaisamment. Etienne alla jusqu'à la porte, remerciant le mineur qui partait; mais celui-ci hochait la tÃÂȘte, sans ajouter un mot, et le jeune homme le regarda monter péniblement le chemin du coron. Mme Rasseneur, en train de servir des clients, venait de le prier d'attendre une minute, pour qu'elle le conduisÃt à sa chambre, oÃÂč il se débarbouillerait. Devait-il rester? Une hésitation l'avait repris, un malaise qui lui faisait regretter la liberté des grandes routes, la faim au soleil, soufferte avec la joie d'ÃÂȘtre son maÃtre. Il lui semblait qu'il avait vécu là des années, depuis son arrivée sur le terri, au milieu des bourrasques, jusqu'aux heures passées sous la terre, à plat ventre dans les galeries noires. Et il lui répugnait de recommencer, c'était injuste et trop dur, son orgueil d'homme se révoltait, à l'idée d'ÃÂȘtre une bÃÂȘte qu'on aveugle et qu'on écrase. Pendant qu'Etienne se débattait ainsi, ses yeux, qui erraient sur la plaine immense, peu à peu l'aperçurent. Il s'étonna, il ne s'était pas figuré l'horizon de la sorte, lorsque le vieux Bonnemort le lui avait indiqué du geste, au fond des ténÚbres. Devant lui, il retrouvait bien le Voreux, dans un pli de terrain, avec ses bùtiments de bois et de briques, le criblage goudronné, le beffroi couvert d'ardoises, la salle de la machine et la haute cheminée d'un rouge pùle, tout cela tassé, l'air mauvais. Mais, autour des bùtiments, le carreau s'étendait, et il ne se l'imaginait pas si large, changé en un lac d'encre par les vagues montantes du stock de charbon, hérissé des hauts chevalets qui portaient les rails des passerelles, encombré dans un coin de la provision des bois, pareille à la moisson d'une forÃÂȘt fauchée. Vers la droite, le terri barrait la vue, colossal comme une barricade de géants, déjà couvert d'herbe dans sa partie ancienne, consumé à l'autre bout par un feu intérieur qui brûlait depuis un an, avec une fumée épaisse, en laissant à la surface, au milieu du gris blafard des schistes et des grÚs, de longues traÃnées de rouille sanglante. Puis, les champs se déroulaient, des champs sans fin de blé et de betteraves, nus à cette époque de l'année, des marais aux végétations dures, coupés de quelques saules rabougris, des prairies lointaines, que séparaient des files maigres de peupliers. TrÚs loin, de petites taches blanches indiquaient des villes, Marchiennes au nord, Montsou au midi; tandis que la forÃÂȘt de Vandame, à l'est, bordait l'horizon de la ligne violùtre de ses arbres dépouillés. Et, sous le ciel livide, dans le jour bas de cet aprÚs-midi d'hiver, il semblait que tout le noir du Voreux, toute la poussiÚre volante de la houille se fût abattue sur la plaine, poudrant les arbres, sablant les routes, ensemençant la terre. Etienne regardait, et ce qui le surprenait surtout, c'était un canal, la riviÚre de la Scarpe canalisée, qu'il n'avait pas vu dans la nuit. Du Voreux à Marchiennes, ce canal allait droit, un ruban d'argent mat de deux lieues, une avenue bordée de grands arbres, élevée au-dessus des bas terrains, filant à l'infini avec la perspective de ses berges vertes, de son eau pùle oÃÂč glissait l'arriÚre vermillonné des péniches. PrÚs de la fosse, il y avait un embarcadÚre, des bateaux amarrés, que les berlines des passerelles emplissaient directement. Ensuite, le canal faisait un coude, coupait de biais les marais; et toute l'ùme de cette plaine rase paraissait ÃÂȘtre là , dans cette eau géométrique qui la traversait comme une grande route, charriant la houille et le fer. Les regards d'Etienne remontaient du canal au coron, bùti sur le plateau, et dont il distinguait seulement les tuiles rouges. Puis, ils revenaient vers le Voreux, s'arrÃÂȘtaient, en bas de la pente argileuse, à deux énormes tas de briques, fabriquées et cuites sur place. Un embranchement du chemin de fer de la Compagnie passait derriÚre une palissade, desservant la fosse. On devait descendre les derniers mineurs de la coupe à terre. Seul, un wagon que poussaient des hommes jetait un cri aigu. Ce n'était plus l'inconnu des ténÚbres, les tonnerres inexplicables, les flamboiements d'astres ignorés. Au loin, les hauts fourneaux et les fours à coke avaient pùli avec l'aube. Il ne restait là , sans un arrÃÂȘt, que l'échappement de la pompe, soufflant toujours de la mÃÂȘme haleine grosse et longue, l'haleine d'un ogre dont il distinguait la buée grise maintenant, et que rien ne pouvait repaÃtre. Alors, Etienne, brusquement, se décida. Peut-ÃÂȘtre avait-il cru revoir les yeux clairs de Catherine, là -haut, à l'entrée du coron. Peut-ÃÂȘtre était-ce plutÎt un vent de révolte, qui venait du Voreux. Il ne savait pas, il voulait redescendre dans la mine pour souffrir et se battre, il songeait violemment à ces gens dont parlait Bonnemort, à ce dieu repu et accroupi, auquel dix mille affamés donnaient leur chair, sans le connaÃtre. DEUXIEME PARTIE II, I La propriété des Grégoire, la Piolaine, se trouvait à deux kilomÚtres de Montsou, vers l'est, sur la route de Joiselle. C'était une grande maison carrée, sans style, bùtie au commencement du siÚcle dernier. Des vastes terres qui en dépendaient d'abord, il ne