Le27/08/2022. La Starteuf c'est l'Ă©vĂšnement de la rentrĂ©e 2022 Ă  Reims avec Tcheba Djibril CissĂ©, DJ Abdel, Big Ali, DJ Ned, et Doc GynĂ©co ! Un line up iconique pour une ambiance survoltĂ©e ! manifestations culturelles autour de Reims Ă©vĂ©nements dans le dĂ©partement Marne Septembre Musical de l'Orne - Voces Novae. Concert, Musique classique SAP-EN-AUGE 61470 Le Terre de lĂ©gende et d’Histoire, la Bretagne a su prĂ©server de nombreux vestiges hĂ©ritĂ©s des civilisations du passĂ©. La sĂ©quence nĂ©olithique 5 000 ans Ă  2 500 ans avant notre Ăšre s’y trouve fortement reprĂ©sentĂ©e par une concentration mĂ©galithique qui n’en finit pas d’étonner. Des architectures simples aux plus complexes, le visiteur reste dans l’émerveillement face Ă  la volontĂ© et au travail rĂ©alisĂ© par ces communautĂ©s dĂ©jĂ  parfaitement structurĂ©es. La Bretagne puise son identitĂ© culturelle dans l’histoire des hommes et dans la variĂ©tĂ© de son palĂ©o-environnement. Passant de la lande sĂ©vĂšre aux douces bordures littorales, elle offre des paysages hospitaliers rythmĂ©s par une gĂ©ologie diversifiĂ©e. Une lente installation DĂ©noncĂ©s par la prĂ©sence d’un outillage lithique assez fruste choppers et chopping-tools, les premiers hominidĂ©s visitent la rĂ©gion environ 650 000 ans avant notre Ăšre. Depuis lors, Ă©voluant au rythme des glaciations Mindel, Riss et WĂŒrm , ces communautĂ©s premiĂšres passent d’une errance en quĂȘte de nourriture Ă  un nomadisme centrĂ© sur la chasse organisĂ©e. C’est seulement Ă  partir du dĂ©but du VIe millĂ©naire avant que l’agriculture et l’élevage fixent les clans sur des territoires dĂ©finis. DĂ©finition d’un terroir Choisissant en fonction des ressources naturelles, les communautĂ©s s’attribuent un espace identifiĂ© par des Ă©lĂ©ments topographiques cours d’eau, lignes de crĂȘtes, accidents gĂ©ologiques, etc.. Afin d’assurer sa production, l’homme ouvre le paysage. Son habitat regroupĂ© n’est jamais trĂšs Ă©loignĂ© des points d’eau. Sur les sommets environnants, il construit de grands monuments funĂ©raires. Entre ces espaces dĂ©diĂ©s Ă  la vie pour le premier et Ă  la mort pour le second, il profite des disponibilitĂ©s gĂ©ologiques pour dresser des champs de bien l’association de ces trois espaces distincts qui dĂ©finit un territoire les alĂ©as du temps et quelques rĂ©amĂ©nagements fonciers destructeurs, la multiplication de ces vestiges, encore parfaitement visibles en Bretagne, permet un aperçu de la rĂ©partition du peuplement de ces premiĂšres communautĂ©s d’éleveurs/agriculteurs. Une architecture en Ă©volution Apparu sur la pĂ©ninsule bretonne vers 5000 avant le NĂ©olithique se dĂ©couvre par la prĂ©sence d’un mĂ©galithisme aux architectures variĂ©es. Contrairement Ă  toute logique Ă©volutive, les constructions sont rapidement marquĂ©es par le gigantisme. Les grandes sĂ©pultures collectives que sont les cairns, comme les menhirs plantĂ©s 18,5 m pour le grand menhir brisĂ© Locmariaquer, atteignent des masses et des volumes considĂ©rables. Puis, en se rĂ©duisant, leur architecture se modifie, alors que leur nombre se multiplie durant les 3 000 annĂ©es de cette pĂ©riode. DĂšs l’avĂšnement de la mĂ©tallurgie Âge du Bronze vers 2200 avant le mĂ©galithisme est abandonnĂ© par une nouvelle sociĂ©tĂ© Ă  l’organisation pyramidale plus un intĂ©rĂȘt sur le phĂ©nomĂšne mĂ©galithique c’est entreprendre une approche des modes de pensĂ©e et de raisonnement de ces populations. Le temps des cairns DĂšs les premiĂšres sĂ©dentarisations les hommes s’engagent dans l’amĂ©nagement du monde de leurs morts. PlacĂ© sur un point Ă©levĂ©, il est situĂ© hors des lieux de vie. Ces sĂ©pultures collectives se prĂ©sentent sous la forme de grands cairns scellant plusieurs chambres funĂ©raires. En bĂątissant, le dos Ă  la mer, une nĂ©cropole sur le promontoire de Barnenez en PlouĂ©zoch 29, la communautĂ© marque ostensiblement sa vĂ©nĂ©ration et sa dĂ©fĂ©rence pour ses dĂ©funts. Les diffĂ©rents espaces sĂ©pulcraux sont englobĂ©s dans un long tertre tumulaire construit en deux phases. Avec ses 75 m de longueur pour une largeur de 22 m, la masse du monument pouvait dĂ©passer 6 m de hauteur. Cette forme de construction prĂ©sente dans tout le grand ouest se retrouve tout le long de la bande littorale bretonne, mais est aussi signalĂ©e par quelques rĂ©alisations identiques Ă  l’intĂ©rieur des terres, en bordure du rĂ©seau hydrographique, comme le cairn de Ty Floch en Saint-Thois 29. Puis rĂ©duisant sensiblement leur volume, les cairns accueillent des chambres funĂ©raires Ă©voluant selon les lieux et le matĂ©riau disponible. Sur le site de Larcuste Ă  Colpo 56, l’un des deux cairns compte six chambres rĂ©parties de part et d’autre d’un couloir d’accĂšs. Dans d’autres cas on voit apparaĂźtre des chambres transeptĂ©es, comme au Cruguellic en PlƓmeur 56, ou Ă  cellules compartimentĂ©es ManĂ©-Croc’h en Erdeven, 56. Le cairn de Gavrinis commune de Larmor-Baden, 56, avec toutes ses pierres gravĂ©es, constitue un monument exceptionnel pour cette pĂ©riode. Le temps des allĂ©es couvertes Ces grandes tombes collectives progressivement dĂ©laissĂ©es, sont remplacĂ©es par des allĂ©es couvertes parmi lesquelles viendront s’intercaler des dolmens Ă  couloir coudĂ© ou Ă  chambre latĂ©rale. Ce type de constructions s’étend de l’embouchure de la Loire Ă  celle du Blavet. On peut citer comme exemple le dolmen de Kernours au Bono 56 ou encore celui de GoĂ«rem sur la presqu’üle de GĂąvres 56.Les allĂ©es couvertes se prĂ©sentent comme un espace funĂ©raire allongĂ© dont l’entrĂ©e est matĂ©rialisĂ©e par un rĂ©trĂ©cissement. Dans quelques cas une chambre ouverte la cella est amĂ©nagĂ©e au dos de la dalle de chevet. Construit en dalles de granite, micaschiste ou schiste, l’espace funĂ©raire est couvert de plusieurs grandes tables de pierre. L’ensemble est inclus dans un tertre tumulaire parfois limitĂ© par un pĂ©ristyle de petites dalles particularitĂ©s se remarquent de temps Ă  autre. On peut signaler l’imposant monument de la Roche-aux-FĂ©es en EssĂ© 35 qui appartient Ă  la catĂ©gorie des dolmens angevins Ă  portique. Les Tablettes de Cournon 56 sont les restes d’un monument du mĂȘme type. Des menhirs gigantesques aux champs de menhirs Entre les lieux d’habitat et les espaces dĂ©diĂ©s au funĂ©raire, les menhirs trouvent souvent leur place Ă  proximitĂ© immĂ©diate des affleurements gĂ©ologiques. Cependant, comme pour dĂ©roger Ă  cette rĂšgle, quelques exemples parmi les plus anciens ensembles de pierres levĂ©es rĂ©sultent de dĂ©placements et manutentions de masses imposantes sur de longues distances. OrientĂ© selon un axe nord/sud, l’alignement voisin de la Table des Marchand en Locmariaquer 56, aujourd’hui dĂ©truit, Ă©tait constituĂ© d’au moins dix-sept monolithes. Le gigantisme et l’orientation de cette file de menhirs sont significatifs des constructions du dĂ©but du NĂ©olithique. Trois autres grosses masses monolithiques sont encore visibles sur le territoire de cette commune. D’autres grands menhirs sont prĂ©sents dans le FinistĂšre, celui de Kerloas en Plouarzel, ou en Ille-et-Vilaine, comme celui du Champ-Dolent prĂšs de constructeurs de mĂ©galithes entreprennent ensuite d’ériger des champs de menhirs qui constituent une autre forme de appliquĂ©s sur les lignes gĂ©ologiques, les grands ensembles se multiplient sur le massif breton. Les plus significatifs suivent l’anticlinal sud de la Bretagne, orientĂ© proche d’un axe est/ouest, et se dĂ©veloppent sur les communes de la TrinitĂ©-sur-Mer, Carnac et Plouharnel 56. Les ensembles de pierres levĂ©es se retrouvent en tous lieux. Pour exemple on peut citer Monteneuf les Pierres droites, Languidic