Argumentaire« Du robinet l’eau ne coule plus – ce sont les Juifs qui ont tout bu ! » Cette tchastouchka (court poème humoristique) très connue en Russie raille l’antisémitisme ambiant tout en constituant une trace du statut de bouc émissaire du Juif à travers les âges. L’histoire russe regorge d’exemples où le Juif a tantôt servi de bouc émissaire à la « base

La gestion de collaborateurs au comportement difficile est un exercice de haute voltige qui requiert un minimum de recul, une bonne dose de patience et beaucoup de diplomatie de la part du manager. Navigation rapide Les différents comportements difficiles à gérer au travail Comment adopter sa posture pour réagir adéquatement ? Posture du manager selon le type de comportement Suivre ou rompre le contrat Qui dit collaborateur à comportement difficile ne sous-entend pas nécessairement que ce dernier est exécrable. Il s'agit plutôt d'avoir conscience que son mode de fonctionnement nécessite une attention particulière, voire un recadrage dans certains cas - pour le bon déroulement des projets et missions confiées ainsi qu'une ambiance propice au travail et à la réussite. Quelles sont ces personnalités délicates à gérer au travail ? Comment, en tant que manager d'une équipe, agir pour le bien-être de tous et de l'entreprise dans sa globalité ? Quelle posture adopter face à quel comportement ? Les comportements difficiles à gérer au travailSi l'on peut tous, à un moment donné, se muer en un infâme trublion, certains collaborateurs semblent n'être là que pour faire constamment tourner leurs collègues en bourriques. Des comportements - volontaires ou non - inadéquats au bureau que le manager devra impérativement recadrer dès que ne s’agit pas de blesser le collaborateur en question, ce qui décuplerait les problèmes, ni de le laisser prendre l’ascendant, ce qui aurait des conséquences encore bien plus négatives… Pourtant, il est essentiel d'agir , car les pertes directes et indirectes pour l'entreprise liées à ces personnalités ne sont pas des moindres image entachée, rendement diminué, perte de temps, mauvaise ambiance au sein d'une équipe, réside donc dans l’art de gérer les conflits . Il existe des méthodes à suivre et surtout un comportement à adopter face à ces personnalités . Votre posture dans la gestion de ces caractères dépend du profil que vous avez en face s'agit-il d'un colérique ? D'un anxieux ? D'un négatif... Les approches seront différentes selon les types de comportements , parmi lesquels on trouve, notamment Le colérique tolère peu la frustration et les remarques, constamment sur la défensive, s'emporte à la première contrariété, peut avoir des réactions violentes en paroles comme en actes ; L'anxieux fragile, perd facilement ses moyens, doute de ses compétences, se sous-estime en se comparant souvent aux autres, souvent perfectionniste, il craint de ne jamais être à la hauteur et auto-sabote parfois son travail ; Le négatif ou râleur critique tout et ne voit que le verre à moitié vide, a une peur viscérale du changement, trouve des freins à tout nouveau projet/nouvelle proposition, jamais content ; Le blasé passif, oisif, sa motivation est au plus bas et plus rien ne semble l'intéresser, il suit le mouvement sans grande conviction et peut faire preuve d'une nonchalance déconcertante jusqu'à bâcler ses missions sans le moindre complexe, s'implique le moins possible dans les projets/l'équipe/l'entreprise ; L'introverti profil plus délicat à manager, car il ne laisse rien paraître. Véritable bombe à retardement, ce type d'individu a tendance à intérioriser ses frustrations et autres rancœurs, accepte tâches et missions au-delà de ce qu'il devrait ; L'arrogant très sûr de lui, propension à parler haut et fort et écraser ses collègues, donne son avis sur tout, ne conçoit pas avoir tort, souvent jaloux des réussites des autres qu'il tente de minimiser ; Le manipulateur propage des rumeurs, retourne sa veste, adapte son fonctionnement et ses propos selon qui est en face de lui, s'arrange pour toujours bien se sortir des situations complexes ou tendues, sème la zizanie dans le groupe, ne se dévoile que très peu, reste toujours très évasif et flou, affectionne particulièrement les phrases à double sens qu'il emploie continuellement ; Le martyr rien n'est jamais de sa faute, s'arrange pour se faire plaindre par exemple accepte une tonne de dossiers pour finalement se lamenter sur la charge de travail qui lui incombe. NOUVEAU Téléchargez notre fiche pratique en pdf Explications simples pour une mise en oeuvre facile Illustrée par des exemples Fiche pdf agréable et efficace Quelle posture adopter face à un collaborateur difficile ?Pour espérer résoudre rapidement un conflit et retrouver rapidement l'équilibre nécessaire au bien-être au travail et l'efficacité professionnelle, vous sous devez, en tant que manager responsable de votre équipe, d'agir dès que possible. Pour autant, vous veillerez à ne pas vous laisser déstabiliser ou contaminer par le comportement de ce collaborateur au comportement besoin d'un diplôme en psychologie pour ce faire. Un minimum de bon sens, de sang froid et de confiance en vous - notamment dans votre posture de manager - ainsi qu'un échange/dialogue/écoute posé et constructif sauront dénouer bien des préalable, vous prendrez soin de vérifier ce qui vous a été rapporté - le cas échéant - et noterez les faits vous permettant d'affirmer que telle ou telle attitude pose problème, ainsi que les conséquences induites par ce le mode de fonctionnement du collaborateur posant problèmeC'est la toute première étape de votre mission, la base pour agir de manière adéquate, mener vos troupes au sommet, résoudre un conflit de manière constructive et positive pour tous. Vous devez identifier le type de comportement néfaste que vous allez devoir enrayer anxiété, introversion, démotivation, excès d'orgueil, plaintes incessantes, gestes et paroles déplacées, etc. DialoguerLe dialogue est la base d'une bonne communication. Échanger, savoir écouter , reformuler... autant d'éléments que vous devez maîtriser et qui vous seront utiles tout au long de votre mission - et pas uniquement lors des conflits ou périodes de tension ! Un dialogue constructif amènera votre collaborateur à réfléchir à son comportement, prendre conscience des répercussions que ce dernier a sur les autres et proposer de lui-même des pistes d'amélioration. Évitez toute confrontation directe dans la mesure du possible. Les conséquences pourraient être désastreuses, car ça ne ferait qu'envenimer les choses. Quel que soit le tourment, il est préférable d'avertir votre collaborateur que vous souhaitez discuter avec lui de certains points. S'il est question de violences avérées ou d'un comportement contraire au règlement, suivez les procédures adéquates. RéagirIl est crucial d'agir en faisant preuve de diplomatie et de vous adapter à la personnalité en face de vous. On ne gère pas un colérique comme on gère une personne totalement introvertie. En outre, veillez à toujours sanctionner le comportement et non la personne en tant que telle. Le colériqueDe par ses réactions très extériorisées, exagérées, souvent incontrôlées, car dictées par des émotions non maîtrisées, parfois d'une violence imprévisible, le comportement colérique est aisé à identifier. Il est crucial de cadrer ces débordements et agir dès les premiers symptômes afin de ne pas laisser s'installer une ambiance délétère dans votre équipe et/ou votre entreprise. Comment agir Évitez d'entrer dans le jeu de la colère. Parlez calmement et à distance d'un conflit, suffisamment pour que les émotions de chacun soient retombées. Essayez de comprendre les causes de ces dérapages bilieux et cantonnez-vous à ce qui concerne le travail pour le reste, vous pouvez suggérer une aide extérieure, mais en aucun cas vous immiscer dans la vie privée de votre collaborateur. Rappelez les règles de bonne conduite dans votre entreprise et les limites à ne pas dépasser, ainsi que les sanctions applicables, le cas échéant. Encouragez le dialogue, pratiquez une écoute active, reformulez, faites prendre conscience à votre collaborateur des conséquences de ses dérapages pour l'équipe et l'entreprise et décidez conjointement des pistes d'amélioration, fixez des objectifs dans ce sens et suivez l'évolution. L'anxieuxLes sources d'anxiété sont nombreuses et plus ou moins justifiées. Il vous faut ainsi tout d'abord faire le tri entre ce que votre collaborateur craint à juste titre, et ce qui n'est qu'une question de point de vue très subjectif de sa part. Vous pourrez ainsi adapter votre réponse à son comportement et mieux le guider vers son équilibre. Est-ce un manque de confiance en lui ? Des compétences qui lui manquent ? Quelle posture adopter Rassurez votre collaborateur quant à ses