restait qu'une trentaine d'hectares, clos de murs, d'un facile entretien. On citait surtout le verger et le potager, célÚbres par leurs fruits et leurs légumes, les plus beaux du pays. D'ailleurs, le parc manquait, un petit bois en tenait lieu. L'avenue de vieux tilleuls, une voûte de feuillage de trois cents mÚtres, plantée de la grille au perron, était une des curiosités de cette plaine rase, oÃÂč l'on comptait les grands arbres, de Marchiennes à Beaugnies. Ce matin-là , les Grégoire s'étaient levés à huit heures. D'habitude, ils ne bougeaient guÚre qu'une heure plus tard, dormant beaucoup, avec passion; mais la tempÃÂȘte de la nuit les avait énervés. Et, pendant que son mari était allé voir tout de suite si le vent n'avait pas fait de dégùts, Mme Grégoire venait de descendre à la cuisine, en pantoufles et en peignoir de flanelle. Courte, grasse, ùgée déjà de cinquante-huit ans, elle gardait une grosse figure poupine et étonnée, sous la blancheur éclatante de ses cheveux. - Mélanie, dit-elle à la cuisiniÚre, si vous faisiez la brioche ce matin, puisque la pùte est prÃÂȘte. Mademoiselle ne se lÚvera pas avant une demi-heure, et elle en mangerait avec son chocolat... Hein! ce serait une surprise. La cuisiniÚre, vieille femme maigre qui les servait depuis trente ans, se mit à rire. - Ca, c'est vrai, la surprise serait fameuse... Mon fourneau est allumé, le four doit ÃÂȘtre chaud; et puis, Honorine va m'aider un peu. Honorine, une fille d'une vingtaine d'années, recueillie enfant et élevée à la maison, servait maintenant de femme de chambre. Pour tout personnel, outre ces deux femmes, il n'y avait que le cocher, Francis, chargé des gros ouvrages. Un jardinier et une jardiniÚre s'occupaient des légumes, des fruits, des fleurs et de la basse-cour. Et, comme le service était patriarcal, d'une douceur familiÚre, ce petit monde vivait en bonne amitié. Mme Grégoire, qui avait médité dans son lit la surprise de la brioche, resta pour voir mettre la pùte au four. La cuisine était immense, et on la devinait la piÚce importante, à sa propreté extrÃÂȘme, à l'arsenal des casseroles, des ustensiles, des pots qui l'emplissaient. Cela sentait bon la bonne nourriture. Des provisions débordaient des rùteliers et des armoires. - Et qu'elle soit bien dorée, n'est-ce pas? recommanda Mme Grégoire en passant dans la salle à manger. Malgré le calorifÚre qui chauffait toute la maison, un feu de houille égayait cette salle. Du reste, il n'y avait aucun luxe la grande table, les chaises, un buffet d'acajou; et, seuls, deux fauteuils profonds trahissaient l'amour du bien-ÃÂȘtre, les longues digestions heureuses. On n'allait jamais au salon, on demeurait là , en famille. Justement, M. Grégoire rentrait, vÃÂȘtu d'un gros veston de futaine, rose lui aussi pour ses soixante ans, avec de grands traits honnÃÂȘtes et bons, dans la neige de ses cheveux bouclés. Il avait vu le cocher et le jardinier aucun dégùt important, rien qu'un tuyau de cheminée abattu. Chaque matin, il aimait à donner un coup d'oeil à la Piolaine, qui n'était pas assez grande pour lui causer des soucis, et dont il tirait tous les bonheurs du propriétaire. - Et Cécile? demanda-t-il, elle ne se lÚve donc pas, aujourd'hui? - Je n'y comprends rien, répondit sa femme. Il me semblait l'avoir entendue remuer. Le couvert était mis, trois bols sur la nappe blanche. On envoya Honorine voir ce que devenait Mademoiselle. Mais elle redescendit aussitÎt, retenant des rires, étouffant sa voix, comme si elle eût parlé en haut, dans la chambre. - Oh! si monsieur et madame voyaient mademoiselle!... Elle dort, oh! elle dort, ainsi qu'un Jésus... On n'a pas idée de ça, c'est un plaisir à la regarder. Le pÚre et la mÚre échangeaient des regards attendris. Il dit en souriant - Viens-tu voir? - Cette pauvre mignonne! murmura-t-elle. J'y vais. Et ils montÚrent ensemble. La chambre était la seule luxueuse de la maison, tendue de soie bleue, garnie de meubles laqués, blancs à filets bleus, un caprice d'enfant gùtée satisfait par les parents. Dans les blancheurs vagues du lit, sous le demi-jour qui tombait de l'écartement d'un rideau, la jeune fille dormait, une joue appuyée sur son bras nu. Elle n'était pas jolie, trop saine, trop bien portante, mûre à dix-huit ans; mais elle avait une chair superbe, une fraÃcheur de lait, avec ses cheveux chùtains, sa face ronde au petit nez volontaire, noyé entre les joues. La couverture avait glissé, et elle respirait si doucement, que son haleine ne soulevait mÃÂȘme pas sa gorge déjà lourde. - Ce maudit vent l'aura empÃÂȘchée de fermer les yeux, dit la mÚre doucement. Le pÚre, d'un geste, lui imposa silence. Tous les deux se penchaient, regardaient avec adoration, dans sa nudité de vierge, cette fille si longtemps désirée, qu'ils avaient eue sur le tard, lorsqu'ils ne l'espéraient plus. Ils la voyaient parfaite, point trop grasse, jamais assez bien nourrie. Et elle dormait toujours, sans les sentir prÚs d'elle, leur visage contre le sien. Pourtant, une onde légÚre troubla sa face immobile. Ils tremblÚrent qu'elle ne s'éveillùt, ils s'en allÚrent sur la pointe des pieds. - Chut! dit M. Grégoire à la porte. Si elle