Kersolan en Morbihan ; Saint-Just Cojoux, Langon les Demoiselles, LandĂ©an le cordon des Druides en Ille-et-Vilaine ; Camaret-sur-Mer Lagatjar, Plomeur Kerfland en FinistĂšre ; Pleslin-Trigavou les alignements des Rochers en CĂŽtes-d’Armor. Quel sens donner aux menhirs ? Ces amĂ©nagements de pierres levĂ©es se sont dĂ©veloppĂ©s et ont Ă©voluĂ© sur plusieurs millĂ©naires pour certains. N’étant pas clairement liĂ©s au funĂ©raire, ils semblent vouloir marquer des Ă©vĂ©nements importants pour les communautĂ©s nĂ©olithiques de tradition orale. L’art rupestre vu sur certains de ces monuments reste un message aujourd’hui encore mal compris. Leur orientation plus dĂ©pendante des ressources gĂ©ologiques locales que d’une volontĂ© humaine les Ă©carte des interprĂ©tations astrales. Un autre type d’organisation lithique regroupe les enceintes mĂ©galithiques en forme d’ellipse ou de quadrilatĂšre autrefois appelĂ©es cromlechs. Ces monuments, qui apparaissent dans la seconde partie du NĂ©olithique, livrent trĂšs peu d’informations sur leur fonction. Sont-ils en relation avec le systĂšme astral ? Sont-ils liĂ©s au funĂ©raire ? Les quelques petits coffres cinĂ©raires, associĂ©s Ă  la double enceinte prĂ©sente sur l’ülot d’Er Lannic dans le golfe du Morbihan, sont trop marginaux pour apporter une rĂ©ponse. Quelles que soient les architectures et les fonctions de ces monuments lithiques, leur nombre ainsi que leur omniprĂ©sence affirment l’existence de communautĂ©s parfaitement structurĂ©es. Suffisamment productrices, les activitĂ©s sĂ©dentaires leurs permettaient l’entreprise de rĂ©alisations marquantes. Celles-ci soulignent, aujourd’hui encore, la forte identitĂ© culturelle des peuples qui ont façonnĂ© la Bretagne. Bibliographie Briard Jacques, Dolmens et Menhirs, Éditions Gisserot, 1990. Briard Jacques, Gautier Maurice, Leroux Gilles, Les MĂ©galithes de Saint-Just, Éditions Gisserot, 1993. Giot Pierre-Roland, L’Helgouac’h Jean, Monnier Jean-Laurent, PrĂ©histoire de la Bretagne, Éditions Ouest-France, 1979. Lecerf Yannick, Les MĂ©galithes de Monteneuf, Éditions Gisserot, 2001. Lecerf Yannick, Les Pierres Droites, RĂ©flexions autour des menhirs, DAO, 1990. Lecerf, La Bretagne prĂ©historique, les peuplements des origines Ă  la conquĂȘte romaine, Skol Vreizh, 2014. Le Roux Charles-Tanguy, Gavrinis, Éditions Gisserot, 1995. Le Roux Charles-Tanguy et Lecerf Yannick, Le grand cairn de Barnenez, mausolĂ©e nĂ©olithique, Éditions du Patrimoine, 2003. Inventaires mĂ©galithes Inventaire des CĂŽtes-d'Armor Locmariaquer le Grand Menhir BrisĂ© d'Er Grah MĂ©galithes du Morbihan MĂ©galithes du Morbihan littoral Ressources pĂ©dagogiques Panorama de l’art Alignements de Carnac un lieu pour les dieux ? Un calendrier solaire ? C'est ce que propose de nous faire dĂ©couvrir le site Panorama de l'art de la Rmn-Grand Palais. Centre monuments nationaux Valise pĂ©dagogique rĂ©alisĂ©e sur les alignements de Carnac Contacts Les alignements de Carnac Service d’action Ă©ducative BP 152 56343 CARNAC TĂ©l 02 97 52 77 95 ou 02 97 52 77 31 Fax 02 97 52 77 96 Contact Jean-Michel BONVALET MusĂ©es MusĂ©e de Carnac Livres enfants Corinne Albaut, Nathalie Muraret, Illustrations Bruno Pilorget, Dolmens et menhirs. Carnac Locmariaquer, 48 p. Jean-Pierre Mohen, Les mĂ©galithes, pierres de mĂ©moire, DĂ©couverte Gallimard, 1998, 176 p. VidĂ©o C’est pas sorcier le nĂ©olithique, un tournant pour l’humanitĂ© Film la vie quotidienne en Bretagne il y a 6000 ans Mythes et mĂ©galithes, film de Ronan PollĂšs, ARTE, 1989 Les alignements mĂ©galithiques de Belz-Kerdruellan Art contemporain
LaPréhistoire est la plus longue période de l'histoire de l'Humanité : environ 3 millions d'années. Elle commence avec l'apparition des premiers hommes, il y a 3 millions d'années. Elle s'achÚve avec l'apparition de l'écriture en Mésopotamie, il y a 5 000 ans (soit - 3 000 avant J.-C.). On connaßt la Préhistoire grùce à des outils
C`est pas sorcier 22 Tautavel l`homme prĂ©historique Le nĂ©olithique cĂŽtĂ© tĂ©lĂ© C ’ E S T PA S S O R C I E R HISTOIRE-GÉOGRAPHIE FRANÇAIS COLLÈGE C’est pas sorcier 22 Tautavel l’homme prĂ©historique Le nĂ©olithique L’écriture de A Ă  Z Vous dĂ©couvrirez dans cette cassette trois Ă©missions au cours desquelles Fred, Sabine et Jamy abordent le thĂšme de la prĂ©histoire. La premiĂšre Ă©mission, Tautavel l’homme prĂ©historique, nous fait dĂ©couvrir les restes et l’habitat d’un de nos lointains cousins mis Ă  jour dans une grotte des PyrĂ©nĂ©es orientales en 1971. L’homme de Tautavel, vieux d’environ 450 000 ans, est un des chaĂźnons de l’évolution qui conduit Ă  l’espĂšce humaine. Il s’inscrit entre les australopithĂšques africains d’il y a 4 millions d’annĂ©es et l’homo sapiens sapiens, en tout point semblable Ă  nous-mĂȘmes, depuis environ 30 000 ans. Les prĂ©sentateurs dĂ©roulent le fil de cette longue histoire en nous expliquant le mode de vie, les performances intellectuelles et les cheminements hors du berceau africain des homo erectus dont l’homme de Tautavel est un reprĂ©sentant europĂ©en. Un long parcours avant d’arriver Ă  notre ancĂȘtre direct l’homme de Cro-Magnon. La deuxiĂšme Ă©mission, Le nĂ©olithique, nous entraĂźne Ă  Carnac oĂč les alignements de pierres dressĂ©es sont les tĂ©moignages encore visibles d’une civilisation qui repose sur l’agriculture et l’élevage. Ces deux activitĂ©s nouvelles, apparues au Moyen-Orient vers 8000 avant notre Ăšre, se diffusent en Europe et dans le reste du monde jusqu’à 2000 avant C’est un bouleversement les hommes deviennent dĂ©sormais producteurs de leur nourriture, ils se sĂ©dentarisent, inventent la cĂ©ramique et transforment la nature ; surtout, leur nombre croĂźt. De vĂ©ritables civilisations apparaissent, avec leurs hiĂ©rarchies sociales et leurs croyances. Les menhirs, dolmens et autres tumulus nous racontent l’ñge de la pierre polie, ultime phase de la prĂ©histoire. Conception F. Courant, J. Gourmaud, S. Ghez RĂ©alisation C. Breton Production Coproduction RIFF International Production/France 3 1998-2000/DurĂ©e totale 1 h 20 min La troisiĂšme Ă©mission, L’écriture de A Ă  Z, nous fait entrer dans l’histoire, puisque cette invention marque la fin de la prĂ©histoire. Entre 3000 et 1500 avant l’écriture apparaĂźt en MĂ©sopotamie, en Égypte et en Chine. Fred nous rĂ©vĂšle les secrets de l’écriture chinoise constituĂ©e d’idĂ©ogrammes qui se combinent et se lisent comme des rĂ©bus. Dans d’autres rĂ©gions du monde, depuis les PhĂ©niciens, c’est l’écriture alphabĂ©tique qui l’a emportĂ© en combinant les lettres et les sons. Jamy et Fred nous racontent aussi l’évolution des techniques d’écriture du calame des SumĂ©riens Ă  l’ordinateur portable. DISCIPLINES, CLASSES ET PROGRAMMES – Histoire, collĂšge, 6e La prĂ©histoire et la naissance de l’écriture. – Français, collĂšge, 6e La naissance de l’écriture. – Éducation aux mĂ©dias, collĂšge, 6e Les formes de communication et d’écriture ; les idĂ©ogrammes. – Physique, collĂšge CapillaritĂ© et gravitĂ©. OBJECTIFS DE LA SÉRIE – Expliquer le monde qui nous entoure, mais aussi les technologies au service de notre vie quotidienne. C’est ainsi qu’à bord de leur gigantesque camion-laboratoire, FrĂ©dĂ©ric Courant et Jamy Gourmaud, les deux dynamiques animateurs de l’émission, nous amĂšnent vers des sites insolites et parfois spectaculaires. – Faire dĂ©couvrir des lieux auxquels on n’a pas toujours accĂšs et nous guider au cƓur du sujet. Ce sont Fred et Jamy, curieux et aventuriers, qui mĂšnent les observations grandeur nature ». – Mettre en Ă©vidence des observations, grĂące Ă  des expĂ©riences simples rĂ©alisĂ©es dans le camion-laboratoire. C’est le rĂŽle de Jamy, Ă©rudit et pĂ©dagogue. – Illustrer de façon claire et ludique des thĂ©ories scientifiques et divers phĂ©nomĂšnes de la nature, grĂące Ă  des expĂ©riences et des maquettes animĂ©es, colorĂ©es et astucieuses. – Comprendre comment ça marche » Ă  chacune des Ă©tapes de ce voyage au cƓur de la science et de la dĂ©couverte. La porte s’ouvre et le tĂ©lĂ©spectateur passe du laboratoire Ă  la rĂ©alitĂ©, de la thĂ©orie Ă  la pratique. – Rencontrer des hommes de terrain spĂ©cialistes, chercheurs, aventuriers, ingĂ©nieurs, sportifs. Leurs interventions viennent complĂ©ter les reportages et les images insolites et inĂ©dites, que nous fait dĂ©couvrir le sympathique duo des jeunes animateurs. – Amener le public Ă  constater que l’on peut aussi apprendre en passant vingt-six minutes divertissantes, et que la science, finalement, c’est pas sorcier ! 