capacités et ses compétences en reconnaissant régulièrement ses succès et en lui faisant prendre conscience de ses succès et de son évolution. Ecoutez ses doutes et hésitations et soyez disponible , dans la mesure du possible et du raisonnable, pour l'accompagner, notamment dans les premières phases d'un projet. Cadrez vos demandes et instaurez un climat de confiance ainsi que des repères immuables. Proposez des formations ou un coaching en cas de besoin. Le négatif ou râleurCe collaborateur a la fâcheuse tendance à tout critiquer et voir le verre à moitié vide. Incorrigible pessimiste plus ou moins conscient, il passe le plus clair de son temps à démonter les propositions et suggestions de chacun ou bien rechigne à effectuer les missions qui lui sont confiées, maugréant à la moindre difficulté. Bien souvent, la cause d'un tel comportement est un manque de confiance ou un besoin d'exister aux yeux des autres. Comment vous comporter Ecoutez votre collaborateur, montrez-lui que son avis compte dans l'équipe. Évitez de le stigmatiser et incluez-le dans les décisions collectives. Évitez de le contredire d'emblée. Ça ne ferait que renforcer sa position. Trouvez d'autres biais de le convaincre du bien-fondé de votre décision ou du chemin adopté pour tel projet. Aidez-le à verbaliser ses émotions et sentiments en le questionnant, notamment, sur les éléments qui lui permettent d'affirmer ce qu'il énonce. Restez positif et constructif. Incitez-le à proposer des solutions lorsqu'il critique celles de ses collègues - ou les vôtres ! Le blaséVous êtes ici en présence du comportement le plus ardu à parer et/ou corriger. En effet, un collaborateur qui en arrive à ce stade a presque déjà un pied hors de votre entreprise. Il est ainsi à la fois difficile, parfois délicat de le motiver et le convaincre de rester - voire de partir ! Aussi, vous devez définir la source de cette démotivation est-ce un problème d'ennui dans les tâches effectuées ou un problème plus profond ? Un manque de reconnaissance ? Un sentiment de mal-être dans l'équipe ? Les prémices d'un burn-out ? Depuis quand ressent-il cette lassitude ? Y a-t-il eu un élément déclencheur ?Une fois seulement la réponse à ces questions obtenue, pourrez-vous agir afin de l'aider à sortir de cette spirale descendante. Quelle conduite tenir S'il est question d'une routine qui ronge la motivation de votre collaborateur, proposez-lui des missions plus "intéressantes" . S'il s'agit d'un manque de reconnaissance , prévoyez une éventuelle augmentation, un changement de poste/de service et valorisez ses efforts et réussites. Si la situation patine et s'enlise, que votre collaborateur reste impassible, fermé à toute discussion ou proposition, n'hésitez pas à vous montrer un brin provocateur en lui demandant, par exemple, pourquoi il ne change pas de métier ou d'entreprise si sa situation actuelle l'ennuie à ce point. L'introvertiCe collaborateur, s'il est secret, replié sur lui-même, n'est pas nécessairement un élément perturbateur à première vue. Toutefois, c'est une véritable bombe à retardement qu'il est capital de repérer. En effet, les personnes renfermées ont tendance à tout intérioriser, notamment les déceptions et autres rancœurs, jusqu'au jour où une goutte d'eau fera déborder leur vase. Comment intervenir Ne le brusquez pas, mais aidez-le petit à petit à prendre confiance en lui. Invitez-le à participer ne serait-ce que subtilement lors de réunions d'équipe ou de projet en lui demandant son avis sur une question qu'il maîtrise, par exemple. Incitez-le à verbaliser ce qu'il ressent et oser dire quand ça ne lui convient pas. Cela lui permettra de libérer un peu de la pression qu'il aura accumulée intérieurement, le cas échéant. Proposez-lui un coaching pour l'aider à mieux extérioriser ce qu'il ressent. Le paon, de par les différences extrêmes dans le plumage des mâles et des femelles, a joué un rôle majeur dans la théorie de l'évolution de Darwin, notamment pour tout ce qui a trait à la sélection sexuelle. L'arrogantCe collaborateur ne manque pas une occasion d'étaler son savoir et ses compétences. Il parle souvent fort et coupe régulièrement la parole à ses collègues. Il n'hésite pas à se mettre en avant, au détriment parfois de ses collègues qu'il peut n'avoir aucun scrupule à écraser, quitte à passer pour un idiot lorsqu'il pense maîtriser un sujet alors que ce n'est pas le "Je sais tout mieux que tout le monde" présente des comportements qui dénotent un besoin démesuré de reconnaissance et d'exister. Il vous faut agir avec tact, car ces collaborateurs s'avèrent d'une efficacité redoutable lorsque bien managés. Quel comportement choisir N'hésitez pas à lui donner suffisamment de missions dans des domaines qu'il maîtrise totalement pour le maintenir occupé. Cela évitera qu'il parte donner son avis sur les tâches des autres. Reconnaissez son travail et ses compétences à leur juste valeur. Usez d'humour lorsque votre collaborateur se targue trop ou s'égare dans des chemins inconnus de lui afin qu'il prenne doucement conscience de ce comportement inapproprié. Cadrez ses débordements. Là encore, l'humour est un excellent outil, car il permet de dédramatiser les choses et poser le cadre en douceur. Lorsqu'il s'égare, soyez factuel pour lui montrer ses erreurs qu'il ne reconnaîtra pas autrement. Le manipulateurAttention danger ! Ce genre d'individus est un véritable poison, car, cachés derrière une allure avenante et un sourire toujours présent, ils vont tout faire pour assouvir leur ambition et leur soif de pouvoir. Leur quotidien subtilement faire circuler de fausses informations, caresser dans le sens du poil, retourner leur veste, se rallier tantôt aux uns, tantôt aux autres, du moment que cela peut servir leurs propres intérêts. Leurs collègues - supérieurs hiérarchiques inclus - sont des pions pour lesquels ils n'ont ni empathie ni quelque autre égard que ce soit. Si, en soi, la manipulation - lorsqu'elle n'est utilisée qu'à bon escient et ponctuellement - n'est nullement répréhensible, elle devient un véritable problème pour l'entreprise lorsqu'elle émane d'un individu dont c'est le mode de fonctionnement principal. Comment opérer Cadrez votre management le plus possible. Soyez ferme. Plus les règles sont floues et l'organisation peu structurée, plus le manipulateur est comme un poisson dans l'eau. Lorsqu'il avance quelque chose, faites-lui préciser ses affirmations et mettez-le devant ses contradictions , le cas échéant. Montrez-lui que vous restez maître de la situation. Gardez vos distances dans vos relations avec lui aucune familiarité, aucune confidence, quelle qu'elle soit. Vous devez lui montrer que vous êtes fort et bien dans vos baskets, car il se nourrit des faiblesses d'autrui pour mieux les manipuler. Ne laissez paraître aucune émotion négative. Ne montrez aucun signe de faiblesse ou de colère. Ne culpabilisez pas face à ses remontrances. Restez à distance de ses attaques. Le martyrRien n'est jamais de la faute de ce collaborateur. Il s'arrange plus ou moins consciemment pour être une victime . Attention toutefois, il se peut qu'il soit réellement le bouc émissaire de collègues. Constamment en train de se plaindre, Quelle approche sélectionner Invitez-le à clarifier ses dires notamment les mots tels "jamais", "toujours",etc., incitez-le à réaliser qu'il peut nuancer ses propos et que tout n'est pas aussi noir que ce qu'il prétend. Soyez clair et transparent dans votre management afin de ne lui laisser aucun doute ou ne générer aucun malentendu quant à une décision particulière ou la répartition des missions, par exemple. Analysez avec lui le cheminement qui l'amène à se considérer comme une victime il l'est peut-être à juste titre, victime d'un collègue malveillant, par exemple. Proposez-lui une formation ou un coaching pour apprendre à mieux s'organiser, dire non, s'affirmer, etc. Suivre ou rompre le contratDans tous les cas, un feedback régulier devra être instauré, de manière à ce que le comportement change réellement en profondeur et sur la durée. Par ailleurs, en tant que manager d'une équipe, votre rôle sera également de faire changer le regard des autres sur ce collaborateur difficile au fur et à mesure de l'évolution positive de son comportement. Sans quoi, la situation reviendra rapidement à son point de départ. Si nécessaire, si rien ne change et que la situation se détériore, vous devrez envisager la séparation - amiable ou non, selon les cas et la gravité des dérapages. A RETENIR Quoi qu'il arrive, gardez en tête que, malgré leur caractère délicat, ces expériences vous feront grandir dans votre rôle de manager , car elles permettent de mûrir certaines qualités essentielles diplomatie, capacité d'adaptation, gestion de ses émotions, écoute active, confiance en soi, patience, etc.