n'a pas dormi, il faut la laisser dormir. - Tant qu'elle voudra, la mignonne, appuya Mme Grégoire. Nous attendrons. Ils descendirent, s'installÚrent dans les fauteuils de la salle à manger; tandis que les bonnes, riant du gros sommeil de Mademoiselle, tenaient sans grogner le chocolat sur le fourneau. Lui, avait pris un journal; elle, tricotait un grand couvre-pieds de laine. Il faisait trÚs chaud, pas un bruit ne venait de la maison muette. La fortune des Grégoire, quarante mille francs de rentes environ, était tout entiÚre dans une action des mines de Montsou. Ils en racontaient avec complaisance l'origine, qui partait de la création mÃÂȘme de la Compagnie. Vers le commencement du dernier siÚcle, un coup de folie s'était déclaré, de Lille à Valenciennes, pour la recherche de la houille. Les succÚs des concessionnaires qui devaient plus tard former la Compagnie d'Anzin, avaient exalté toutes les tÃÂȘtes. Dans chaque commune, on sondait le sol; et les sociétés se créaient, et les concessions poussaient en une nuit. Mais, parmi les entÃÂȘtés de l'époque, le baron Desrumaux avait certainement laissé la mémoire de l'intelligence la plus héroïque. Pendant quarante années, il s'était débattu sans faiblir, au milieu de continuels obstacles premiÚres recherches infructueuses, fosses nouvelles abandonnées au bout de longs mois de travail, éboulements qui comblaient les trous, inondations subites qui noyaient les ouvriers, centaines de mille francs jetés dans la terre; puis, les tracas de l'administration, les paniques des actionnaires, la lutte avec les seigneurs terriens, résolus à ne pas reconnaÃtre les concessions royales, si l'on refusait de traiter d'abord avec eux. Il venait enfin de fonder la société Desrumaux, Fauquenoix et Cie, pour exploiter la concession de Montsou, et les fosses commençaient à donner de faibles bénéfices, lorsque deux concessions voisines, celle de Cougny, appartenant au comte de Cougny, et celle de Joiselle, appartenant à la société Cornille et Jenard, avaient failli l'écraser sous le terrible assaut de leur concurrence. Heureusement, le 25 août 1760, un traité intervenait entre les trois concessions et les réunissait en une seule. La Compagnie des mines de Montsou était créée, telle qu'elle existe encore aujourd'hui. Pour la répartition, on avait divisé, d'aprÚs l'étalon de la monnaie du temps, la propriété totale en vingt-quatre sous, dont chacun se subdivisait en douze deniers, ce qui faisait deux cent quatre-vingt-huit deniers; et, comme le denier était de dix mille francs, le capital représentait une somme de prÚs de trois millions. Desrumeaux, agonisant, mais vainqueur, avait eu, dans le partage, six sous et trois deniers. En ces années-là le baron possédait la Piolaine, d'oÃÂč dépendaient trois cents hectares, et il avait à son service, comme régisseur, Honoré Grégoire, un garçon de la Picardie, l'arriÚre-grand-pÚre de Léon Grégoire, pÚre de Cécile. Lors du traité de Montsou, Honoré, qui cachait dans un bas une cinquantaine de mille francs d'économies, céda en tremblant à la foi inébranlable de son maÃtre. Il sortit dix mille livres de beaux écus, il prit un denier, avec la terreur de voler ses enfants de cette somme. Son fils EugÚne toucha en effet des dividendes fort minces; et, comme il s'était mis bourgeois et qu'il avait eu la sottise de manger les quarante autres mille francs de l'héritage paternel dans une association désastreuse, il vécut assez chichement. Mais les intérÃÂȘts du denier montaient peu à peu, la fortune commença avec Félicien, qui put réaliser un rÃÂȘve dont son grand-pÚre, l'ancien régisseur, avait bercé son enfance l'achat de la Piolaine démembrée, qu'il eut comme bien national, pour une somme dérisoire. Cependant, les années qui suivirent furent mauvaises, il fallut attendre le dénouement des catastrophes révolutionnaires, puis la chute sanglante de Napoléon. Et ce fut Léon Grégoire qui bénéficia, dans une progression stupéfiante, du placement timide et inquiet de son bisaïeul. Ces dix pauvres mille francs grossissaient, s'élargissaient, avec la prospérité de la Compagnie. DÚs 1820, ils rapportaient cent pour cent, dix mille francs. En 1844, ils en produisaient vingt mille; en 1850, quarante. Il y avait deux ans enfin, le dividende était monté au chiffre prodigieux de cinquante mille francs la valeur du denier, coté à la Bourse de Lille un million, avait centuplé en un siÚcle. M. Grégoire, auquel on conseillait de vendre, lorsque ce cours d'un million fut atteint, s'y était refusé, de son air souriant et paterne. Six mois plus tard, une crise industrielle éclatait, le denier retombait à six cent mille francs. Mais il souriait toujours, il ne regrettait rien, car les Grégoire avaient maintenant une foi obstinée en leur mine. Ca remonterait, Dieu n'était pas si solide. Puis, à cette croyance religieuse, se mÃÂȘlait une profonde gratitude pour une valeur, qui, depuis un siÚcle, nourrissait la famille à ne rien faire. C'était comme une divinité à eux, que leur égoïsme entourait d'un culte, la bienfaitrice du foyer, les berçant dans leur grand lit de paresse, les engraissant à leur table gourmande. De pÚre