2 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . OBJECTIFS DES ÉMISSIONS Ces trois Ă©missions montrent, dans sa diversitĂ© et dans toute son Ă©tendue chronologique, la prĂ©histoire, une pĂ©riode longue de 4 millions d’annĂ©es. Elles insistent sur les Ă©tapes de l’évolution des hominidĂ©s Ă  l’homme moderne en montrant comment cette histoire est le produit d’une longue Ă©volution et de ruptures dues aux modifications de l’environnement. L’arbre gĂ©nĂ©alogique de l’humanitĂ© se compose de multiples rameaux. L’apparition de l’agriculture au nĂ©olithique et l’invention de l’écriture Ă  la fin de cette pĂ©riode sont les deux rĂ©volutions » qui sortent l’homme de la prĂ©histoire et dessinent jusqu’à nos jours les contours du monde moderne. VOCABULAIRE À EXPLIQUER Primates, hominidĂ©s, palĂ©o-anthropologue, choppers, bifaces, chopping tool, grattoirs, NĂ©andertal, Cro-Magnon, Ă©volution, propulseur, nĂ©olithique, tumulus, cunĂ©iformes, hiĂ©roglyphes, idĂ©ogrammes, pictogrammes, calligraphie. MOTS-CLÉS Tautavel l’homme prĂ©historique AustralopithĂšque, homo habilis, homo erectus, homo ergaster, Ă©volution, capacitĂ© crĂąnienne. Le nĂ©olithique Agriculture, Ă©levage, prĂ©dateur, pierre polie, dolmen, menhir, sĂ©dentarisation, rites funĂ©raires. L’écriture de A Ă  Z MĂ©sopotamie, SumĂ©riens, hiĂ©roglyphes, hiĂ©ratique, alphabet, calame, capillaritĂ©, gravitĂ©, plume d’oie, stylo-plume, stylo-bille, Ă©criture braille. Reconnaissance vocale. 3 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . DÉCOUPAGE ET STRUCTURE Tautavel l’homme prĂ©historique 00 min 00 s GĂ©nĂ©rique et dĂ©but de l’émission. 01 min 14 s PrĂ©sentation du village de Tautavel dans les PyrĂ©nĂ©es et de la grotte situĂ©e dans la Caune de l’Arago oĂč fut dĂ©couvert, en 1971, le crĂąne d’un homme prĂ©historique vieux de 450 000 ans. Depuis, Tautavel est devenu un haut lieu de la prĂ©histoire en Europe. 03 min 38 s Jamy situe l’homme de Tautavel dans une frise chronologique retraçant l’histoire de la Terre. Au musĂ©e, Sabine nous montre des crĂąnes d’australopithĂšques et compare leurs caractĂ©ristiques. 05 min 48 s Jamy, Ă  l’aide de maquettes, nous explique l’aventure de Lucy et des australopithĂšques africains. Explications des thĂ©ories sur l’origine africaine de l’humanitĂ©. 09 min 13 s PrĂ©sentation du crĂąne d’un homo habilis, premier hominidĂ© concepteur d’outils et utilisant le langage. Explication de la disparition des australopithĂšques Ă  l’aide de maquettes. 11 min 40 s Apparition de l’homo ergaster ; mieux adaptĂ© Ă  la marche que les autres hominidĂ©s, il quitte l’Afrique. Une carte nous montre son cheminement jusqu’en GĂ©orgie, en Asie et en Europe. À l’issue de cette lente colonisation, on parle d’homo erectus. 13 min 49 s Reconstitution de bifaces fabriquĂ©s par les erectus, domestication du feu. À l’aide de moulages de crĂąnes, Sabine nous explique que l’homme de Tautavel est un erectus Ă©voluĂ© qui prĂ©cĂšde l’homme de NĂ©andertal. 15 min 21 s Jamy explique pourquoi l’Europe est la seule rĂ©gion oĂč l’on a trouvĂ© des restes de l’homme de Tautavel et des nĂ©andertaliens. Description du travail des prĂ©historiens qui reconstituent le mode de vie des hommes prĂ©historiques en interprĂ©tant les restes trouvĂ©s dans les grottes au cours de fouilles mĂ©ticuleuses. 20 min 24 s PrĂ©sentation et fabrication d’un outil nĂ©andertalien, plus Ă©laborĂ© que les prĂ©cĂ©dents. Ces hominidĂ©s pratiquaient la chasse et avaient une pensĂ©e religieuse, comme en tĂ©moignent des sĂ©pultures vieilles de 90 000 ans. 22 minutes 26 DĂ©monstration de l’utilisation d’un propulseur inventĂ© par l’homo sapiens pour les armes de jet. Jamy montre sur une carte la diffusion de l’homo sapiens dans toutes les rĂ©gions du monde. En Europe, il cohabite quelque 4 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . temps avec le NĂ©andertal ; mais mieux adaptĂ© Ă  son environnement, il le supplante. L’homo sapiens, le crĂ©ateur des grottes ornĂ©es, est en tout point semblable Ă  nous-mĂȘmes. Le nĂ©olithique 26 min 00 s GĂ©nĂ©rique et dĂ©but de l’émission. 27 min 31 s PrĂ©sentation des alignements de Carnac, menhirs dressĂ©s par une civilisation du nĂ©olithique, premiers agriculteurs et Ă©leveurs de la prĂ©histoire. 28 min 26 s SchĂ©ma chronologique situant la pĂ©riode nĂ©olithique entre 8 000 et 2 000 avant notre Ăšre. Carte montrant l’aire de diffusion des mĂ©galithes dans le monde et en France. 30 min 22 s Sabine nous entraĂźne dans le parc de Samara prĂšs d’Amiens oĂč ont Ă©tĂ© reconstituĂ©s des habitats nĂ©olithiques. C’est l’occasion de dĂ©couvrir les techniques de construction et l’outillage de pierre polie. 32 min 17 s Avec la sĂ©dentarisation, naissent les premiers villages, au Proche-Orient et en France. L’homme nĂ©olithique invente l’agriculture et produit sa propre nourriture en cultivant des cĂ©rĂ©ales. 33 min 35 s Jamy nous explique les conditions climatiques qui ont favorisĂ© la naissance de l’agriculture dans le monde. Le blĂ©, apparu au Moyen-Orient, se rĂ©pand en Europe par la MĂ©diterranĂ©e et le Danube. GrĂące Ă  l’agriculture, l’homme transforme la nature, amĂ©liore les plantes, dĂ©friche et transforme le paysage. 36 min 04 s Sabine fait cuire une galette de cĂ©rĂ©ales et nous explique que la cĂ©ramique est une grande invention du nĂ©olithique qui permet de faire cuire et conserver la nourriture. Images de poteries. 37 min 33 s GrĂące Ă  des maquettes, Jamy nous explique les dĂ©buts de l’élevage et la transformation des animaux, du sanglier au cochon, du mouflon au mouton et de l’auroch Ă  la vache. Le chien puis le cheval sont domestiquĂ©s. 39 min 26 s Au parc de Samara, Sabine nous prĂ©sente une reconstitution de vĂȘtements portĂ©s au nĂ©olithique ainsi que les outils et techniques de fabrication. Reconstitution de l’hibernatus nĂ©olithique retrouvĂ© en 1991 dans un glacier italien. 41 min 43 s ExpĂ©riences d’archĂ©ologie expĂ©rimentale, reconstitution des techniques de dĂ©placement et de levage des menhirs Ă  l’aide de rondins et de chĂšvres. HypothĂšses sur la signification des alignements de Carnac ou des Stonehenge. 5 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . 45 min 06 s Les dolmens sont les restes de tumulus. Jamy nous explique avec une maquette la construction d’une de ces tombes collectives. Explication de la construction du tumulus de Gavrinis, dans le golfe du Morbihan. Visite du lieu et Ă©tude des dĂ©cors qui ornent l’intĂ©rieur. 51 min 02 s Ces monuments mĂ©galithiques, construits avec soin, tĂ©moignent de la pensĂ©e religieuse des hommes du nĂ©olithique. 52 min 33 s Jamy nous prĂ©sente une invention l’écriture, qui allait bouleverser la vie des hommes du nĂ©olithique et les faire entrer dans l’histoire. L’écriture de A Ă  Z 54 min 00 s GĂ©nĂ©rique et dĂ©but de l’émission. Jamy calligraphie des idĂ©ogrammes. 