Collectivement nous aurions pu finir sur un titre. Personnellement, je pense à ce match contre Clermont (20e journée, N.D.L.R.), où je loupe un coup de pied de dégagement Rien n'a changé depuis la nuit des temps. Les animaux sont sacrifiés sur l'autel des prières, des traditions, de la productivité, de l'irresponsabilité. Je ne parle pas de ceux, chassés en petits nombres, qui nourrissent l'homme depuis cro-magnon. Ceux-là ont été la survie du genre humain pendant des millénaires. Du mammouth des premiers âges au cochon des fermes d'antan, il a nourri la communauté, dans le respect des besoins, du strict nécessaire. Il a contribué à notre évolution. Aujourd'hui nous savons que nous pouvons vivre en bonne, voire meilleure santé, sans sa viande. Mais les habitudes ont la vie dure...il faudra du temps pour que chacun prenne conscience qu'un bon steak ne fait pas forcément du bien... Panem et circences. Depuis l'antiquité, quand l'homme, a pu satisfaire ses besoins fondamentaux, il a développé ses loisirs, inventé avec force imagination des jeux dont les animaux ont été les premières victimes. Aujourd'hui, il est une marchandise que l'on achète et dont on se débarrasse quand il devient encombrant, qu'on s'amuse à torturer, comme aux bons temps romains, dans des arènes bondées de fanatiques jusqu'à sa mort programmée, qu'on martyrise dans des laboratoires pour le soi-disant bien commun, qu'on élève dans des batteries, serrés les uns contre les autres, sans jamais voir le jour, ni presque âme qui vive, jusqu'à atterrir sur les crochets des abattoirs. Les chercheurs de laboratoire ont toutes les bonnes raisons du monde et expliquent le bien-fondé de leur démarche. Les traitements nécessitent d'être testés et ils préfèrent ne pas mettre de vie humaine en danger. Soit. Mais les cosmétiques, les parfums, les cigarettes, les aliments de synthèse? La vie des animaux a-t-elle moins de valeur que la nôtre? Quand nécessité fait loi, comment peut-on apporter une réponse définitive? Les recherches pour éradiquer le VIH, le virus Ebola, pour toutes maladies, doivent-elles passer par l'expérimentation animale? Les animaux - les mammifères en tous cas- ont des émotions, ils ressentent de la joie, de la tristesse, de la peur, de la honte, de la colère. Il n'y a pas si longtemps, on traitait les bébés comme s'ils ne ressentait rien, ignorants de leur sensibilité. Dans les couveuses des maternités, des nouveaux-nés prématurés étaient manipulés comme des objets. Nous agissons de même avec les animaux, qu'ils soient de compagnie ou de combat, coqs, chiens, taureaux. Les animaux sont les boucs émissaires de nos ombres. Nous projetons sur eux l'obscurité qui nous terrorise, nos instincts primaires tus, niés, refoulés. Notre animalité nous est insupportable et nous la dominons à coups de bandrilles et de fusils de chasse. Ainsi, nous gardons l'illusion de notre puissance. Les premières écritures indiquaient les sacrifices demandés par Dieu pour pardonner les péchés. Ainsi est apparue la notion de bouc émissaire. Jésus, dans la tradition chrétienne, est celui qui a mis fin au sacrifice d'animaux en s'offrant lui-même en sacrifice. Mais nous continuons à sacrifier des animaux, porteurs de nos péchés....Dans la tradition bouddhiste, au contraire, n'importe quel animal, du moustique au mammifère, peut-être la réincarnation d'un humain et l'on se doit donc de respecter la vie en lui. La vie a-t-elle des formes supérieures et d'autres inférieures? A quoi lui sert la finesse de son cerveau si l'homme l'utilise pour la domination et la destruction? Jusqu'où irons-nous pour voir enfin que toutes les formes de vie sont liées, et que la destruction entraîne inéluctablement la nôtre? Lesboucs émissaires, par définition, ne sont pas des agresseurs. Sinon ils ne seraient pas des boucs émissaires mais des coupables logiquement châtiés (enfin logiquement, pas forcément non plus). Essayons donc de comprendre comment tout cela se noue. Les boucs émissaires n'agressent pas, mais sont agressés. Leurs agresseurs ne peuvent Vous pouvez tout utiliser, reproduire, télécharger sous réserve de citer expressément vos sources, c’est à dire son adresse Internet et son auteur Rémi Casanova. Rappelons, avant de commencer cette approche processuelle, deux choses a Le bouc émissaire est un processus de réconciliation collective momentanée fondé sur la substitution et l’exclusion. b Le phénomène du bouc émissaire permet la pérennisation d’un groupe par l’exclusion d’un de ses membres, celui qui est désigné comme le bouc émissaire afin de préserver les tabous du groupe et de se préserver des conséquences néfastes de la quasi inévitable rivalité mimétique. I Le bouc émissaire selon son déroulement Comme nous le voyons ailleurs sur ce site, il est possible d’appréhender le phénomène du bouc émissaire par ses manifestations les signes victimaires, les accusations, etc. ou les problématiques qu’il soulève les antagonismes réels, les tabous, la rivalité etc. . Il est également possible, parfois plus aisé, de le comprendre par son déroulement. En effet, en le décrivant selon un certains nombre d’étapes, -sept étapes selon nous-, on en comprend les mécanismes et même les enjeux. Et de fait, nous retrouvons manifestations et problématiques que nous venons d’évoquer. Dans son ouvrage le bouc émissaire, René Girard expose les grandes étapes et problématiques du groupe social de vastes couches sociales se trouvent aux prises avec des fléaux aussi terrifiants que la peste ou parfois avec des difficultés visibles. Grâce aux mécanismes persécuteurs, l’angoisse et les frustrations collectives trouvent un assouvissement vicaire sur des victimes qui font aisément l’union contre elles, en vertu de leur appartenance à des minorités mal intégrées, etc.. » [1]. Selon l’auteur, quatre grandes étapes se détachent a une étape d’indifférenciation, d’une certaine confusion, où les éléments de la crise se réunissent b une étape pendant laquelle les problèmes surgissent, sous forme de symptômes, et la crise se manifeste… en parallèle, émergent de coupables potentiels, en lien direct ou totalement éloignés des symptômes c vient la mise à mort réelle ou symbolique avec ou sans renaissance d une étape de réconciliation, avec un ordre nouveau ou la restauration de l’ordre ancien qui se met en place. Dit autrement, les quatre étapes deviennent celles-ci 1 étape de la rivalité spécifiée repérable, 2 étape de constitution d’une foule en même temps qu’émergence de figures du bouc émissaire, 3 étape de mise à mort symbolique ou réelle, 4 étape de reconstitution du culturel et du social de la différenciation, renaissance des rivalités mimétiques. On remarque aisément qu’en passant d’une perte de la différenciation à une reconstitution de la différenciation, le phénomène passe d’un espace où le chaos règne à un espace où l’organisation, le cosmos pourrait-on dire, lui succède. Mais on remarque également que le cosmos, par essence, n’est qu’une étape et qu’il permet sinon contient en germe les conditions de la renaissance des antagonismes, rivalités mimétiques et indifférenciation. Alors, le phénomène du bouc émissaire peut être vécu comme un phénomène cyclique. Et en s’arrêtant plus finement sur le processus mécanique considéré comme cyclique, on repère sept étapes. II Les sept étapes et quelques pistes de réponses. Le bouc émissaire en sept étapes selon Rémi Casanova En lisant les propos précédents, on a compris que les phases se succèdent, immanquablement, mais que la durée de chaque phase ne peut être pré déterminée. Et c’est heureux ! Car c’est ici que se montre de la façon la plus vigoureuse la détermination des acteurs, quels que soient leurs places hiérarchiques et fonctionnelles, de lutter contre les effets délétères du phénomène. Les réponses apportées tendront, par leur efficacité plus ou moins grande, à allonger ou raccourcir la durée de chaque phase dans des dynamiques non linéaires. Et puisque le phénomène est mécanique, elles permettront même, à l’image d’une boîte de vitesses automobile, de rétrograder et de revenir à une étape antérieure. Voici donc les étapes. Elles sont accompagnées de quelques ébauches d’actions et postures qui permettent de retarder, freiner, réorienter les forces destructrices. Ces pistes d’actions, nos réponses et solutions au phénomène du bouc émissaire, sont développées ailleurs dans ce site. Pour des raisons quantitatives, dans le cadre de cette contribution, nous ne pouvons que les explorer. Voir une vidéo sur les sept étapes 1ère étapeLe processus est en marche, même si rien ne transparaît les signes distinctifs se redessinent et s'affirment ; ils se chargent de valeurs positives, neutres ou négatives2ème étape2 Apparition desobstaclesLes obstacles apparaissent. Mal franchis, ils créent des clivages, alimentent les tabous, le processus est réellement étape3 Recherchedu bouc émissaireLes accusations sont désordonnées le "tous contre tous" menace la survie du étape4 Désignation du bouc émissaireLes accusations sont "tous contre un" se oublie les antagonismes étapeLes accusations et les accusateurs s'enchainent et se déchainent6ème étape6 Dénouement du processusL'exclusion se manifeste, plus ou moins brutalement. La réconciliation s'annonce sur fond d'oubli momentané des tabous et des étapeLe groupe se pose et se repose. Réconcilié mais plus ou moins culpabilisé, momentanément amnésique de ses rivalités et de ses tabous, il a assuré sa pérennité. Première phase la phase apaisée C’est le moment où rien n’apparaît, sinon la vie ordinaire, ici suffisamment calme et pacifiée du groupe considéré pour ne pas le bouleverser. C’est le moment qui va de la constitution du groupe, y compris imaginée et imaginaire avant la rencontre réelle, à l’apparition de problèmes inhérents à la vie des groupes cohabitation au sein du groupe et mise en œuvre des missions, buts, fonctions du groupe. Pendant cette phase apaisée, chacun est à sa place, celle qui lui est prescrite par l’organisation