en fils, cela durait pourquoi risquer de mécontenter le sort, en doutant de lui? Et il y avait, au fond de leur fidélité, une terreur superstitieuse, la crainte que le million du denier ne se fût brusquement fondu, s'ils l'avaient réalisé et mis dans un tiroir. Ils le voyaient plus à l'abri dans la terre, d'oÃÂč un peuple de mineurs, des générations d'affamés l'extrayaient pour eux, un peu chaque jour, selon leurs besoins. Du reste, les bonheurs pleuvaient sur cette maison. M. Grégoire, trÚs jeune, avait épousé la fille d'un pharmacien de Marchiennes, une demoiselle laide, sans un sou, qu'il adorait et qui lui avait tout rendu, en félicité. Elle s'était enfermée dans son ménage, extasiée devant son mari, n'ayant d'autre volonté que la sienne; jamais des goûts différents ne les séparaient, un mÃÂȘme idéal de bien-ÃÂȘtre confondait leurs désirs; et ils vivaient ainsi depuis quarante ans, de tendresse et de petits soins réciproques. C'était une existence réglée, les quarante mille francs mangés sans bruit, les économies dépensées pour Cécile, dont la naissance tardive avait un instant bouleversé le budget. Aujourd'hui encore, ils contentaient chacun de ses caprices un second cheval, deux autres voitures, des toilettes venues de Paris. Mais ils goûtaient là une joie de plus, ils ne trouvaient rien de trop beau pour leur fille, avec une telle horreur personnelle de l'étalage, qu'ils avaient gardé les modes de leur jeunesse. Toute dépense qui ne profitait pas leur semblait stupide. Brusquement, la porte s'ouvrit, et une voix forte cria - Eh bien! quoi donc, on déjeune sans moi! C'était Cécile, au saut du lit, les yeux gonflés de sommeil. Elle avait simplement relevé ses cheveux et passé un peignoir de laine blanche. - Mais non, dit la mÚre, tu vois qu'on t'attendait... Hein? ce vent a dû t'empÃÂȘcher de dormir, pauvre mignonne!! La jeune fille la regarda, trÚs surprise. - Il a fait du vent?... Je n'en sais rien, je n'ai pas bougé de la nuit. Alors, cela leur sembla drÎle, tous les trois se mirent à rire; et les bonnes, qui apportaient le déjeuner, éclatÚrent aussi, tellement l'idée que Mademoiselle avait dormi d'un trait ses douze heures, égayait la maison. La vue de la brioche acheva d'épanouir les visages. - Comment! elle est donc cuite? répétait Cécile. En voilà une attrape qu'on me fait!... C'est ça qui va ÃÂȘtre bon, tout chaud, dans le chocolat! Ils s'attablaient enfin, le chocolat fumait dans les bols, on ne parla longtemps que de la brioche. Mélanie et Honorine restaient, donnaient les détails sur la cuisson, les regardaient se bourrer, les lÚvres grasses, en disant que c'était un plaisir de faire un gùteau, quand on voyait les maÃtres le manger si volontiers. Mais les chiens aboyÚrent violemment on crut qu'ils annonçaient la maÃtresse de piano, qui venait de Marchiennes le lundi et le vendredi. Il venait aussi un professeur de littérature. Toute l'instruction de la jeune fille s'était ainsi faite à la Piolaine, dans une ignorance heureuse, dans des caprices d'enfant, jetant le livre par la fenÃÂȘtre, dÚs qu'une question l'ennuyait. - C'est M. Deneulin, dit Honorine en rentrant. DerriÚre elle, Deneulin, un cousin de M. Grégoire, parut sans façon, le verbe haut, le geste vif, avec une allure d'ancien officier de cavalerie. Bien qu'il eût dépassé la cinquantaine, ses cheveux coupés ras et ses grosses moustaches étaient d'un noir d'encre. - Oui, c'est moi, bonjour... Ne vous dérangez donc pas! Il s'était assis, pendant que la famille s'exclamait. Elle finit par se remettre à son chocolat. - Est-ce que tu as quelque chose à me dire? demanda M. Grégoire. - Non, rien du tout, se hùta de répondre Deneulin. Je suis sorti

8perso - Topic Dans une Ă©chelle de douleur de 1 Ă  10, la Rage de dent vous la placez oĂč ? du 01-05-2020 21:37:23 sur les forums de Retour Jeux

Cet article approfondit l’analyse du concept de fonction de mesurage continue, introduite dans l’article 5a, qui utilise l’exemple d’une Ă©chelle analogique de douleur. Il s’agit de prĂ©ciser l’incertitude thĂ©orique qui s’attache Ă  l’interprĂ©tation des mesures lues sur l’échelle de mesure et d’en tirer les consĂ©quences du point de vue psychologique. 1. Comparaison inter-individuelle ConsidĂ©rons tout d’abord le graphique ci-dessous qui reprĂ©sente la fonction de mesurage de Paul et la fonction de mesurage de Julie pour zoomer sur l’image, cliquer dessus ; on se place dans la situation oĂč ces fonctions seraient connues. Tous deux, lors d’une mesure, indiquent sur l’échelle une valeur d’environ 7 cm. Qui des deux a le plus de douleur ? Sauf quand leur douleur est nulle ou maximale, lorsque Paul et Julie indiquent l’intensitĂ© de leur douleur par une mĂȘme mesure, la douleur de Julie est plus grande que la douleur de Paul ce qui, en termes courants, signifie que Julie est plus rĂ©sistante Ă  la douleur que Paul. Ainsi, si on admet que les fonctions de mesurage sont propres aux personnes et que ces fonctions ne sont pas identifiĂ©es, on ne peut pas utiliser les mesures pour comparer les quantitĂ©s mesurĂ©es chez les diffĂ©rentes personnes chacun est son propre instrument de mesure et on ignore comment passer d’un instrument Ă  un autre. 