55 min 13 s Fred et Jamy nous parlent de la naissance de l’écriture en MĂ©sopotamie. Fred dessine sur une tablette d’argile les signes qui signifient bƓuf et maison en sumĂ©rien. Il montre l’évolution de cette Ă©criture grĂące aux poinçons de roseaux. Jamy nous explique l’origine et la forme des trois plus anciennes Ă©critures le cunĂ©iforme Ă  Sumer, les hiĂ©roglyphes en Égypte et les idĂ©ogrammes en Chine. 57 min 43 s Les signes prĂ©historiques des grottes ornĂ©es ne sont pas une Ă©criture ; celle-ci commence avec les tablettes sumĂ©riennes, rĂ©servĂ©es Ă  des textes administratifs ou religieux. 58 min 36 s Fred, dans un dĂ©cor chinois traditionnel, nous explique l’écriture chinoise. Les caractĂšres se prononcent diffĂ©remment selon les dialectes mais s’écrivent de la mĂȘme façon. La combinaison de caractĂšres permet d’exprimer d’autres mots ou idĂ©es arbre + Soleil veulent dire soit lumiĂšre, soit obscuritĂ©. Une calligraphe explique comment Ă©crire en chinois Jamy et Fred. Les techniques d’écriture du chinois de l’imprimerie Ă  l’ordinateur. Il faut 3 000 caractĂšres pour traduire un album de Tintin en chinois. 01 h 03 min 32 s L’alphabet est inventĂ© par les PhĂ©niciens vers 1000 avant Jamy nous explique la crĂ©ation des consonnes R, M, et de la voyelle A. Un calligraphe nous retrace l’évolution de la lettre A des SumĂ©riens Ă  l’alphabet latin ; autre exemple avec le H. DĂ©finition de l’analphabĂ©tisme et de l’illettrisme. 01 h 06 min 42 s Leçon d’écriture arabe et reconnaissance des lettres de cet alphabet. Un calligraphe se sert du calame pour dessiner avec art les lettres de l’alphabet. 6 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . 01 h 08 min 26 s L’écriture et ses outils. Utilisation et fabrication de la plume d’oie utilisĂ©e jusqu’à la fin du siĂšcle dernier. Pourquoi l’encre tient-elle dans le rĂ©servoir ? La capillaritĂ©. 01 h 11 min 15 s Utilisation de la plume d’acier et du porte-plume Ă  rĂ©servoir. Fabrication des stylo-plumes et principes de fonctionnement. 01 h 06 min 02 s Fonctionnement du stylo-bille. 01 h 16 min 49 s Les autres techniques d’écriture, la machine Ă  Ă©crire, l’écriture braille et les machines modernes pour non voyants. La reconnaissance vocale et l’écriture assistĂ©e par ordinateur. 7 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . PRÉSENTATION NOTIONNELLE POUR UNE EXPLOITATION PÉDAGOGIQUE Cette sĂ©rie d’émissions, par ses contenus notionnels, s’adresse en prioritĂ© aux classes de 6e et peut mĂȘme dĂ©boucher sur un travail interdisciplinaire. De l’homme prĂ©historique Ă  l’homme moderne L’homme descend du singe et le singe descend de l’arbre. » Cette boutade rĂ©sume depuis Darwin la longue histoire de l’humanitĂ©. Nos ancĂȘtres les plus lointains apparurent probablement en Afrique de l’Est, il y a plus de 4 millions d’annĂ©es, en mĂȘme temps que les primates, ancĂȘtres des grands singes actuels. Pourtant, nous ne sommes pas les enfants des australopithĂšques et Lucy n’est pas la grand-mĂšre de l’humanitĂ©. Les descendants de cette lointaine cousine ont disparu avec les changements climatiques et la rarĂ©faction de la forĂȘt le long du rift africain. L’homo habilis, capable de concevoir et de fabriquer des outils, probablement douĂ© du langage, a survĂ©cu alors que disparaissaient les derniers australopithĂšques. De cette histoire, nous pouvons tirer deux leçons. Les hasards de l’évolution et des mutations gĂ©nĂ©tiques ont favorisĂ© le dĂ©veloppement des hominidĂ©s par ramification, plutĂŽt que par filiation directe. Des espĂšces disparaissent, alors que d’autres s’adaptent et se dĂ©veloppent. Chez les australopithĂšques, comme chez les hominidĂ©s, les diffĂ©rentes espĂšces ont cohabitĂ© pendant une pĂ©riode de plusieurs milliers d’annĂ©es l’homo habilis avec l’homo ergaster, l’homo erectus avec l’homme de NĂ©andertal et ce dernier avec l’homo sapiens, tout au moins en Europe. Selon certains prĂ©historiens, des croisements auraient pu avoir lieu entre les diffĂ©rents hominidĂ©s. Autres notions importantes dont il faut prendre conscience pour apprĂ©hender l’évolution la durĂ©e, les modifications physiologiques et les changements du milieu. L’histoire des hominidĂ©s s’étend sur plusieurs millions d’annĂ©es. L’homo ergaster, qui est le premier Ă  quitter le berceau africain pour coloniser l’Asie et l’Europe, accomplit ce cheminement dans un voyage de plusieurs centaines de milliers d’annĂ©es. À l’inverse, l’homme de Cro-Magnon, notre ancĂȘtre europĂ©en direct et dernier maillon de cette histoire, n’est vieux que de 30 000 ans. L’intĂ©rĂȘt de la dĂ©couverte de l’homme de Tautavel est qu’il reprĂ©sente un chaĂźnon intermĂ©diaire entre l’homo erectus et l’homme de Neandertal. Sa mise Ă  jour affine la chronologie des hominidĂ©s. Notre connaissance des hommes prĂ©historiques tient essentiellement aux dĂ©couvertes des prĂ©historiens et des palĂ©o-anthropologues. On dit de Yves Coppens qu’il est l’inventeur de Lucy. L’interprĂ©tation des Ă©lĂ©ments osseux et des quelques outils laissĂ©s par nos ancĂȘtres nĂ©cessite une solide formation scientifique et fait appel Ă  des disciplines variĂ©es; un exemple nous en est donnĂ© dans l’émission en faisant parler » les crĂąnes des hominidĂ©s. Au siĂšcle dernier, on s’appuyait presque exclusivement sur la capacitĂ© crĂąnienne des hominidĂ©s pour en dĂ©duire leurs performances intellectuelles ; aujourd’hui, on insiste plutĂŽt sur le dĂ©veloppement de certaines fonctions comme celles de la zone du langage ou 8 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . de l’aptitude Ă  la marche. De mĂȘme, l’archĂ©ologie expĂ©rimentale, en reproduisant les techniques de fabrication des outils de silex, enrichit notre connaissance des modes de vie prĂ©historiques. Les changements climatiques jouent un rĂŽle fondamental dans l’évolution de l’espĂšce humaine. Il sont Ă  l’origine de la disparition des australopithĂšques. L’ùre glaciaire explique l’évolution des erectus et des Neandertal europĂ©ens, isolĂ©s du reste de l’humanitĂ©. De mĂȘme, le rĂ©chauffement de la planĂšte, il y a 100 000 ans, permet la colonisation de l’ƓkoumĂšne par notre ancĂȘtre direct l’homo sapiens sapiens. Le nĂ©olithique On parlait autrefois de rĂ©volution nĂ©olithique » ou d’ñge de la pierre polie » pour dĂ©crire le bouleversement du mode de vie des hommes prĂ©historiques, il y a environ 8 000 ans. Ce terme de rĂ©volution est aujourd’hui rejetĂ© par les scientifiques car il rend mal compte d’une Ă©volution qui s’est dĂ©roulĂ©e sur plusieurs milliers d’annĂ©es. Autre idĂ©e fausse qu’il faut dĂ©truire les mĂ©galithes, que l’on peut encore admirer dans beaucoup de rĂ©gions de l’ouest europĂ©en, ne sont pas l’Ɠuvre des Gaulois mais de peuples d’agriculteurs arrivĂ©s sur notre continent, par l’Atlantique ou le Danube, il y a environ 5 000 ans. Faire d’ObĂ©lix un livreur de menhirs est une erreur chronologique de plusieurs millĂ©naires. Trois notions dĂ©crivent le nĂ©olithique et fondent un nouvel Ăąge de l’humanitĂ© l’agriculture, l’élevage et la sĂ©dentarisation. Les deux premiĂšres activitĂ©s transforment le chasseur-cueilleur de la prĂ©histoire en paysan Ă©leveur ; alors qu’il vivait sur la nature en prĂ©dateur, il devient un producteur. Les consĂ©quences sont incalculables. La quantitĂ© de nourriture disponible, plus importante, permet un accroissement dĂ©mographique sans prĂ©cĂ©dent des groupes humains ; les traces archĂ©ologiques nombreuses sur tous les continents en tĂ©moignent. Peu Ă  peu, les hommes se sĂ©dentarisent, les premiers villages apparaissent. Les archĂ©ologues distinguent mĂȘmes des civilisations