interne. Chacun l’accepte, avec plus ou moins d’entrain, pendant un laps de temps plus ou moins long certains groupes dysfonctionnent dès leur constitution, certains membres du groupe se rebellent ou l’empêchent de fonctionner dès leur arrivée au sein du groupe. On accepte d’autant mieux sa place qu’on la choisit ; on l’accepte d’autant moins qu’elle nous est assignée. Si la distorsion entre le prescrit et le réel n’est pas trop importante, si le réel est plus gratifiant que le prescrit, si la distorsion n’est pas trop douloureuse à accepter voire à assumer, si elle peut être régulée, la phase apaisée phase peut durer très longtemps le groupe est en effet extrêmement sain car il prévient et/ou anticipe les phénomènes au point de les rendre suffisamment inconséquents pour poursuivre un cheminement suffisamment serein. Chacun, à sa place, se satisfait ou se contente de sa place car il a trouvé une juste place, une place qui lui convient. Cette phase, lorsqu’elle s’étend dans la longue durée et du fait qu’elle ne laisse rien paraître d’antagonismes ou de dysfonctionnements délétères pourrait faire dire que le bouc émissaire n’existe pas. Certes, il n’apparaît pas dans ses manifestations attendues sous la forme de la crise » et encore moins sous la forme d’une incarnation. Pourtant, si la figure du bouc émissaire n’émerge pas, si elle n’est même pas encore identifiable, le phénomène est à l’œuvre, selon le processus mécanique décrit ailleurs sur ce site. Que se passe-t-il donc ? C’est simple chacun, tout au long des activités ordinaires de la vie du groupe, repère chez chacun les signes qui le constituent voire qui le distinguent des autres. Ce moment apaisé est donc celui du repérage des signes distinctifs de chacun. Il n’est pas encore, ou très peu, celui de l’attribution de signes victimaires. En d’autres termes, on repère sans juger. Que repère-t-on ? Les signes et les écarts. Et comme ces signes et ces écarts ne semblent pas perturber la vie du groupe dans son fonctionnement, on leur attribue peu de vertus et encore moins de vices. Les signes sont d’ordres multiples. On peut considérer que le repérage, déjà, n’est pas neutre et que l’on repère ce qui potentiellement est signifiant chez nous. On remarque ce qui attire notre regard, ce qui nous saute aux yeux, ce qui qui plus tard deviendra du positif ou du négatif. Certains ont même pu dire qu’on remarque la paille dans l’œil de son voisin … Quoi qu’il en soit, on repèrera des éléments factuels mais aussi plus subjectifs la construction imaginaire est à l’œuvre dès ces premiers instants. Ainsi, à côté de signes distinctifs qui semblent évidents – mais qui ne le sont pas systématiquement pour autant- et que parfois on ne remarque pas tels le genre, le statut hiérarchique, la fonction institutionnelle, l’appartenance sociale, culturelle ou cultuelle etc., des éléments plus aléatoires, plus relatifs, plus personnels vont également s’imposer untel a de l’humour, est colérique, irascible, sent bon ou mauvais … autant de traits de caractère, de traits constitutifs des personnes qui marquent les uns et pas les autres. Surtout, ce sont autant de traits qui, en cette phase apaisée, restent sinon totalement neutres, sans force délétère suffisante pour stigmatiser les personnes qui en sont porteuses. A ce moment, la pédagogie de la prévention du phénomène du bouc émissaire en institution prend tout son sens. Entendons le terme pédagogie au sens étymologique du terme, d’accompagnement du mécanisme, mais aussi de l’institution. C’est le niveau 1 de la prévention, celui où l’on s’assure que les interdits fondateurs sont respectés d’une part, que la crise mimétique n’est favorisée d’autre part ? Concernant les premiers, on s’assurera que l’interdit du meurtre réel et symbolique, l’interdit de l’inceste et celui du parasitage sont respectés. En d’autres termes, on s’assurera que chacun peut exercer la mission pour laquelle il est là, que l’entre l’entre soi » systématique n’est pas la seule façon de fonctionner, que l’ouverture raisonnée » aux autres est assurée et que chacun, dans une saine division sociale du travail à partir de la définition des rôles, places et fonctions, contribue à l’œuvre collective. Pour la seconde, on veillera à ce que l’organisation du travail et les postures individuelles favorisent l’alliance et l’émulation plutôt que la rivalité et la concurrence. On sait en effet que plus le rapport nombre de rivaux / réalité de l’objet du désir mimétique est élevé, plus le phénomène se développera aisément. Concrètement, il s’agira de faire en sorte que chacun ait une place juste, reconnue et satisfaisante dans l’institution. On le voit, les 4 R de la Réussite Repères – Responsabilisation – Reconnaissance – Respect, jouent pleinement leur rôle dans cette phase. Enfin, et nous arrêterons les réponses par ailleurs développées, c’est le moment où chacun doit repérer l’écart entre les signes distinctifs dont il est porteur avec les signes distinctifs attendus. Élément de la plus grande importance car l’écart, dans les phase suivante, risque de se creuser et aller jusqu’à l’incompatibilité. Deuxième phase l’apparition des obstacles la phase d’apparition des obstacles, des problèmes réels ou imaginaires. Ce moment là est capital parce qu’il indique si l’institution est en éveil, si elle perçoit les bas bruits, si elle comprend les enjeux au-delà des apparences. Toute vie de groupe est confrontée plus ou moins rapidement, plus ou moins profondément, plus ou moins fréquemment à des difficultés. Ces difficultés sont liées d’une part à la raison officielle pour laquelle les personnes sont groupées difficulté à remplir la mission institutionnelle, à réaliser les objectifs fixés etc., d’autre part aux phénomènes intrinsèques à la proximité dans les groupes c’est le relationnel, le psycho et le socio-affectif, l’autorité etc.. Par ailleurs et sur cette base, tout groupe développant ses modes de fonctionnement, ses habitus, ses valeurs, développe en corollaire des antagonismes réels, des tabous. Liés aux questions essentielles, profondes, archaïques et sensibles, celles qui touchent aux valeurs, à l’identité et à l’existence du groupe, les tabous sont ceux avec lesquels le bouc émissaire permettra d’éviter la confrontation. Sauf à être vigilant et réactif, ces difficultés vont augmenter avec le temps, en fréquence et en gravité. Superficielles ou profondes, réelles ou imaginaires, conjoncturelles ou structurelles, accidentelles ou habituelles, elles vont contribuer à transformer les signes distinctifs des acteurs du groupe en signes victimaires. Rappelons que les acteurs d’un groupe sont à considérer dans une perspective systémique. Les acteurs sont alors autant des personnes avec des statuts, des fonctions, des rôles que des acteurs institutionnels une banque, une tutelle, un associé… que des services participant du système les Ressources Humaines, la communication, la gouvernance…, voire des fonctions au sein du système l’accueil, la formation, l’insertion, la restauration…. Les difficultés ne vont pas s’arrêter avec le passage à l’étape suivante, mais elles vont se diluer en investissement dans la poursuite du phénomène, à travers la recherche du bouc émissaire. Les difficultés et les obstacles sont la base de la construction du bouc émissaire en tant que figure incarnée. En effet, à travers les obstacles et la façon de les surmonter plus ou moins efficacement, avec plus ou moins de souffrance, les membres du groupe attribuent ce degré d’efficacité, cette souffrance, la réussite ou l’échec à soi-même certes, mais aussi à son environnement. C’est là que l’estime de soi s’étiole ou se renforce lorsque l’attribution des résultats est interne et que les signes distinctifs deviennent positifs ou négatifs lorsqu’elle est externe. Petit à petit, parallèlement ou se substituant à la réflexion sur les obstacles qui se posent au groupe, chacun des membres du groupe va considérer les autres membres comme des facilitateurs du travail, ou au contraire des empêcheurs. Cette distinction peut s’opérer brutalement ou au contraire très finement, tout en nuances, par petites touches à travers des épreuves relativement mineures que traverse le groupe. Elle procède in fine d’une catégorisation qui tient de la confiance ou de la défiance, de l’alliance ou de l’évitement, pouvant aller jusqu’à la distinction entre ceux qui sont utiles et ceux qui sont nuisibles, ceux considérés comme des amis ou ceux qui deviennent des ennemis, sur la base de critères construits plus ou moins rationnellement à des indicateurs objectifs mais à vérifier du type il arrive en retard » ; il ne prend pas la parole » ou au contraire il la ramène tout le temps », se joignent des critères moins nets il n’est pas intervenu pour m’aider lorsque j’en avais besoin » et d’autres parfaitement tendancieux c’est parce qu’il est anorexique », c’est parce que c’est une femme », c’est parce qu’il vieux » etc.. Tous ces signes, tous sans exception, méritent d’être déconstruits. Gardons à l’esprit que cette attribution de la réussite ou de l’échec à des signes distinctifs se développe à l’épreuve de la réalité de la vie des groupes même lorsque les faits serviront de prétexte dans une mauvaise foi ou un aveuglement plus ou moins volontaire, c’est bien sur la base d’événements, y compris construits ou imaginés, que les signes distinctifs neutres, positifs ou négatifs sont édifiés. La part de l’imaginaire, dans une tentative de rationalisation et d’objectivation du processus de réussite ou d’échec des épreuves opère quitte à sombrer dans l’irrationnel et le subjectif. Alors il s’agira, comme nous le développons ailleurs, de prendre la mesure des difficultés et de dépasser ou contourner les obstacles tout en tentant de comprendre ce qui se joue au-delà de ce qui est manifesté. Mais il conviendra aussi de faire en sorte que les problèmes rencontrés soient conjoncturels, accidentels et dépassables et non structurels, habituels