2. Comparaison intra-individuelle Concentrons-nous Ă  prĂ©sent sur le mesurage de la douleur de Paul par sa fonction reprĂ©sentĂ©e ci-dessous et envisageons quatre Ă©tats de sa douleur, q1 Fq4 – Fq3. En d’autres termes, la fonction de mesurage ne conserve pas l’unitĂ© de changement de la douleur, ou encore, la mesure n’est pas mĂ©trique mais seulement ordinale. Calculer une diffĂ©rence entre plusieurs mesures pour quantifier le changement de la douleur, c’est-Ă -dire connaĂźtre la quantitĂ© de changement de douleur, est une chose vaine cf. Bachelard, 1938/1983. Les hauteurs lues sur l’échelle de douleur indiquent seulement le sens positif ou nĂ©gatif du changement de la douleur. D’oĂč la question suivante que faut-il pour que la diffĂ©rence entre deux mesures ait une signification quantitative, c’est-Ă -dire qu’on puisse rĂ©fĂ©rer Ă  une unitĂ© de douleur ? En d’autres termes, que faut-il pour que le taux d’accroissement dy/dq soit une constante positive ? Il faut et il suffit que la fonction de mesurage soit une fonction affine, c’est-Ă -dire du type Fq = aq + b, avec a > 0. En effet, quels que soient q1 et q2 distincts, [Fq2 – Fq1]/q2 – q1 = a Fq2 – Fq1 = aq2 – aq1 pour tout q Fq = aq + b. Les mesures obtenues par une fonction de mesurage affine conservent les intervalles de quantitĂ©s de la grandeur mesurĂ©e, c’est pourquoi on les appelle des mesures d’intervalle cf. 40a. Enfin, les mesures sont-elles additives ? Autrement dit, quels que soient q1 et q2, a-t-on Fq1 + Fq2 = Fq1 + q2 ? Si F est linĂ©aire, ie., Fq = aq, ce qui correspond Ă  ce qu’on appelle une Ă©chelle de ratio, F est additive pour tous q1 et q2, Fq1 + q2 = aq1 + q2 = aq1 + aq2 = Fq1 + Fq2. Par exemple, les mesures de tempĂ©rature effectuĂ©es Ă  l’aide d’un thermomĂštre en degrĂ©s Celsius ne sont pas additives parce que b, dans l’équation de la fonction affine de mesurage, n’est pas nul quand on lit 0°, la tempĂ©rature n’est pas nulle. Si F est additive et continue, elle est linĂ©aire preuve que m’a expliquĂ©e Julien Labetaa. 3. ConsĂ©quences Si, lorsqu’on demande Ă  quelqu’un d’indiquer l’intensitĂ© de sa douleur en utilisant une Ă©chelle de douleur, on veut interprĂ©ter ses rĂ©ponses comme des mesures, il faut admettre que toute rĂ©ponse dĂ©pend de la quantitĂ© de douleur instantanĂ©e via une fonction de mesurage, dont on ignore la nature. Si on veut considĂ©rer que la mesure effectuĂ©e est quantitative, il faut admettre que cette fonction est affine Ă©chelle d’intervalle ou linĂ©aire Ă©chelle de ratio. Toutes ces suppositions sont invraisemblables si on admet que la personne rĂ©pond non pas machinalement mais selon ce qu’elle veut, quand bien mĂȘme sa volontĂ© nous demeure inaccessible. Au lieu de fonder son interprĂ©tation de la rĂ©ponse sur des arguments psychomĂ©triques ou mĂ©trologiques dont la plausibilitĂ© est douteuse, le psychologue peut plutĂŽt considĂ©rer cette rĂ©ponse comme un acte de langage, qui implique l’intentionnalitĂ© des interlocuteurs plongĂ©s dans un champ de significations possibles. Si, par exemple, la personne Ă©nonce “7 cm” hier et “6 cm” aujourd’hui, il est possible qu’elle dise “j’ai un peu moins mal aujourd’hui qu’hier” dans le langage du clinicien qui la fait s’exprimer par dĂ©placements du curseur de l’échelle. La sagesse philosophique de Bachelard 1938/1983 peut ĂȘtre utile au psychologue Mesurer exactement un objet fuyant ou indĂ©terminĂ©, mesurer exactement un objet fixe et bien dĂ©terminĂ© avec un instrument grossier, voilĂ  deux types d’occupations vaines que rejette de prime abord la discipline scientifique. p. 213 RĂ©fĂ©rence Bachelard, G. 1983. La formation de l’esprit scientifique. Paris Vrin. PremiĂšre Ă©dition en 1938

Depuissa crĂ©ation en 2004, la Fondation APICIL a accompagnĂ© plus de 800 projets sur l’ensemble du territoire français : projets de recherche, projets pilotes, formations, information et sensibilisation. La Fondation APICIL a choisi de soutenir les associations et les professionnels actifs et audacieux, qui Ɠuvrent au plus prĂšs des
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Until recently, Karen utilized her nursing education and management skills as the Manager of the Prostate & Uro-Oncology Clinical Trial Unit led by Dr. Neil Fleshner. During this period, she was actively involved in the oversight of research team members and their clinical trial patients in addition to grant-writing and participation on multiple clinical research committees. She currently supports the physician assistant and/or nurse-led ADT Injection Clinic for Toronto Urology Associates, acts as a senior consultant for the Uro-oncology Clinical Research team at The Princess Margaret and sits on ad hoc Nurse Consultancy Boards for pharmaceutical companies involved in delivering and developing prostate cancer therapies. Karen has co-authored over 35 peer-reviewed publications and has been an invited presenter numerous times, focusing primarily on quality of life issues experienced by men undergoing prostate cancer therapy. Karen is an avid reader, a music and cat lover and mother of three grown daughters.