caractĂ©ristiques. En France, les trois plus cĂ©lĂšbres sont celles des Danubiens dont l’habitat caractĂ©ristique est fait de grandes cabanes collectives et rectangulaires, les MĂ©diterranĂ©ens reconnaissables Ă  leur cĂ©ramique cardiale dĂ©corĂ©e par des coquillages et les peuples atlantiques dont les traces les plus visibles sont les mĂ©galithes. Ces pierres dressĂ©es attestent Ă  la fois d’une pensĂ©e religieuse et d’une organisation sociale complexes. En l’absence de trace Ă©crite, il est difficile d’interprĂ©ter le rĂŽle des champs de menhirs ; on peut tout au plus Ă©mettre des hypothĂšses tĂ©moignages d’un culte solaire ou de rites de fertilitĂ©. Quant aux tumulus, leurs techniques de construction et leurs dimensions supposent une sociĂ©tĂ© organisĂ©e et diffĂ©renciĂ©e avec ses prĂȘtres, ses guerriers et ses dirigeants. Les archĂ©ologues ont relevĂ© sur les squelettes des paysans du nĂ©olithique de nombreuses blessures dues Ă  des armes. La guerre et la compĂ©tition pour l’espace semblent ĂȘtre apparues avec l’agriculture et la sĂ©dentarisation. Nous sommes redevables Ă  nos ancĂȘtres de la fin de la prĂ©histoire d’un mode de vie qui perdure encore aujourd’hui; ils ont modelĂ© le paysage par les dĂ©frichements et l’implantation des premiers villages, ils ont façonnĂ© les cĂ©rĂ©ales et les animaux d’élevage que nous utilisons toujours. 9 C ’ E S T PA S S O R C I E R 2 2 . L’écriture de A Ă  Z L’écriture est cette invention qui fait entrer les hommes dans l’histoire. Celle-ci est apparue chez les SumĂ©riens en MĂ©sopotamie, 3300 ans avant notre Ăšre. Ce qui diffĂ©rencie l’écriture de tous les autres signes visuels est sa liaison avec les sons et le langage articulĂ©. Les peintures rupestres, comme les pictogrammes, peuvent exprimer des idĂ©es, mais nous avons besoin d’une initiation ou de codes pour les comprendre. Les peintures de Lascaux ont probablement une signification religieuse qui aujourd’hui nous Ă©chappe. D’autre part, ces signes ne peuvent pas se combiner entre eux pour crĂ©er un sens nouveau comme dans les Ă©critures idĂ©ographiques. Les premiĂšres tablettes cunĂ©iformes qui nous sont parvenues servaient au dĂ©compte des richesses des palais et des temples sumĂ©riens. Aleph, qui deviendra par un long cheminement la premiĂšre lettre de notre alphabet, est d’abord l’idĂ©ogramme dĂ©signant le bƓuf. Les poinçons du cunĂ©iforme font Ă©voluer cette premiĂšre graphie vers une reprĂ©sentation plus abstraite et plus dĂ©tachĂ©e de son origine ; d’autre part, elle est probablement liĂ©e Ă  un son des langues sĂ©mitiques. L’écriture chinoise appartient Ă  cette famille qui traduit la langue avec des idĂ©ogrammes ayant une valeur phonĂ©tique. L’intĂ©rĂȘt de ce systĂšme est que l’on peut lire et Ă©crire le chinois sans le parler. Les idĂ©ogrammes servent de moyen de communication dans un vaste espace aux multiples dialectes, jusqu’en CorĂ©e et au Japon. Pour transcrire en chinois des mots d’origine Ă©trangĂšre, il faut donc les traduire en syllabes et phonĂšmes et les associer aux idĂ©ogrammes correspondants. Pour lire correctement le chinois, il faut possĂ©der la mĂ©moire d’environ 3 000 caractĂšres. Cette difficultĂ© est rĂ©solue dans les langues qui ont adoptĂ© l’écriture alphabĂ©tique. La combinaison d’une vingtaine de signes permet la transcription de la totalitĂ© des sons. L’arabe, l’hĂ©breu mais aussi l’hindi utilisent l’alphabet. L’écriture a toujours Ă©tĂ© une activitĂ© prestigieuse, que ce soit chez les scribes Ă©gyptiens ou les mandarins. Dans toutes les sociĂ©tĂ©s, la calligraphie est considĂ©rĂ©e comme un art valorisant, quasi initiatique, vous faisant entrer dans la caste des lettrĂ©s. 10 C ’ E S T P A S S O R C I E R 2 2 . DOCUMENTATION À Lire – LE QUELLEC L’ABCĂ©daire de la prĂ©histoire, coll. l’ABCdaire, Sciences et nature », Flammarion, 2001. – DE LUMLEY H., L’Homme premier prĂ©histoire, Ă©volution, culture, coll. Poche Odile Jacob », n° 29, 2000. – LOUBOUTIN Catherine, Au nĂ©olithique les premiers paysans du monde, coll. DĂ©couvertes. Histoire », n° 98, Gallimard, 1990. – AURENCHE Olivier, KOZLOWSKI Stefan Karol, La Naissance du nĂ©olithique au Proche-Orient, coll. HespĂ©rides », Errance, 1999. – J EAN Georges, Langage de signes l’écriture et son double, coll. DĂ©couvertes. ArchĂ©ologie », n° 67, Gallimard, 1989. – CALVET Histoire de l’écriture, coll. Pluriel », n° 887, Hachette LittĂ©ratures, 1998. À consulter – Site Internet du musĂ©e de Tautavel. – Site personnel assez riche sur la prĂ©histoire de l’Europe. – Site du musĂ©e de la prĂ©histoire de Carnac. – Sur les mĂ©galithes du Morbihan. – Site sur le nĂ©olithique. – Site consacrĂ© Ă  la vie nĂ©olithique au bord du Danube il y a 6 500 ans. – Site consacrĂ© Ă  l’histoire de l’écriture. – Page sur le monde de Sumer. – Site personnel sur l’histoire des Ă©critures. À voir SĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e, Le roman de l’homme », diffusĂ©e sur la 5e en 2001 – Afrique, Terre De L’homme, rĂ©alisateur Philippe Piazza, VHS. – Être Homme, C’est Se Tenir Debout, rĂ©alisateur Bernard Jourdain, VHS. 11 C ’ E S T P A S S O R C I E R 2 2 . Livret rĂ©digĂ© par Claude Robinot © CNDP, 2001 Programmes audiovisuels libĂ©rĂ©s de droits pour une utilisation en classe Depuis janvier 1995, la politique de soutien du ministĂšre de l’Éducation nationale en matiĂšre d’achat de droits a permis d’acquĂ©rir prĂšs de 400 heures de programmes. Cette action s’inscrit dans le cadre de la politique ministĂ©rielle qui favorise l’utilisation, dans les Ă©coles et les Ă©tablissements scolaires, par les enseignants, de programmes audiovisuels en conformitĂ© avec le code de la PropriĂ©tĂ© littĂ©raire et artistique. Elle en permet l’usage licite droit d’enregistrement au moment de la tĂ©lĂ©diffusion, droit d’utilisation de vidĂ©ocassettes dans les Ă©tablissements d’enseignement en France et Ă  l’étranger dĂ©pendant du ministĂšre. Cette sĂ©lection marque l’intĂ©rĂȘt du ministĂšre pour des Ɠuvres qui, de par leur thĂšme et leur qualitĂ©, sont susceptibles d’ĂȘtre exploitĂ©es en classe. C’est l’outil tĂ©lĂ©visuel en tant que tel, pouvant ĂȘtre utilisĂ© comme support de cours ou comme objet d’une Ă©tude critique, qui est mis Ă  votre disposition. Pour une information plus complĂšte sur les actions du ministĂšre en matiĂšre d’audiovisuel, un forum et une rubrique Les ressources audiovisuelles » sont ouverts sur le serveur Internet du ministĂšre rubrique Ressources multimĂ©dias ». Cest pas sorcier. RĂ©alisateur : France TĂ©lĂ©visions Distribution Acteurs : C'est pas sorcier, le magazine de la science et de la dĂ©couverte par Fred Download C'est Pas Sorcier - Histoire et Translate this page. 1101 - Un ChĂąteau trĂšs, trĂšs Fort.avi: 343.5 MB : 1102 - Le NĂ©olithique, un Tournant pour l'HumanitĂ©