et infranchissables. L’anticipation, la réactivité, la juste perception des choses avant qu’elles ne dégénèrent jouent ici un grand rôle. On se situe au deuxième niveau de la prévention du phénomène lorsque des signaux apparaissent et que l’institution s’en saisit pour le freiner voire, si elle peut agir efficacement, retourner à la phase précédente. Troisième phase la recherche d’une victime émissaire A ce moment, le phénomène est sérieusement enclenché au point qu’une partie de la vie du groupe consiste à chercher, chez l’autre c’est à dire en interne et en externe, dans des configurations systémiques plus ou moins élargies, à partir de sujets de discorde, des objets de reproches. Le signe distinctif, non seulement devient de plus en plus nettement signe victimaire, mais il a tendance à se démultiplier. D’une part le signe victimaire devient de plus plus en plus net, fort, intense. D’autre part un signe victimaire ne suffisant pas à désigner une victime émissaire, il en faut plusieurs… et plusieurs se développent. La phase de recherche d’une victime émissaire est ainsi le double moment de la stigmatisation accrue en force et en nombre. C’est bien le moment où le repérage puis l’énumération des signes distinctifs sont autant d’éléments et de sources potentiels de victimisation. La question de la force est essentielle car, sur cette base, se fonde la force de l’accusation qui tendra à résister aux tentatives de défenses de l’accusé. La question du nombre est également essentielle nombre d’objets d’accusations et nombre d’accusateurs. Plus la vie du groupe du groupe avance dans le temps mais aussi dans dans l’intensité de ce qui se vit, plus elle offre de possibilités réelles ou imaginaires d’objets de discussion, de réflexion, autant de supports d’investissement professionnels ou affectifs. Ces objets, ces supports sont prétextes parfois légitimes à trouver de nouvelles catégories de reproches potentiels. Alors, le nombre de signes victimaires augmente. Le nombre d’accusateurs augmente également, jusqu’à atteindre le paroxysme théorique du tous contre tous », du tous sur tout », indicateur de l’explosion imminente du groupe. C’est parce que les signes ne se concentrent pas forcément suffisamment sur la même victime, c’est parce que les accusateurs ne sont pas suffisamment nombreux, que la phase de recherche du bouc émissaire peut être longue. Tant qu’une figure du bouc émissaire ne focalise pas sur elle suffisamment de reproches de la part de suffisamment de personnes, alors la phase de recherche se poursuit. Et la recherche passe, en fonction des événements de la vie du groupe d’une figure potentielle à l’autre. Cette phase est une phase d’exploration, d’expérimentation des figures potentielles du bouc émissaire. Ainsi, la recherche tend à focaliser puis s’arrêter plus ou moins longuement sur celui pas forcément une personne qui reçoit une violence suffisamment forte et unanime. Cet arrêt est plus ou moins long, car il est le temps de l’expérimentation, la question se réduisant à sa plus simple expression est-ce que celui-là fera un bon bouc émissaire ? », c’est à dire est-ce qu’il attirera sur lui une violence suffisamment forte et unanime qui permettra la réconciliation du groupe en évitant d’aborder les antagonismes réels et les tabous du groupe ? Comme nous le voyons, le processus est en marche et il s’agit à ce moment, comme nous le montrons ailleurs sur ce blog, de le freiner ou de le détourner. Il est encore temps, souvent, de montrer que le signe distinctif d’une personne peut être un signe neutre voire valorisé et que c’est souvent une question de point de vue que de décider, à un moment d’en faire un signe distinctif négatif[2]. Alors puisqu’il s’agit de chercher une victime, il conviendra de rendre cette recherche difficile voire vaine, de placer des leurres, de briser les dynamiques en montrant les complémentarités et les qualités des personnes, de relancer la recherche sur d’autres pistes lorsqu’elle semble aboutir. Quatrième phase la désignation du bouc émissaire C’est le moment où un élément du système concentre sur lui une force victimaire suffisamment unanime, au point où il peut être désigné comme le problème du groupe. Lors de l’étape précédente, nous avons vu que ce problème est protéiforme ; nous avons vu qu’il est également d’intensité diverse. Il n’empêche, à ce moment de la vie du groupe, il est le » problème. Et généralement, son exclusion sera la solution au problème. Si l’exclusion n’est que rarement explicitement envisagée à ce moment, elle est en germe et bien souvent contenue dans les reproches émis à l’encontre de la victime. La phase de recherche, autant que celle de désignation s’effectue à tous les moments de la vie du groupe des réunions instituées au temps extra professionnels la vie extérieure au groupe, lorsqu’on pense et repense à ce que l’on vit et ce qui se passe dans le groupe en passant par les activités du groupe celles qui constituent la raison d’être du groupe, tous les moments institutionnels ou non, institués ou non construisent la figure désignée du bouc émissaire. De même tous les espaces, institutionnels ou non, institués ou non construisent également, dans le secret de la réflexion, de l’inconscient et l’imaginaire individuels chez soi, en dehors des espaces investis par le groupe autant que dans les espaces collectifs réservés au groupe des salles de réunions aux couloirs, aux toilettes et à la machine à café en passant par les bureaux, tous les espaces sont possiblement des lieux de construction et de désignation du bouc émissaire. C’est un moment voire le moment d’une des substittions les plus importantes du mécanisme car comme l’écrit René Girard Là ou quelques instants plus tôt il y avait mille conflits particuliers, mille couples de frères ennemis isolés les uns des autres, il y a de nouveau une communauté, tout entière unie dans la haine que lui inspire un de ses membres seulement. Toutes les rancunes éparpillées sur mille individus différents, toutes les haines divergentes, vont désormais converger vers un individu unique, la victime émissaire » » La Violence et le sacré, 1972. C’est pourquoi le moment de la désignation nécessite une large tribune, un haut parleur, une voix puissante et une forte visibilité. L’acte de désignation va de pair avec un acte d’accusation plus ou plus subtil. La dimension accusatoire est consubstantielle à la désignation. Généralement elle est à la fois large et précise large pour pouvoir provoquer l’adhésion et entraîner à sa suite d’autres accusateurs, notamment les plus décidés ; précise pour pouvoir crédibiliser l’accusation, entraîner à sa suite d’autres accusateurs moins décidés et surtout neutraliser d’éventuels opposants à l’accusation. La neutralisation d’opposants éventuels va de pair avec la force accusatoire plus cette force est vigoureuse et moins les opposants osent prendre la défense de l’accusé. Aventurons nous un tout petit peu plus loin la phase de désignation montre une concertation plus ou moins objective, plus ou moins consciente, plus ou moins organisée des accusateurs. Et l’on peut assister aussi bien à des campagnes orchestrées d’accusation et de désignation de boucs émissaires qu’à des désignations parcellaires, désarticulées, désorganisées, morcelées. Le premier cas engage directement à la phase suivante, celle de l’emballement mimétique, en déclenchant de façon parfois très cohérente la désignation. La seconde, si elle est plus aléatoire n’est néanmoins rendue possible que parce que les regards puis les ressentiments, de divers ordres, convergent les apparences physiques vont par exemple rejoindre les appartenances symboliques ou culturelles, les fonctions statutaires vont s’agréger aux places spatiales pour petit à petit, chez suffisamment de personnes et de façon suffisamment forte faire d’un élément du système, le bouc émissaire. Il faut alors bien comprendre que pour l’accusateur, les signes distinctifs devenus victimaires sont réels et existants, même s’ils sont fondés sur un jugement fallacieux, erronés ou pervers. C’est d’ailleurs ce qui est délicat car le reproche devient légitime pour l’accusateur et ceux qui le suivent dès lors qu’il a décidé de lui accorder cette légitimité. Il est parfois heureusement possible à ce moment de déconstruire, pour le reste du groupe cette pseudo-légitimité. Il est également possible de créer des diversions sur des objets extérieurs au groupe. De la même façon, au début de cette phase, il est possible de revaloriser la victime notamment en appliquant le concept d’intégration à rebours sur lequel nous reviendrons. Ailleurs, nous développons ces idées… ajoutons celle qui consiste à travailler à la minimisation des signes victimaires, soit en nombre, soit en force de façon à diminuer l’unanimité et faire en sorte que la force, devenue insuffisante, empêche la possibilité d’un emballement. Cinquième phase l’emballement mimétique Cette phase correspond au moment où, de façon plus ou moins ritualisé, une fois la désignation effectuée, les accusations se font de plus en plus pressantes, de plus en plus violentes. A ce moment, celui qui lance la première pierre déculpabilise le reste du groupe qui s’engouffre dans la voie ainsi tracée, de plus en vite, en se posant de moins en moins de questions, autant happé par la dynamique que par les ressentiments réels. Le groupe devient une foule dans une indifférenciation quasi-totale, dans une logique où les différences liées à la nature du ressentiment s’estompent au profit du ressentiment lui-même. Paradoxalement peut-être, nous parlons de l’emballement mimétique fédérateur au moment où le groupe devenu foule se rassemble sur cet informe chaos. C’est justement parce que les choses s’emballent, qu’il s’agit de rompre avec cette logique d’accélération et introduire des circuits courts. Il s’agit aussi de rompre avec le mimétisme en montrant les incohérences d’alliances de mimétisme mais aussi en changer radicalement