Elleparticipe Ă  la construction, dans notre cerveau, de cartes des diffĂ©rentes parties de notre corps au travers de leurs mouvements. L’ensemble de ces cartes, constituant une image mentale de notre corps, est appelĂ© schĂ©ma corporel. Comprendre la proprioception, c’est donc comprendre son rĂŽle dans l’élaboration de ces cartes Ce goniomĂštre plastique Ă  360° comporteune Ă©chelle d'Ă©valuation de la suffit de dĂ©placer le curseur sur l'undes 5 niveaux de la douleur par votre 20 x l. 4,5 x ep 0,7 cm

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AffinerImagesPhotosIllustrationsVectorielsVidĂ©osToutEssentialsDes images de tous les joursSignatureContenu exclusifAfficher les vidĂ©os de Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurParcourez 91 illustrations et vectoriels libres de droits disponibles de Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleur ou lancez une nouvelle recherche pour dĂ©couvrir plus d’images et vectoriels d’ cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de douleur Ă©chelle de notes tableau - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurDouleur Ă©chelle de notes tableauillustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de carte d’échelle de douleur horizontal - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurCarte d’échelle de douleur horizontalillustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de graphique d'effort ou illustration d'Ă©chelle de douleur - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurGraphique d'effort ou illustration d'Ă©chelle de douleurillustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de conception d’illustration vectorielle Ă  l’échelle de la douleur comparative. ache mĂštre - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurConception d’illustration vectorielle Ă  l’échelle de la douleur...illustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de tableau des visages-douleur Ă©chelle. - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurTableau des visages-douleur cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de Ă©chelle de douleur ou tableau de compteur de mal dans les icĂŽnes de visage plat vecteur isolĂ© sur le blanc. - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurÉchelle de douleur ou tableau de compteur de mal dans les icĂŽnes...illustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de Ă©chelle horizontale de mesure de la douleur - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurÉchelle horizontale de mesure de la douleurillustrations, cliparts, dessins animĂ©s et icĂŽnes de diffĂ©rentes mĂ©thodes d’épilation. rasoir, crĂšme dĂ©pilatoire, Ă©plilateur, cire et laser. types d’épilation avec des actions de chronologie [converti] - Ă©chelle d'Ă©valuation de la douleurDiffĂ©rentes mĂ©thodes d’épilation. 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\n \n\n \ncommander une echelle de la douleur
LEVA de la douleur est une mesure unidimensionnelle de l'intensitĂ© de la douleur, qui a Ă©tĂ© largement utilisĂ©e dans diverses populations adultes. Échelle de douleur analogue (EVA). Lundi au vendredi - 08h30 Ă  16h30 (HNE) auteur Disabled World Contact Date de Publication originale 2016-05-20 Mise Ă  jour – Date rĂ©visĂ©e 2020-03-12 Synopsis et points clĂ©s diagramme de L’échelle de la douleur et tableau qui comprend une explication de chacun des niveaux de douleur classĂ©s d’un Ă  dix.i l’une des choses les plus difficiles Ă  propos de la douleur chronique est que vous seul savez Ă  quel point votre douleur est grave., Notre Ă©chelle de douleur diagramme et tableau comprend une explication de chacun des niveaux de douleur qui peuvent vous aider Ă  mieux expliquer aux autres la douleur que vous ressentez. la Douleur est mĂ©diĂ©e par des fibres nerveuses qui transportent les impulsions de douleur au cerveau
 rĂ©sumĂ© principal La douleur est dĂ©finie comme une sensation dĂ©clenchĂ©e dans le systĂšme nerveux. La douleur peut ĂȘtre vive ou terne. Il peut aller et venir, ou il peut ĂȘtre constant. la douleur est mĂ©diĂ©e par des fibres nerveuses spĂ©cifiques qui transportent les impulsions de douleur au cerveau oĂč leur apprĂ©ciation consciente peut ĂȘtre modifiĂ©e par de nombreux facteurs., la Douleur peut ĂȘtre utile pour diagnostiquer un problĂšme. Sans douleur, vous pourriez vous blesser sĂ©rieusement sans le savoir, ou vous pourriez ne pas rĂ©aliser que vous avez un problĂšme mĂ©dical qui nĂ©cessite un traitement. Une fois que vous prenez soin du problĂšme, la douleur disparaĂźt gĂ©nĂ©ralement. Cependant, parfois, la douleur dure des semaines, des mois ou mĂȘme des annĂ©es. Ceci est appelĂ© la douleur chronique. Parfois, la douleur chronique est due Ă  une cause continue, comme le cancer ou l’arthrite., les types de douleur comprennent douleur psychogĂšne Ă©galement appelĂ©e psychalgie ou douleur somatoforme, est une douleur physique causĂ©e, augmentĂ©e ou prolongĂ©e par des facteurs mentaux, Ă©motionnels ou comportementaux. Maux de tĂȘte, maux de dos ou maux d’estomac sont quelques-uns des types les plus courants de douleur psychogĂšne. Douleur fantĂŽme la sensation de douleur d’un membre ou d’un organe qui a Ă©tĂ© perdu ou dont une personne ne reçoit plus de signaux physiques. La douleur du membre fantĂŽme est une expĂ©rience presque universellement rapportĂ©e par les amputĂ©s et les tĂ©traplĂ©giques. La douleur fantĂŽme est une douleur neuropathique., douleur aiguĂ« La douleur qui survient rapidement peut ĂȘtre sĂ©vĂšre, mais dure relativement peu de temps. Contrairement Ă  la douleur chronique. La douleur aiguĂ« sert d’avertissement de maladie ou de menace