Les professeurs des Ă©coles Ă  la recherche de ressources pour aborder avec leurs Ă©lĂšves du CP au CM2 le sujet de la PrĂ©histoire, disposent d’une sĂ©rie de vidĂ©os, diffusĂ©es sur France TĂ©lĂ©vision et regroupĂ©es dans un mĂȘme dossier, sur sa plateforme dĂ©diĂ©e aux enseignants, France TV Education. De la dĂ©couverte du feu Ă  l’invention de la roue Notre histoire » / La vie quotidienne au NĂ©olithique La sĂ©rie animĂ©e Notre histoire » propose de suivre les aventures de LĂ©o, Gladis, Jimmy, JosĂ©pha et Moussa, Ă  bord du Nautilus. Ils voyagent dans le temps et s’arrĂȘtent un bon moment Ă  l’époque prĂ©historique. Ils expliquent ainsi aux Ă©coliers comment nos ancĂȘtres ont inventĂ© la roue et dĂ©couvert le feu. Deux Ă©pisodes racontent la vie quotidienne d’Homo Sapiens, de ses peintures dans les grottes Ă  ses premiĂšres pratiques religieuses, en passant par sa façon plus tardive de cultiver les terres et de domestiquer les animaux. 1 jour, 1 question » et le Professeur Gamberge » Professeur Gamberge / comment est nĂ© le premier homme » L’émission 1 jour, 1 question , sur France 4, qui propose de rĂ©pondre sous une forme ludique chaque jour Ă  une question d’enfant, en 1 min 30, aborde de son cĂŽtĂ© l’apparition de l’homme sur Terre – le premier homme » connu s’appelait ainsi ToumaĂŻ », et il vivait sur notre planĂšte il y a 7 millions d’annĂ©es. La sĂ©rie animĂ©e Professeur Gamberge » apporte des rĂ©ponses simples et ludiques aux grandes questions de sociĂ©tĂ© et d’actualitĂ© que se posent les enfants. Le hĂ©ros de l’émission, le professeur Gamberge, un savant fou, apporte un complĂ©ment de rĂ©ponse, en expliquant comment est nĂ© le premier homme » – et en revenant sur la thĂ©orie de l’évolution, notamment. Le Professeur Gamberge raconte aussi dans une autre vidĂ©o comment les dinosaures ont disparu, en confrontant les diffĂ©rentes thĂ©ories des scientifiques mĂ©tĂ©orite, Ă©ruptions volcaniques, etc.. L’émission 1 jour, 1 question » revient aussi sur cette question dans un Ă©pisode similaire. On n’est pas que des cobayes » et C’est pas sorcier » C’est pas sorcier » / Les diffĂ©rences entre Neandertal et Homo Sapiens France TV Education a aussi regroupĂ© quelques extraits de On n’est pas que des cobayes ». Dans cette Ă©mission diffusĂ©e sur France 5, des testeurs » se posent des questions scientifiques et effectue des expĂ©riences pour y rĂ©pondre. Ici, les animateurs testent les techniques de chasse et de peinture de l’Homme de Cro-Magnon. Les enseignants peuvent aussi exploiter plusieurs Ă©pisodes de l’émission C’est pas sorcier . Ainsi, Fred et Jamie expliquent-ils aux enfants comment l’élevage a Ă©tĂ© inventĂ© au NĂ©olithique. Ils racontent aussi la vie de l’Homme de Neandertal et ses diffĂ©rences avec Homo Sapiens, ou encore l’invention de la cĂ©ramique et de l’agriculture. AbĂ©cĂ©daire de la biodiversitĂ© », quizz et fiches pĂ©dagogiques Enfin, les instits pourront utiliser des vidĂ©os d’Universcience, la Web TV scientifique de la CitĂ© des Sciences et de l’Industrie, ici la sĂ©rie AbĂ©cĂ©daire de la biodiversitĂ©, sur le CƓlacanthe un poisson prĂ©historique toujours vivant de nos jours et l’hypothĂ©tique fabrication de dinosaures par le clonage, comme imaginĂ©e par le film Jurassic Park. La plateforme Ă©ducation de France TĂ©lĂ©vision propose aussi des fiches pĂ©dagogiques sur les dinosaures et sur les peintures de Lascaux, ainsi que des quizz sur la prĂ©histoire, Ă  destination des CE2, afin de permettre aux Ă©lĂšves de se tester » aprĂšs avoir visionnĂ© toutes ces vidĂ©os.
cest pas sorcier '' : le judaïsme questionnaire corrigé . Posted in convention collective idcc 899. c'est pas sorcier '' : le judaïsme questionnaire corrigé. Posted by By surnom cochon au lit Maggio 31, 2022 presse bourgogne franche comté
05a - C`est Pas Sorcier - Le PrĂ©nom Le NĂ©olithique Histoire ...................... Lis les questions ci-dessous et essaye de rĂ©pondre, au crayon Ă  papier, Ă  celles dont tu penses connaĂźtre les rĂ©ponses. Compare tes rĂ©ponses avec celles de tes camarades. Visionne ensuite le documentaire intitulĂ© “Le NĂ©olithique” et complĂšte le questionnaire au fur et Ă  mesure. Lorsque tu auras terminĂ©, compare ce que tu as notĂ© avec ce qu’ont Ă©crit tes camarades, puis rĂ©dige un rĂ©sumĂ© au dos de cette feuille qui expliquera ce que tu penses important de retenir Ă  propos du NĂ©olithique et dĂ©finira les mots suivants dolmen, menhir, NĂ©olithique, nomade, sĂ©dentaire et tumulus. 1’ Que signifie “menhir” en breton ? 13’ ............................................................................. Les menhirs ont Ă©tĂ© mis en place par les Gau2’ lois. vrai faux Quand et oĂč vivait l’australopithĂšque, le plus 2’ vieil ancĂȘtre de l’Homme connu ? Quel fut le premier animal domestiquĂ© par l’Homme ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Qui est Otzi ? 15’ ........................ ................................... ................................... ...................................................................................... ................................... ...................................................................................... ................................... En les numĂ©rotant, replace les “ancĂȘtres” de 2’ l’Homme dans l’ordre chronologique. . . . homo habilis . . . homo sapiens sapiens homme moderne . . . homo erectus . . . l’australopithĂšque Sur quelle pĂ©riode parle-t-on du NĂ©olithique en 3’ Europe ? . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4’ 4’ ................................... 16’ Qu’utilisaient sans doute les Hommes du NĂ©olithique pour dĂ©placer les menhirs ? ...................................................................................... ...................................................................................... 18’ Pourquoi ont-ils plantĂ© les menhirs dans le sol ? On ne trouve de menhirs qu’en Bretagne. vrai faux Pourquoi, avant le NĂ©olithique, les Hommes vivaient-ils dans des tentes en peaux de bĂȘtes ? ............................................................................. 19’ Que signifie “dolmen” en breton ? ............................................................................ ...................................................................................... ...................................................................................... 4’ Que signifie “se sĂ©dentariser” ? ............................................................................. ...................................................................................... 6’ Que signifie “NĂ©olithique” ? Pourquoi ? ............................................................................. ...................................................................................... 19’ ............................................................................. ...................................................................................... 7’ De “chasseur-cueilleur”, l’Homme est devenu â€œĂ©leveur-agriculteur”. vrai faux À quoi les “tumulus” servaient-ils ? ...................................................................................... 26’ OĂč et quand l’écriture est-elle apparue ? ............................................................................. Cite une des grandes inventions du NĂ©olithi10’ que. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 11’ Au NĂ©olithique, le cochon n’existait pas encore. vrai faux ...................................................................................... 26’ Et en France, quand l’écriture est-elle apparue ? ............................................................................. © Illustrations Riff International Production — Questionnaire Bruce DemaugĂ©-Bost
source: pas Sorcier) Temps Modernes : La Révolution française (1789) : Carte mentale : (cliquez pour agrandir) source : www.brainpop.fr. source : www.youtube.fr (C'est pas Sorcier) Moyen-Age : Les rois capétiens (987-1328) : Vers l'an 1000, le royaume de France est divisé en de nombreux territoires (fiefs). En 987, les grands seigneurs Une nouvelle collection de documentaire avec la marque C'est pas sorcier dans un format souple et pratique. Un mix d'informations, de quiz, de chiffres clés, d'activités, de photos et d'illustrations sur la préhistoire le paléolithique et le néolithique, les premiers hommes, les outils, les ùges du bronze et du fer... Avec une frise chronologique pour aider l'enfant à se repérer dans le temps.