de paradigme. Il est parfois possible, mais cela reste toujours un pari e tune prise de risque, de passer de la dispute à la réconciliation radicale, de passer de l’unanime à l’individuel, de passer des alliances délétères à des émulations voire des concurrences entre ceux qui s’allient contre la victime. La phase de dénouement l’exclusion se manifeste Cette phase, naturellement, suit la précédente. Elle poursuit l’œuvre défoulante et se termine en apothéose du phénomène. On a déjà dit que la mise à mort, surtout réelle, ou le sacrifice ne sont pas inéluctables. Lorsqu’il faut s’y résoudre, les conditions de la renaissance ici ou ailleurs doivent être recherchées. Le dénouement du phénomène mérite de s’entendre sur une échelle graduée, du plus juste au plus injuste la victime est innocentée on est capable de faire la lumière sur les antagonismes réels d’une part et/ou on accepte voire valorise les signes victimaires dès lors qu’ils ne sont pas dangereux pour le groupe au regard des interdits fondateurs ; la victime est graciée réponse néanmoins injuste parce que la victime est toujours innocente aux antagonismes réels ; la victime est condamnée avec sursis » et réparation ; la victime est condamnée, sacrifiée avec renaissance ici ou ailleurs ; la victime est condamnée, sacrifiée sans possibilité de renaître. Il est évidemment dommageable de se contenter de ces aboutissements, surtout s’ils ne sont pas suivis par une profonde remise en question des fonctionnements. Enfin la phase d’apaisement la réconciliation et le calme après la tempête Hagards, repus par la violence exercée individuellement à des fins collectives, les membres du groupe entrent dans une phase de réconciliation momentanée. Ce moment peut être comparé par certains à l’état de grâce que tout vainqueur, tout élu connaît suite à une victoire ou une élection. Cette phase est éphémère. Il convient néanmoins de s’en saisir et de profiter de la liesse unanime, du relâchement des tensions pour introduire des modifications plus ou moins profondes dans l’institution sur la base des enseignements tirés de ce cycle c’est le 4e niveau de la prévention, prévention de la réitération du phénomène. Il est question alors de repenser la façon dont interdits sont posés et de refonder ou de réinstituer des éléments de cadre. La phase apaisée tout recommence car rien n’est réglé La phase d’apaisement débouche sur la phase apaisée, recommençant un cycle. Les téméraires se lanceront à ce moment particulièrement calme dans le dévoilement de l’antagonisme réel, du tabou institutionnel à l’initiative du phénomène, tentant de se débarrasser définitivement du processus. C’est souvent déconseillé tant l’exercice s’avère périlleux et nécessite de maturité de la part des équipes. [1]Le Bouc émissaire, René Girard,
10Iyyar 5775. L’élément le plus étrange et le plus dramatique de l’office de Yom Kippour, énoncé dans A’haré Moth (Lév. 16:7-22), est le rituel des deux boucs, un offert en tant que sacrifice, et l’autre chassé dans le désert « vers Azazel ». Ils sont à tous égards indiscernables l’un de l’autre : ils sont choisis pour être autant que possible identiques en taille et
Image trouvée sur Eléazar BAFOUNTA Eléazar BAFOUNTA Formateur Published Apr 30, 2018 Le franc CFA est une catastrophe pour les Africains ! Rien que ça. Avec beaucoup de recul, je me refais le film d’une discussion récurrente avec mes cousins et quelques personnes croisées ci et là, et qui s’intéressent à l’Afrique. Qu’il est doux et agréable de se remémorer d’un paradis perdu dont aucun historien ne peut attester l’existence…ni le contraire, d’ailleurs. La colonisation a abouti à un déséquilibre de la Force », de l’harmonie qui existait alors en Afrique. Cette tragédie se poursuit aujourd’hui et se cristallise autour du franc CFA. Je reconnais volontiers la force du mythe fondateur pour souder un peuple, une nation. Mais est-ce parce que le CFA est le relais d’une monnaie coloniale, fabriqué en France et dépendant partiellement de la France que les pays africains ne performent pas ? Certes la monnaie est un instrument capital pour l’économie d’un pays mais il ne faudrait pas non plus en faire l’Alpha et l’Omega. En effet, les pays africains qui maîtrisent leur monnaie ne réalisent pas plus de miracles…sauf à ce qu’ils soient cachés au regard du profane. Je ne sais si le CFA sera encore la monnaie des pays concernés dans la décennie à venir mais il est clair que pour sortir durablement l’Afrique dans l’ornière où elle semble végéter, il est utile de trouver d’autres instruments, d’autres outils. Explore topics Boucémissaire , peut-être mais ce n'est pas une raison pour insulter les autres. Son attitude est plus que maladroite. Pourquoi n'en a t-il jamais parlé, pourqui les parents ne sont-ils pas intervenus ? J'ai eu une élève ainsi et c'était très difficile de déméler les torts tant la situation s'était envenimée. Essaye de voir si dans la classe un ou deux élèves seraient

Cela a commencé par la publication d’un dossier par un quotidien à partir du séjour d’une journaliste dans un hôtel tout inclus dans le Sud, fréquenté par des Québécois dont plusieurs ne semblaient pas respecter les consignes de la Santé publique. Christian Dufour Politicologue et auteur On a découvert ensuite que plusieurs députés et ministres étaient allés à l’étranger, les chefs de parti étant le plus souvent au courant. Lapidons-les ! Mais le comble, c’est quand on a appris que certains Canadiens devant faire une quarantaine au retour d’un séjour dans le Sud seraient admissibles à une prestation fédérale de 500 $ par semaine, pendant que de valeureux travailleurs de la santé s’épuisent à sauver des vies dans les hôpitaux sans pouvoir prendre de vacances. Il n’en fallait pas plus pour que la frustration, la colère, la rage éclate à l’égard de ces égoïstes irresponsables mettant en danger la vie de leurs concitoyens », le gouvernement fédéral étant sommé par le premier ministre François Legault de fermer immédiatement les frontières. La prochaine étape devrait être la lapidation publique des touristatas à leur retour à Dorval, faute de pouvoir les faire souffrir au maximum en les enfermant à double tour dans des complexes hôteliers de type coréen. À moins, évidemment, qu’il ne reste encore des places à Guantánamo… C’est vieux comme le monde ! À chaque période de grands malheurs de l’humanité, quand la peur, l’angoisse et l’impuissance deviennent trop fortes, émergent des boucs émissaires sur lesquels on peut se défouler, comme les Juifs et les sorcières lors de la peste noire au Moyen Âge. Au sein d’une population de plus en plus craintive et malheureuse, on est confronté à ce phénomène qui pourrait bien prendre de l’ampleur alors qu’on s’attend aujourd’hui à l’annonce de mesures encore plus dures. PHOTO YAN DOUBLET, LE SOLEIL L’aéroport Jean-Lesage, à Québec Démocratie libérale Est-il permis dans ce contexte de rappeler certaines réalités inhérentes, entre autres, à une démocratie libérale ? Comme le fait que les citoyens ont le droit constitutionnel de quitter le Canada, qu’ils ne sont pas en prison dans leur pays, n’en déplaise au nouvel évangile sanitaire en vigueur, dans un contexte de radicalisation de plus en plus évident et inquiétant en ce domaine. Comme le fait que la situation actuelle, aussi grave soit-elle, n’a pas grand-chose à voir avec le printemps dernier où la COVID-19 est arrivée de l’étranger alors que les gestes barrières n’étaient encore pratiqués nulle part, un article venant de rappeler dans l’édition du 22 décembre de Nature que la fermeture des frontières n’a plus la même efficacité aujourd’hui. Comme le fait que rien ne prouve que les Québécois en vacances à l’étranger soient responsables pour une part significative de l’augmentation des cas de COVID-19, ni qu’ils se comportent tous en irresponsables se fichant de la quarantaine à l’arrivée. Tous les voyageurs, même ceux qui vont dans des endroits superprotégés, portent le masque, ne rencontrent personne et respectent les distances, sont pourtant assimilés à des criminels sans éthique à dénoncer. Rappelons enfin que l’admissibilité de certains de ces voyageurs à une prestation fédérale résulte de ce que le gouvernement Trudeau a délibérément choisi dans cette crise, sous les applaudissements unanimes, de dépenser plus que moins. Qui doute que cette brèche sera corrigée, sans oublier qu’une quarantaine vérifiée constitue un moyen efficace de contrer le virus ? Mairesse de Montréal Il est facile pour le gouvernement québécois de jouer le vertueux en appuyant la fermeture des frontières réclamée par une population apeurée, quand il n’aura pas à l’imposer ni à en supporter les conséquences. Comme ces compagnies aériennes au bord de la faillite, à qui on a permis à nouveau de voler et à qui on veut enlever maintenant les clients. Au fond, même si les Québécois qui vont sous d’autres cieux respectent toutes les règles, on s’en fiche. Car ce n’est pas le risque qu’ils représentent qui dérange, c’est plutôt la parcelle de bonheur qu’ils ont osé s’offrir. Pour les puritains de la souffrance solidaire, on n’a pas le droit d’être heureux quand nos vieux souffrent, quand c’est l’angoisse dans les hôpitaux et qu’on interdit les rencontres de famille durant les Fêtes. La peur peut amener à faire des choses indignes. C’est ainsi que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, forte du prestige de sa fonction, a incité les Montréalais à dénoncer la veille de Noël leurs voisins qui ne respecteraient pas les consignes de la Santé publique, faisant craindre l’arrivée de la police à ces citoyens qui n’ont pas suivi à la lettre les consignes ce soir-là, sans être des irresponsables ni des criminels pour autant. Je vous avoue qu’en ce qui me concerne, j’ai plus de respect pour ceux de mes concitoyens qui se sont offert un voyage au soleil en respectant les règles que pour une mairesse de Montréal qui souhaite que l’on se dénonce entre voisins le soir de Noël.