pour le corps. douleur chronique dĂ©finie comme une douleur qui persiste plus longtemps que le cours temporel de la guĂ©rison naturelle, associĂ©e Ă  un type particulier de processus de blessure ou de maladie., La douleur chronique nuit Ă  la capacitĂ© de diriger l’attention, en particulier par rapport aux pairs avec une faible intensitĂ© ou pas de douleur chronique, les personnes souffrant de douleur chronique de haute intensitĂ© ont considĂ©rablement rĂ©duit la capacitĂ© d’effectuer des tĂąches exigeantes en attention. l’une des choses les plus difficiles Ă  propos de la douleur chronique est que vous seul savez Ă  quel point la douleur est mauvaise. Il n’y a pas de tests qui rĂ©vĂšlent combien vous souffrez. Il n’y a souvent aucun signe extĂ©rieur montrant Ă  quel point une personne souffre., Une Ă©chelle de douleur mesure l’intensitĂ© de la douleur d’une personne et est basĂ©e sur des donnĂ©es d’auto-Ă©valuation, d’observation comportementale ou physiologiques. Diverses Ă©chelles de douleur sont disponibles pour les nouveau-nĂ©s, les nourrissons, les enfants, les adolescents, les adultes, les personnes ĂągĂ©es et les personnes dont la communication est altĂ©rĂ©e. Les Ă©valuations de la douleur sont souvent considĂ©rĂ©es comme » le 5Ăšme signe Vital., » Le dĂ©pistage universel de la douleur est une pratique de plus en plus courante, en grande partie en raison de l’exigence de la Commission mixte sur L’accrĂ©ditation des organismes de santĂ© JCAHO selon laquelle les hĂŽpitaux et les cliniques accrĂ©ditĂ©s doivent Ă©valuer systĂ©matiquement tous les patients pour la douleur. Le dĂ©pistage de la douleur vise Ă  amĂ©liorer la qualitĂ© de la prise en charge de la douleur en identifiant systĂ©matiquement les patients souffrant de douleur en milieu clinique. tableau de L’échelle de douleur le Personnel militaire et les anciens combattants peuvent ĂȘtre mieux adaptĂ©s Ă  l’aide de L’échelle D’évaluation de la douleur de la DĂ©fense et des Anciens Combattants DVPRS 2.,0-un outil d’évaluation de la douleur utilisant une Ă©chelle de notation, des descripteurs de mots, un code couleur, des expressions faciales imagĂ©es qui correspondent aux niveaux de douleur. le tableau de base de l’échelle de douleur ci-dessous fournit quelques exemples des diffĂ©rents niveaux qui dĂ©finissent l’échelle de douleur de 0 Ă  10. Ă©chelle de douleur Comparative de 0 Ă  10 tableau D’évaluation de l’échelle de douleur imprimable qui peut ĂȘtre imprimĂ© et utilisĂ© pour que les gens et les enfants puissent indiquer le niveau de douleur actuel qu’ils ressentent., Pas de Douleur Pas de douleur icĂŽneNiveau de Douleur 0 Pas de douleur, vous vous sentez parfaitement normal. Mineure Niveaux de Douleur une LĂ©gĂšre douleur icĂŽne Mineure niveaux de douleur en gĂ©nĂ©ral, ne pas interfĂ©rer avec la plupart des activitĂ©s de jour en jour. Capable de s’adapter Ă  la douleur psychologiquement et avec des mĂ©dicaments ou des dispositifs tels que des coussins., niveau de douleur 1 le niveau de douleur un signifie une douleur trĂšs lĂ©gĂšre Ă  peine perceptible, comme une piqĂ»re de moustique ou une dĂ©mangeaison d’herbe Ă  puce. La plupart du temps, vous ne pensez jamais Ă  la douleur. niveau de douleur 2 le niveau de douleur deux est une douleur mineure inconfortable, comme pincer lĂ©gĂšrement le pli de la peau entre le pouce et le premier doigt avec l’autre main, en utilisant les ongles. Les gens peuvent rĂ©agir diffĂ©remment Ă  cet autotest., niveau de douleur 3 le niveau de douleur trois est une douleur tolĂ©rable, mais trĂšs perceptible, comme une coupure accidentelle, un coup au nez provoquant un nez ensanglantĂ© ou un mĂ©decin qui vous fait une injection. La douleur n’est pas si forte que vous ne pouvez pas vous y habituer. Finalement, la plupart du temps, vous ne remarquez pas la douleur, que vous sont adaptĂ©s. la Douleur ModĂ©rĂ©e Niveaux la douleur ModĂ©rĂ©e icĂŽne la douleur ModĂ©rĂ©e niveaux d’interfĂ©rer avec les activitĂ©s quotidiennes., Ces niveaux de douleur nĂ©cessitent gĂ©nĂ©ralement des changements de style de vie, mais vous pouvez rester indĂ©pendant, cependant, vous ĂȘtes incapable de vous adapter Ă  la douleur. niveau de douleur 4 le niveau de douleur quatre est une douleur forte et profonde pĂ©nible, comme un mal de dents Moyen, la douleur initiale d’une piqĂ»re d’abeille, ou un traumatisme mineur Ă  une partie du corps, comme le fait de se coincer l’orteil trĂšs fort. Si fort que vous remarquez la douleur tout le temps et ne pouvez pas vous adapter complĂštement., Ce niveau de douleur peut ĂȘtre simulĂ© en pinçant le pli de la peau entre le pouce et le premier doigt avec l’autre main, en utilisant les ongles et en serrant trĂšs fort. Notez comment la douleur simulĂ©e est initialement perçante mais devient terne aprĂšs cela. niveau de douleur 5 le niveau de douleur cinq est une douleur forte, profonde et perçante trĂšs pĂ©nible, telle qu’une entorse Ă  la cheville lorsque vous vous tenez mal ou une lĂ©gĂšre douleur au dos. Non seulement vous remarquez la douleur tout le temps, vous ĂȘtes maintenant si prĂ©occupĂ© par sa gestion que votre mode de vie normal est rĂ©duit., Les troubles temporaires de la personnalitĂ© sont frĂ©quents. la Douleur au Niveau 6 la Douleur au niveau de six est une douleur intense qui est fort, profond et perçant. La douleur est si forte qu’elle semble dominer partiellement vos sens, vous obligeant Ă  penser un peu mal. À ce stade, vous commencez Ă  avoir du mal Ă  occuper un emploi ou Ă  maintenir des relations sociales normales., Comparable Ă  un mal de tĂȘte non migraineux combinĂ© Ă  plusieurs piqĂ»res d’abeilles, ou