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Qu'est-ce que le NĂ©olithique ?Le NĂ©olithique est une Ă©tape primordiale de l'Ă©volution humaine. Pour la premiĂšre fois, des hommes prĂ©historiques vont construire des villages, cultiver des terres, domestiquer des animaux... Ils vont poser les bases du monde NĂ©olithique est un mode de vie, et comme tout mode de vie, il n'est pas adoptĂ© par tout le monde en mĂȘme temps. Tout commence 8 000 ans avant le dĂ©but de notre Ăšre, au Proche-Orient. Le plus vieil ancĂȘtre de l'homme retrouvĂ© Ă  ce jour vivait en Afrique il y a 4 ou 5 millions d'annĂ©es l'australopithĂšque. Il a Ă©tĂ© remplacĂ© par Homo habilis, l'homme qui fabrique et utilise des outils. Il est lui-mĂȘme remplacĂ© par Homo erectus, l'homme qui s'est dĂ©ployĂ© Ă  la surface de la planĂšte, dĂ©passĂ©, il y a un peu plus de 100 000 ans, par Sapiens sapiens, l'homme moderne, il y a un peu plus de 100 000 ans. C'est lui qui adopte un nouveau mode de vie 8 000 ans avant notre Ăšre au Proche-Orient. Un vĂ©ritable succĂšs, toute la planĂšte va s'y mettre. Le NĂ©olithique arrive en Europe en -6 000 seulement et se prolonge jusqu'en -2 000. Au-delĂ , c'est l'Ăąge des mĂ©taux, mais ça, c'est une autre histoire !L'habitat prĂ©historique aprĂšs la sĂ©dentarisationJuste avant le NĂ©olithique, les hommes vivaient sous des tentes en peau de bĂȘte qu'ils pouvaient planter un peu n'importe tout. Parce qu'Ă  l'Ă©poque, les hommes devaient chasser pour se nourrir et comme les troupeaux de gibier se dĂ©plaçaient sans cesse, il fallait bien les suivre. Les hommes Ă©taient donc des change au NĂ©olithique ! Les hommes dĂ©cident de s'installer et se mettent Ă  construire des maisons en dur. On dit qu'ils se sĂ©dentarisent. Les habitations mesuraient entre 20 et 60 m de long. On suppose que les murs Ă©taient en torchis, un mĂ©lange de terre argileuse et de paille. Les hommes du NĂ©olithique utilisaient les matĂ©riaux qu'ils avaient sous la main. Et si ils ont pu Ă©difier de tels bĂątiments, c'est parce qu'ils commençaient Ă  ĂȘtre bien outillĂ©s. Au NĂ©olithique, on commence Ă  polir le silex. Durant plus de 2 millions d'annĂ©es, l'homme a taillĂ© la pierre, mais dĂ©sormais, il va la polir. D’ailleurs, nĂ©olithique », ça veut dire pierre nouvelle ». Mais il n'y a pas que les outils qui changent, l'homme bouleverse aussi toutes ses habitudes. A la fin de l'Ă©poque des chasseurs-cueilleurs, dans certains coins du monde, on pouvait trouver tout au long de l'annĂ©e une nourriture suffisante. L'homme s'est donc fixĂ©. Il se met alors Ă  bĂątir les premiers villages. On en a retrouvĂ© les vestiges au Proche-Orient, mais aussi en France, comme prĂšs de Montpellier, oĂč les maisons Ă©taient construites en pierre. PrĂšs des lacs, les habitations Ă©taient sur pilotis. Entre ces villages, il n'y avait pas encore de route, mais on s'Ă©changeait dĂ©jĂ  des objets, c'est le dĂ©but d'une vĂ©ritable viennent les menhirs ?A Carnac, dans le sud de la Bretagne, on compte plus de 3 000 menhirs alignĂ©s sur 4 kilomĂštres. Menhir » est un mot breton qui signifie pierre longue ». Contrairement Ă  une idĂ©e trĂšs rĂ©pandue, ces pierres longues n'ont quasiment rien Ă  voir avec les Gaulois, dont la prĂ©sence n'est signalĂ©e qu'Ă  partir du Ve siĂšcle av. Elles datent de la PrĂ©histoire. Les plus vieilles ont 6 000 ans et elles ont Ă©tĂ© Ă©levĂ©es par les hommes du NĂ©olithique. On trouve des menhirs partout dans le monde en Afrique, en Chine, au Proche-Orient, en AmĂ©rique du Sud, en Europe bien sĂ»r, du Portugal jusqu'en Scandinavie, sur toute la façade atlantique. En France, il n'y en a pas qu'en Bretagne. On en trouve Ă©galement dans le Sud-Ouest, le Sud-Est, dans le bassin parisien, jusque dans le nord de la France, dans le dĂ©partement de la Somme, un haut lieu de la PrĂ©histoire...RĂ©alisateur Catherine BretonProducteur Riff International Production / France 3AnnĂ©e de production 2000PubliĂ© le 26/03/14ModifiĂ© le 19/08/22Ce contenu est proposĂ© par

Cest pas sorcier 22 Tautavel: l’homme prĂ©historique Le nĂ©olithique L’écriture de A Ă  Z Vous dĂ©couvrirez dans cette cassette trois Ă©missions au cours desquelles Fred, Sabine et Jamy abordent le thĂšme de la prĂ©histoire. La premiĂšre Ă©mission, Tautavel: l’homme prĂ©historique, nous fait dĂ©couvrir les restes et l’habitat d’un de nos lointains cousins mis Ă  jour dans une

Elles sont rares ces Ă©missions d’utilitĂ© publique, didactiques, reposant sur un vrai concept, celui de partager la connaissance avec le plus grand nombre. C’est pas sorcier » a su faire un travail de vulgarisation intelligent sur des sujets complexes et de façon ludique. De prime abord ce n’était pas Ă©vident. Bravo Ă  toute l’équipe d’éveiller notre curiositĂ©. L’émission C’est pas sorcier » fit ses dĂ©buts en 1992 sous le nom de Fractales » et elle fut Ă  l’époque animĂ©e par Fred et Patricia Saboureau. Elle Ă©volua ensuite vers une forme plus aboutie car dotĂ©e de plus de moyens techniques et financiers. L’équipe se renforça avec FrĂ©dĂ©ric Courant et Jamy Gourmaud. CHÂTEAU TRÈS TRÈS FORT UN NÉOLITHIQUE UN TOURNANT POUR L’HUMANITÉ VENISE UNE CITÉ SORTIE DES EAUX LUCY, NÉANDERTAL, CRO-MAGNON HOMMES PRÉHISTORIQUES LES ÉPAVES CHASSEURS D’ CATHÉDRALES BÂTISSEURS DE CHÂTEAUX DE LA LOIRE – LA RENAISSANCE TEMPLIERS PARTENT EN CROISADE LES PARIS 1 S’ÉVEILLE DES ORIGINES À NAPOLÉON PARIS 2 LUMIÈRE DE HAUSSMANN AU PÉRIPHÉRIQUE GUERRE DE 14-18 LA DÉBARQUEMENT DE NORMANDIE LE GAULOIS LES MAYAS LES POMPÉÏ VAISSEAUX DES ROIS LES GRANDS ISTANBUL, C’EST BYZANCE VERSAILLES SOUS LE SOLEIL PEINTURE LA ƒUVRES D’ART RESTAURATION DES ORCHESTRE SYMPHONIQUE – ACCORDONS NOS VIOLONS DISQUE FAIRE UN CA VOUS CHANTE ? SON EN CONCERT LE MANÈGES DU MONDE LES PLUS GRANDS VOIX DE FÊTE LUMIÈRE COUP DE PROJECTEUR SUR LA CINÉMA – SILENCE ON TOURNE DESSIN ANIMÉ – IL ÉTAIT TOON FOIS OPÉRA DANS LES COULISSES DE MUSÉE DES INVENTIONS LE CIRQUE – TOUS EN PISTE FEUX D’ARTIFICE C’EST LE BOUQUET LES EFFETS SPÉCIAUX LA MAGIE DES