Lejour de Yom Kippour, en plus du bouc choisi par tirage au sort pour Hashem, ils sacrifiaient un sacrifice de ‘Hatat du Moussaf et un gros bétail du Grand prêtre. Ces deux sacrifices n’avait pour seul but d’expier qu’une seule faute, la faute d’avoir fait entrer une impureté dans le Temple. Le Bouc Émissaire, en revanche avait une caractéristique que nous ne trouvons dans
Le temps des élections est toujours un temps fascinant pour étudier notre société. Dans cette saison de Pâques en particulier, c’est fascinant de voir tous les aspects qui nous ramènent à l’évangile. L’attente d’un Sauveur qui peut rendre nos vies meilleures est palpable, comme cette recherche inlassable de boucs émissaires sur qui nous pouvons blâmer la faute Le problème se sont les riches qui cumulent trop d’argent ; non le problème ce sont les pauvres qui nous coûtent trop d’argent. » Le problème ce sont les autorités qui ont trop de pouvoir ; non le problème ce sont les délinquants qui ont trop de liberté. » Le problème ce sont les jeunes qui ne veulent pas travailler ; non le problème ce sont les gens mûrs qui créent une mauvaise ambiance dans les entreprises et ne paient pas assez bien leurs employés. » Le problème ce sont ceux qui consomment trop d’essence ; non le problème sont ceux qui régulent tellement nos vies qu’on y arrive plus. » Le problème ce sont les étrangers qui compliquent tout, ce sont eux les coupables ; non le problème ce sont les traditionnalistes qui ne sont pas prêts à changer, ce sont eux les coupables. » Le problème ce sont les religieux, non le problème ce sont les athées. » Le problème ce sont les élites qui ne comprennent rien ; non, le problème c’est le peuple qui ne comprend rien. » Au travers de l’histoire, toutes sortes de bouc émissaires ont été mis au banc des accusés. Mais nous ne semblons pas apprendre de cela. Nous étudions les horreurs de la 2e Guerre Mondiale et pourtant l’antisémitisme continue de grandir en France. Le mauvais réflexe du blâme Nous recherchons le bonheur et la réussite, des vies épanouies, et quand nous buttons face à un mur nos réflexes naturels sont de trouver un bouc émissaire, d’accuser un autre. Vous reconnaissez-vous dans ces situations ? Moi oui, je le confesse J’ai égaré mes clés, forcément c’est quelqu’un d’autre qui les a touchées. » Je me cogne le pied, c’est la faute de celui qui a mal placé un meuble. » Je suis de mauvaise humeur, c’est à cause de tous ceux autour de moi. » C’est un réflexe naturel parce que c’est la façon la plus rapide de ne pas se remettre soi-même en question. C’est tellement plus facile de se voir comme une victime que se considérer comme une personne qui doit elle-même changer. On voit si rapidement le mal chez les autres, si peu en nous-mêmes. Ce n’est pas bien sûr que le mal n’existe pas chez les autres, mais blâmer nos frustrations sur les autres est la voie de la facilité. La réalité est que nous ne sommes pas capables de porter l’opprobre, la honte et la responsabilité d’une humanité qui échoue. C’est trop écrasant. Nous ne pouvons pas vivre avec ce poids. C’est comme cela depuis le début. Quand Adam et Eve se rebellent contre Dieu en désobéissant volontairement, Dieu les interpelle. Adam répond pas moi, c’est la femme que tu m’as donnée, c’est elle mon bouc émissaire ». Eve répond pas moi, le serpent, c’est lui mon bouc émissaire. » C’est l’histoire de la Bible, c’est aussi la nôtre. Nous ne pouvons porter sur nous-mêmes les échecs de notre humanité, ni le poids de nos fautes et de nos péchés. C’est trop. Alors au lieu de pointer le doigt vers nous-mêmes, nous le pointons vers les autres. Jésus notre bouc émissaire L’image du bouc émissaire est biblique. Pour le jour de l’expiation, deux boucs étaient sélectionnés. Le premier était offert en sacrifice, pour montrer que le pardon des péchés a un coût. Sur le deuxième le prêtre imposait les mains et confessait les péchés du peuple. Puis il était chassé au loin, pour illustrer que Dieu par son pardon éloigne notre culpabilité loin de nous. Celui qui a été mis à l’écart, humilié, séparé, brisé, chassé, c’est bien Jésus-Christ. Il l’a fait pour le pardon de nos péchés. Il est notre bouc émissaire envoyé par Dieu. Parce que nous ne pouvions par porter le poids de nos fautes, Jésus les a portés lui-même. Parce que nous ne pouvions pas assumer de pointer du doigt notre propre culpabilité et d’en assumer les conséquences, Dieu a lui-même pointer le doigt vers son propre Fils, lui faisant porter à notre place le jugement que nous méritions. Depuis des millénaires l’humanité cherche à se libérer du poids de ses fautes en offrant des sacrifices des sacrifices animaux, comme des boucs émissaires humains choisis aveuglément. Aucun d’eux ne pourra jamais porter le blâme de nos fautes et de nos manquements. Mais Dieu dans sa grâce sait que nous ne pouvons pas porter notre blâme nous-mêmes. Alors il l’a fait porter par son propre Fils, par amour pour nous. Nous avons un bouc émissaire, nous n’avons pas besoin d’en trouver d’autres. Il s’est livré volontairement pour nous libérer. Ce message si puissant que nous célébrons dans cette saison de la Pâques, c’est la libération du blâme pour une attitude de reconnaissance ; la libération des espoirs terrestres passagers et incomplets pour une espérance éternelle ; la libération du joug de notre culpabilité pour l’amitié d’un Sauveur. Seul l’évangile peut toucher au problème racine de notre société. Laissons-lui cette place d’honneur, en pratiquant nous-mêmes la repentance en premier. La beauté qui en résultera ne peut pas être sous-estimée.

Enfin le meurtre du père primi¬ tif — du clan, de la tribu, mais aussi de la secte — , c'est encore tout au¬ tre chose. Les trois mythes décrits si remarquablement par R. Girard dans son chapitre 6 (Ases, Kourètes et Titans) en font un déchifïrage in¬ comparable — à condition de ne pas y découvrir, comme lui, quelque bouc émissaire qui n'y a rien à faire.

Les diagnostiqueurs et le DPE occupent à nouveau le devant de la scène depuis quelques jours. “Ils ne doivent pas être les boucs émissaires d’une réglementation qui peut être perfectible, d’un calendrier intenable, confie Jean-Marc Torrollion, président de la Fnaim. Je serai toujours là pour défendre les diagnostiqueurs. » Interrogé jeudi 2 juin, le président de la Fnaim réaffirme sa confiance dans les diagnostiqueurs. La polémique née de l’enquête de 60 Millions de consommateurs ? La formation et la juste rémunération du diagnostiqueur sont un vrai sujet. Nous devons tous ensemble construire un écosystème d’influence sans défaillance. » Le monde du diagnostic est sous tension, car l’enjeu est exceptionnel, mais je n’ai aucun doute de sa réussite », poursuit Jean-Marc Torrollion. Indispensables maillons de la chaîne immobilière, les diagnostiqueurs sont appelés à jouer un rôle plus grand encore avec le chantier de la rénovation énergétique. Le président de la Fnaim voit dans cette rénovation une solide opportunité à la fois pour le monde de l’immobilier et pour le diagnostic. A condition toutefois de lever quelques écueils, si on veut réellement rendre vertueux l’ensemble du parc immobilier avant 2050. Jean-Marc Torrollion retient plusieurs conditions pour réussir ce vaste chantier la question de la rentabilité de la rénovation et la perception du retour sur investissement, mais la hausse du coût des énergies va rebattre les cartes. » ;le rôle du DPE dans le classement des logements pour “articuler une vraie politique globale de rénovation énergétique de l’ensemble du parc immobilier »;la révision de l’actuel calendrier, intenable aux yeux du patron de la Fnaim. “Nous proposons que dans 10 ans, il n’y ait plus aucun logement en G dans l’ensemble du parc français. » Bonne écoute Diagnostic immobilierDPEImmobilierLogementrénovation énergétique

Cest un sacré poids face à la multitude d'éleveurs et de petits producteurs, parfois fébriles, qui ont peur de ne plus être référencés ou d'être bannis du rayon si d'aventure leurs prix

Télécharger l'article Télécharger l'article Jouer des tours s'avère souvent nécessaire au travail, au cours d'une négociation et même lors d'un simple échange avec quelqu'un. Dissimuler la vérité à une personne avant de la révéler peut être divertissant et très profitable dans plusieurs contextes. L'on pense notamment aux recherches liées à la psychologie et aux préférences, au domaine des affaires ou encore aux blagues courantes. La déception peut être moins douloureuse et plus facile à encaisser. Duper quelqu'un pour obtenir de lui une réaction précise à travers une farce par exemple ou pour paraitre plus crédible aux yeux des autres peut être réalisé en quelques simples étapes. Mais gardez bien à l'esprit que vous jouez avec le sentiment des personnes concernées ainsi qu'avec leur confiance. 1Décidez du résultat souhaité. Il est important de définir des objectifs clés comme ce que vous attendez de quelqu'un d'autre ainsi que le profit que vous visez en le piégeant. Cela vous permettra de savoir quel plan adopter, quand y mettre un terme et qui sera votre cible. 