Ă  un mal de dos niveaux de douleur sĂ©vĂšres icĂŽne de douleur sĂ©vĂšre niveaux de douleur sĂ©vĂšres, ce qui signifie que vous ĂȘtes incapable de Le patient est considĂ©rĂ© comme handicapĂ© et incapable de fonctionner indĂ©pendamment. Niveau de la Douleur 7 niveau de Douleur sept se compose de trĂšs intense douleur., À peu prĂšs la mĂȘme chose que le niveau 6, sauf que la douleur domine complĂštement vos sens, vous obligeant Ă  penser de maniĂšre non claire environ la moitiĂ© du temps. À ce stade, vous ĂȘtes effectivement handicapĂ© et ne pouvez souvent pas vivre seul. Comparable Ă  une migraine moyenne. une douleur TrĂšs sĂ©vĂšre icĂŽneNiveau de la Douleur 8 niveau de Douleur huit est horrible douleur. La douleur que vous ressentez est si intense que vous ne pouvez plus penser clairement et que vous avez souvent subi un changement de personnalitĂ© sĂ©vĂšre si la douleur est prĂ©sente depuis longtemps., Le Suicide est souvent envisagĂ© et parfois essayĂ©. Comparable Ă  l’accouchement ou Ă  un vrai mal de migraine. niveau de douleur 9 le niveau de douleur neuf est une douleur atroce, si intense que vous ne pouvez pas la tolĂ©rer et exiger des analgĂ©siques ou une intervention chirurgicale, quels que soient les effets secondaires ou les risques. Si cela ne fonctionne pas, le suicide est frĂ©quent car il n’y a plus de joie dans la vie. Comparable au cancer de la gorge. une douleur Terrible icĂŽneNiveau de la Douleur 10 niveau de la Douleur de dix moyens inimaginables de la douleur., Ce niveau de douleur est si intense que vous allez perdre connaissance sous peu. La plupart des gens n’ont jamais connu ce niveau de douleur. Ceux qui ont subi un accident grave, comme une main Ă©crasĂ©e, et ont perdu conscience Ă  la suite de la douleur et non de la perte de sang, ont connu le niveau 10. pour Mesurer la Douleur la tolĂ©rance Ă  la Douleur est considĂ©rĂ© comme le niveau maximal de la douleur d’une personne est en mesure de tolĂ©rer sans s’évanouir. La tolĂ©rance Ă  la douleur est diffĂ©rente du seuil de douleur » qui est le point oĂč la douleur commence Ă  ĂȘtre ressentie., Le Seuil de douleur seuil de douleur est le point le long d’une courbe de perception croissante d’un stimulus auquel la douleur commence Ă  ĂȘtre ressentie. Les mesures du seuil de douleur comprennent la pression Ă  laquelle le son devient douloureux pour un auditeur est appelĂ©e pression du seuil de douleur ». La tempĂ©rature Ă  laquelle la chaleur devient douloureuse pour une personne est connue sous le nom de seuil de douleur thermique ». Qu’est-ce Qu’un DolorimĂštre? La DolorimĂ©trie a Ă©tĂ© dĂ©finie comme la mesure de la sensibilitĂ© Ă  la douleur ou de l’intensitĂ© de la douleur »., Un dolorimĂštre est un instrument utilisĂ© pour mesurer le seuil de douleur et la tolĂ©rance Ă  la douleur. Les dolorimĂštres appliquent une pression constante, de la chaleur ou une stimulation Ă©lectrique Ă  une zone. Parfois, la pression appliquĂ©e utilise un objet contondant, ou en augmentant la pression de l’air sur une zone du corps,et parfois en appuyant un instrument tranchant contre le corps afin de dĂ©placer une jointure, t ou une autre partie du corps, pour dĂ©terminer le niveau de chaleur, de pression, de courant Ă©lectrique ou la quantitĂ© de mouvement produit une sensation de douleur. Plusieurs types de dolorimĂštre diffĂ©rents ont Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ©s., Un dolorimĂštre connu sous le nom de PalpomĂštre sonique a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© Ă  l’UniversitĂ© de Victoria en Colombie-Britannique, au Canada. Le PalpomĂštre sonique utilise les ultrasons et la technologie informatique pour automatiser la technique de palpation afin de dĂ©terminer la sensibilitĂ© d’une zone du corps du patient. quelles sont les choses les plus douloureuses que vous puissiez vivre?,la Stimulation du cordon Al rĂ©duit la douleur chronique aspect Ă©motionnel Ohio State University Wexner Medical Center 2016/03/22 5 La cafĂ©ine peut aider Ă  rĂ©duire les douleurs articulaires et autres Disabled World 2014/06/17 6 syndrome douloureux rĂ©gional complexe CRPS Ă©tude Insights UniversitĂ© de Bath 2017/07/10 7 douleur un Ă©vĂ©nement Progressif multicouche Max-Planck-Gesellschaft 2016/03/25 important ‱ disabled WORLD est strictement un site web de nouvelles et d’information fourni Ă  titre d’information gĂ©nĂ©rale uniquement et ne constitue pas un avis mĂ©dical., Les documents prĂ©sentĂ©s ne sont en aucun cas destinĂ©s Ă  remplacer les soins mĂ©dicaux professionnels dispensĂ©s par un praticien qualifiĂ©, et ils ne doivent pas non plus ĂȘtre interprĂ©tĂ©s comme tels. Toute offre ou publicitĂ© de tiers sur ne constitue pas une approbation par Disabled World. Veuillez nous signaler des informations obsolĂštes ou inexactes. la Page Citation Commander Version numĂ©rique. Tordre la douleur . AndrĂ© Bucher “Un roman fort, Ă©crit d’une plume incandescente qui raconte la vie de personnages en proie Ă  de douloureuses aventures intĂ©rieures et qui affrontent leurs dĂ©mons en un huis clos fascinant.” Alain Bosmans, Le DauphinĂ© libĂ©rĂ©. Ce qu’en pensent les libraires : “Entre ronds-points et montagne, accident, May 3, 2022 0 minutes À la diffĂ©rence de l’hypertension ou du diabĂšte, aucune You're reading a preview, sign up to read your free monthRelated InterestsPainMedical SpecialtiesClinical MedicineEpidemiologyMedicineMore from Top SantĂ© FranceTop SantĂ© France2 min readChemistry6 Soins Contre Les Coups De SoleilPourquoi le soleil brĂ»le-t-il mĂȘme s’il ne chauffe pas toujours fort ? 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