SCULPTURE – LES SORCIERS SUR LA SELLETTE IMAX LE CINÉMA EN TRÈS GRAND FORMAT LES COULISSES D’UN CONCERT FAÎTES PARLER LES DECIBELS ! ESPIONS LES SPÉCIALE KOSOVO FAIM LA QUAND UN PAYS A FAIM PAR ICI LA MONNAIE POLICE SCIENTIFIQUE – QUE FAIT LA POLICE DANS SES LABORATOIRES ? BOURSE QUI TIENT LES CORDONS DE LA BOURSE ? EUROPE L’ HOMMES DE TOUTES LES COULEURS DES EURO EST ARRIVÉ L’ AU NOM DE LA LOI INSTITUTIONS DE LA RÉPUBLIQUE – LE JEU DE LOI HISTOIRES DE BANLIEUES LES RECETTES DU MARKETING AMÉRINDIENS DE GUYANE, DES PEUPLES OUBLIÉS LE PÈRE NOËL, ON NE LUI FAIT PAS DE CADEAUX ! LES SORCIERS JOUENT SUR LES MOTS D’OÙ VIENNENT LES Français ? LE BUDGET DE L’ÉTAT, LES SORCIERS FONT LES COMPTES LE FOOTBALL LES COULISSES BÉBÉS HISTOIRE D’UNE NAISSANCE ÂGES DE LA VIE LES ƒIL POUR ƒIL SOMMEIL LE CƒUR HISTOIRE DE HÔPITAL DE LA TÊTE AUX PIEDS NUTRITION MANGEONS ÉQUILIBRÉ SIDA LE MALADIES GÉNÉTIQUES LES SOURDS LE MONDE DES MÉDICAMENTS LES CLONAGE LE GOÛT LE À BOIRE ET À MANGER SANG POUR SANG TABAC LE CERVEAU 1 LE LES SORCIERS SE PRENNENT LA TÊTE CERVEAU 2 LE J’AI LA MÉMOIRE QUI FLANCHE DENT POUR DENT AVEUGLES ÉCOUTE CE QUE JE VOIS PEAU LES SORCIERS BIENS DANS LEUR CHEVEU EN QUATRE LES SORCIERS COUPENT LE SECOURISME LES GESTES QUI SAUVENT MUSCLES ET SOUPLESSE c’est pas de la gonflette ANESTHÉSIE L’ VOUS POUVEZ DORMIR TRANQUILLE ANTIBIOTIQUES LES BACTÉRIES FONT DE LA RESISTANCE POUMONS SOURCE D’INSPIRATION RÉSISTER AU FROID L’ADOLESCENCE? VIVE LA CRISE ! LES GRIPPES, VIRUS SOUS SURVEILLANCE LA BIPÉDIE C’EST LE PIED NOUVELLES THÉRAPIES L’ESPOIR EST DANS LA CELLULE LE SQUELETTE, LES SORCIERS TOMBENT SUR UN OS L’OBÉSITÉ, NOUS RISQUONS GROS LA MAIN LES SORCIERS SE FONT
 QUE D’EMOTIONS ! SUR LE PLANCHER DES VACHES BLÉ AU PAIN DU VIN SUR VIN SUCRE LE CHAMPAGNE ! LAITIERS LES PRODUITS CACAO ET CHOCOLAT CAFÉ LES SORCIERS VEILLENT AU GRAIN VANILLE LA UN GOÛT QUI VIENT DE LOIN SUCRE – CANNE À SUCRE LA TRUFFE LA À LA POURSUITE DES DIAMANTS NOIRS OGM DU RIFIFI DANS LES GÈNES RUNGIS UNE NUIT À LE PLUS GRAND MARCHÉ DU MONDE VIANDE LES FILIÈRES DE LA POMME DE TERRE – MANON, CHARLOTTE OU POMPADOUR HUILE D’OLIVE L’ L’HUILE AUX TRÉSORS BIÈRE QUI ROULE N’AMASSE PAS MOUSSE CONSERVATION DES ALIMENTS C’est dans la boĂźte FRUITS ET LÉGUMES, UN JARDIN EXTRAORDINAIRE LES BONBONS, C’EST SI BON? TOUS A LA NEIGE SPORT À L’INSEP FAIRE DU SPORT, C’EST PHYSIQUE ET CHIMIQUE PLONGÉE SOUS-MARINE – UN BOL D’AIR DANS LE GRAND BLEU PARACHUTE, PARAPENTE LE GRAND FRISSON ESCALADE L’ TRANSAT EN SOLITAIRE LA SKI LES SORCIERS FONT DU SKI LES CHAMPIONS – LE GRAND SCHUSS VÉLO LES FOUS DU JEUX OLYMPIQUES D’HIVERS SÉLECTION POUR LES TENNIS LE SKI, SURF AND SUN BILLARD, BILLE EN TÊTE SKI LES STATIONS DE SKI les sorciers ouvrent la piste ROLLER, SKAT ET BMX, COMME SUR DES ROULETTES SYSTÈME SOLAIRE PLEINS FEUX SUR EXTRATERRESTRE LA VIE ÉTOILES LA TÊTE DANS LES ÉTOILES ESPACE HOMO ORBITUS, COMMENT ALLER ET COMMENT VIVRE DANS LUNE LES SORCIERS DÉCROCHENT LA SATELLITES LES MIR DANS LA LIGNE DE LA STATION LE PORT SPATIAL DE KOUROU ARIANE V LE VOL EN IMPESANTEUR LE VERY LARGE TELESCOPE L’UNIVERS DANS UN MIROIR LES MYSTÈRES DE UNIVERS LA TERRE VUE DE L’ESPACE VIVA MEXICO LES POLDERS DE LA TERRE GAGNÉE SUR LA MER DESCENTE AU CƒUR D’UN GLACIER LA CAMARGUE ENTRE SEL ET TERRE L’ASCENSION DU MONT BLANC LA TRAVERSÉE DU DÉSERT L’OASIS UNE ESCALE DANS LE DÉSERT LES LANDES SOUS LA FORÊT, LA PLAGE SUR LA ROUTE DE OUAGADOUGOU LA PIERRE LA PROVENCE SAUVER VENISE GROTTES, GOUFFRES ET ABÎMES LE SEL, DE LA MER À LA TERRE L’OR, C’EST L’OR ORIENTATION QUAND LES DÉBOUSSOLÉS PERDENT LE NORD LA CARTOGRAPHIE LE MONT SAINT MICHEL, CONTRE VENTS ET MARÉES ROTTERDAM LE PLUS GRAND PORT DU MONDE FAIRE LA PLUIE ET LE BEAU TEMPS LA VIE D’UN FLEUVE LA SEINE LA LOIRE 1 – DE LA SOURCE À ORLÉANS LA LOIRE 2 – D’ORLÉANS À L’ESTUAIRE LA RÉUNION UNE ÎLE SORTIE DE L’OCÉAN LES SORCIERS REFONT LE MONDE HISTOIRE GEOLOGIQUE DE LA TERRE LA PLANÈTE SOUS TOUTES SES LATITUDES COMÈTES ET ASTÉROÏDES LES VOLCANS L’ETNA, VOLCAN SOUS HAUTE SURVEILLANCE NOËL À ST VÉRAN RÉVEILLON SOUS LA NEIGE LES GORGES DE L’ARDÈCHE QUELLE DESCENTE ! 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HANNETONS, COCCINELLE ET SCARABEES LES COLEOPTERES CORAUX, LES SORCIERS CHERCHENT LA AH, LES VACHES MOUETTES, GOÉLANDS ET COMPAGNIE, LES OISEAUX DE MER BOIS LE AUTOMNE L’ FLEURS PAS DE SAISON POUR LES CHAMPIGNONS CÊPE À SORCIERS FORÊT ENCHANTÉE – FONTAINEBLEAU FERME UNE JOURNÉE À LA PLAGE LA ECOLOGIE D’UNE MARE AVALANCHE ALERTE GLACE ATTENTION ÇA MARAIS POITEVIN LE COQUILLAGES ET CRUSTACÉS – BORD DE LA MER TOURBIÈRES LE TRÉSOR DES FORÊT TROPICALE AU CƒUR DE LA MANGROVE MYSTÉRIEUSE AVALANCHES – NEIGE À HAUT RISQUE VANOISE PARC DE LA GRANDS AQUARIUMS LES UNE FENETRE SUR L’OCÉAN BAMBOU LE UNE HERBE GÉANTE PECHE LES POISSONS ONT LE MAL DE MER LES ALGUES, UNE FORET SOUS LA MER C’EST LE PRINTEMPS ! 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TRANSPORTS EN COMMUN, LA VILLE CHANGE D’AIR RALLYE DANS LE DÉSERT, LES SORCIERS ROULENT DES MÉCANIQUES AUTOROUTES, LES SORCIERS FONT SAUTER LES BOUCHONS SOUS-MARINS NUCLÉAIRES LES DISSUASION NUCLÉAIRE LA AVIONS DE CHASSE LES PORTE-AVIONS LES SILENCE, ON COULE LES SOUS-MARINS FORCES AERIENNES, LES SORCIERS PARTENT EN MISSION TÉLÉPHONE LE – AU BOUT DU FIL TÉLÉVISION LA – TOUS À VOS POSTES RADIO LA – ICI L’ONDE CYBER ESPACE VOYAGE DANS LE ORDINATEUR L’ – TOUT UN PROGRAMME JOURNAL TÉLÉVISÉ LES COULISSES TÉLÉPHONE PORTABLE LE LIVRE DANS TOUS SES ÉTATS LE ÉCRITURE DE A À Z L’ TÉLÉVISION NUMÉRIQUE LA IMPRIMERIE NOIR SUR BLANC ET EN COULEUR L’ PRESSE VIVE LA PRESSE – FABRICATION D’UN JOURNAL POSTE COMME UNE LETTRE À LA PHOTO TU VEUX MA ? 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Fnac: C'est pas Sorcier !, L'histoire C'est pas sorcier - La Préhistoire, Matthieu Roda, Aurélie Desfour, Deux Coqs D'or". . Matthieu Roda (Illustration) Aurélie Desfour (Auteur) Paru le 31 mars 2021 Document jeunesse (broché) en français. 5. 2 avis
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