2 Identifiez votre cible. Elle doit avoir ce que vous convoitez, peut-être de l'argent ou un objet bon marché. De plus, vous devez lui paraitre fiable. Vous allez devoir vous rapprocher de la personne de manière naturelle et sans dévoiler vos intentions. Il vous faudra aussi un peu d'humour si vous voulez passer à l'action sans pour autant lui faire du mal en apparence. De ce fait, vous devez étudier ses habitudes, ses centres d'intérêt selon le niveau d'attachement dont vous avez besoin entre vous et elle pour que le plan fonctionne. Identifiez d'éventuelles cibles secondaires pour votre tour. Elles seront vos complices des personnes susceptibles de contribuer à la réussite de votre plan et peuvent être vos boucs émissaires des personnes à qui vous pouvez facilement faire imputer la responsabilité de la duperie ou faire paraitre comme des pigeons. Vous pouvez les intégrer au plan de manière honnête les faire participer au canular ou en les piégeant aussi. Il est possible que vos complices réclament une part du butin, vu qu'ils ont aussi pris des risques et représentent des facteurs clés de l'aboutissement de votre piège. Leur satisfaction est cruciale. Gardez votre objectif réel dans une boucle intérieure. Il est facile de détecter un mensonge à travers l'attitude comportementale ou la manière de parler [1] . Plus vous avez de complices qui prennent part à votre farce, plus vous pouvez facilement vous faire prendre. Faites donc un choix rigoureux des personnes à qui vous pouvez faire confiance en fonction de votre plan. 3 Développez les stratégies à appliquer à votre cible. Duper quelqu'un, à quelques égards, implique une modification de votre comportement pour faire paraitre le faux en vrai. Si au départ, vous n'avez pas une parfaite maitrise de votre victime, il peut être profitable de disposer d'une fausse identité, du moment que les détails sont pertinents et que la seconde identité n'est pas compromise. Choisissez une identité qui fait bonne impression auprès de votre cible [2] . Se présenter avec une expertise et une connaissance basique semblable à votre victime vous rend plus crédible et vous met dans une position idéale pour réussir votre coup. Par exemple, si la cible est un joueur, identifiez-vous comme tel. Cependant, il ne faut pas que ce soit très différent de votre réelle identité sauf si vous prévoyez couper tout lien avec votre pigeon une fois le but atteint. Publicité 1 Motivez-le. Il vous faudra une raison pour amener votre allié à vous faire suffisamment confiance afin de réussir votre coup par la suite. Pour y parvenir, vous aurez besoin d'un profil pertinent un expert dans un domaine qui lui convient ou en prônant une relation de confiance réciproque. Incitez à la collaboration à travers des faveurs réciproques et en exprimant votre gratitude lorsque des choses s'effectuent par votre entremise. Les gens sont plus enclins à faire confiance et à concéder des faveurs aux personnes qu'ils ont déjà aidées par le passé. Il faudra donc vous rapprocher d'eux et faire une demande raisonnable de faveur qu'ils sont susceptibles d'accepter. Si les intéressés sont fatigués ou à bout, il y a plus de chances qu'ils donnent suite à votre requête. 2Instaurez votre crédibilité et votre réputation de personne honnête. Il est possible de vous servir de vos complices ici, en mettant en évidence de faux rapports ou des rapports qui corrompent le point de vue de votre cible à votre égard [3] . Des retours de faveurs et le respect de la réciprocité dans les précédentes phases de votre lien y seront profitables. Il faudra vous assurer que la victime croit que vous êtes effectivement celui que vous prétendez être et que vous n'avez pas de mauvaises intentions. Elle doit avoir de fausses informations vous concernant et concernant vos habitudes. 3Incitez l'empathie avec la technique du miroir et des attitudes positives. Vous pouvez vous servir de la vanité de votre sujet avec la technique du miroir, en répétant son nom, en acquiesçant, en faisant usage de mots positifs, en reprenant ses déclarations et en ne les critiquant pas. Le fait de refléter le comportement et les attitudes d'une personne la rendra plus empathique et réceptive à votre comportement et à vos attitudes [4] . Il ne faut toutefois pas exagérer, car les gens sont moins réceptifs à une flatterie excessive ou à un effet miroir trop apparent. L'approche doit être perspicace et préalablement travaillée. Publicité 1Préparez le terrain. Vos complices doivent maitriser le moment où il entre en scène, ce qu'ils doivent dire et ce qu'ils sont censés faire. Votre pigeon doit être déjà en action si vous deviez imputer le blâme à quelqu'un d'autre. Vous devez avoir la certitude de pouvoir mettre rapidement le plan à l'œuvre avant de vous lancer, car en réalité, vous n'avez qu'une seule et unique chance. 2 Exécutez votre plan. À cette étape, vous pouvez vous servir de la confiance pour mettre en œuvre un piège, petit ou grand, une simple blague ou une farce, selon ce que vous visez chez votre cible. Les petits tours sont plus efficaces sans pour autant entacher votre relation avec la cible. Cependant, il est primordial de déterminer le degré de cruauté de votre tour ainsi que votre attachement à la victime sans oublier bien sûr si vous voulez conserver ou non votre relation avec elle. Utilisez la sémantique pour les paris de proposition. Vous avez la possibilité d'utiliser des pièges comme je parie que je peux avoir le quart sous la serviette sans y toucher » ou des choses de ce genre, l'objectif étant d'amener la personne à retirer la serviette vous donnant ainsi accès au quart. Déshonorez sa confiance pour le mettre dans l'embarras. Si votre but est de honnir ou d'humilier la personne, il est possible d'utiliser les secrets partagés dans la relation que vous avez entretenue. Obtenir et diffuser des informations sensibles que la personne vous aurait confiées en public ou à une fête vous donne la possibilité de la honnir et de prendre plaisir à sa souffrance. Faites une farce. Vous pouvez conduire votre cible quelque part et lui faire croire qu'elle va recevoir un prix ou une récompense. Sauf qu'en fin de compte, elle va se retrouver avec des marques sur le visage ou des dégâts physiques un peu comme dans le film Carrie, la vengeance où Carrie se retrouve couverte d'un torrent de sang sur la piste de dance. 3Masquez ou dévoilez votre jeu. Dans le cas où vous n'avez aucune intention de dévoiler que vous êtes à l'origine de ce piège, vous devez vous montrer compatissant et surpris afin de cacher toute implication dans ce tour. Votre réaction vis-à-vis des retombées de votre farce sur la cible aura un impact sur votre relation avec celle-ci. Si le tour se termine bien par contre, vous pouvez librement vous montrer comme étant le concepteur. Publicité 1Soyez prudente. Évitez de faire des tours d'envergure ou dont les conséquences peuvent être nuisibles. Il y va de votre réputation, mais surtout cela vous permet de récidiver pour en piéger d'autres [5] . Reconnaitre être à la base d'une supercherie peut faire de vous une personne dont les gens se méfient même lorsqu'il s'agit de choses sérieuses et vraies [6] . De plus, il serait considérablement plus profitable de faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre lorsqu'il s'agit de choses sans grand danger ou qui n'entachent pas lourdement une réputation. 2Évitez de culpabiliser. Si votre farce ne présente pas de conséquences néfastes ou lourdes, le problème ne se pose pas. Mais lorsque c'est le cas, vous allez devoir travailler et masquer le plus possible votre culpabilité. Les mensonges sont facilement détectables quand on veut masquer son implication dans une transgression. Si nécessaire, vous vous mentirez à vous-même par rapport aux retombées de vos actes. De ce fait, les règles d'éthiques auront moins d'impact sur vous [7] . 3Échappez-vous. Lorsque vous terminez votre première farce, sauf si vous avez réussi à parfaitement cacher votre jeu, la victime se montrera plus méfiante et prendra toute déclaration ou proposition comme étant de mauvaise foi [8] . Votre capacité à ne pas vous faire démasquer constitue le facteur clé pour faire un mauvais tour conservez une réputation de personne honnête ce qui ironiquement est déterminant pour réussir un tour malhonnête [9] . Si votre plan ne fonctionne pas, il serait plus avisé de laisser tomber. 4Ayez un bouc émissaire. Piéger quelqu'un d'autre avec ces techniques pour en faire un coupable est la clé pour ne pas vous faire démasquer. Cette personne peut être un complice connu de vos autres complices ou une personne non fiable et très peu appréciée afin que votre second plan ne soit pas compromis. Il peut être compliqué de faire porter le chapeau à quelqu'un d'autre, mais si votre tour se déroule en public et que tout se passe bien, votre pigeon va se résigner à encaisser le coup. Publicité Conseils Faites attention aussi bien à votre langage corporel que verbal. En général, les mensonges présentent peu de détails, se construisent tout seuls et sont moins efficaces que la version de la cible de la farce [10] [11] . Les chances de détecter un mensonge efficace ne sont que de 50 % environ. Vous pouvez duper un bon nombre de personnes à plusieurs reprises [12] . Publicité Avertissements Duper et faire des plaisanteries ne sont que très peu efficaces et moins satisfaisants lorsque l'auteur est démasqué. Celui-ci devient peu fiable même lorsqu'il dit vrai [13] . Les mensonges qui cachent plus les faits que les sentiments sont difficilement détectables par la communication [14] . Publicité À propos de ce wikiHow Cette page a été consultée 8 196 fois. Cet article vous a-t-il été utile ?
Mettreun adjectif au neutre avec un nom masculin, c'est comme dire : "Cette fille est beau" (adjectif masculin avec un nom masculin). [Edit] : je ne disais pas précisément que la masse est un peu concon et qu'elle trouve des boucs émissaires. La masse fait ce de son mieux, et elle suivrait peut-être de bons dirigeants s'il y en avait.
La cause de tous nos maux, ce sont les J...fs. » Un Allemand de base, en 1930 La cause de tous nos maux, ce sont les non-vaccinés. » Un Français de base, en 2021 c'est-à-dire en 1984 *Le despote et ses potes ont bien travaillé. Que dis-je, bien travaillé ils ont accompli un coup de maître. Un coup de maître d'une rare perfidie, un coup de maître infâme, un coup de maître ignoble, mais un coup de maître quand même. En désignant les réfractaires à la vaccination comme les responsables de nos futurs déboires covidiques, Macron et ses conseillers en tyrannie viennent de sauver leur peau. En sacrifiant celle de leurs sur une partie du peuple la critique de sa propre action » Lénine et Staline ne faisaient pas autrement que les dictateurs en herbe de ce hideux gouvernement. Un gouvernement qui, s'il n'était pas tyrannique, c'est-à-dire prêt à tout pour se maintenir le fameux quoi qu'il en coûte » prend aujourd'hui tout son sens, aurait pour souci majeur la concorde de son peuple — à plus forte raison dans un pays dont la devise s'énonce Liberté, Égalité, Fraternité »... Un gouvernement qui, parce qu'il est tyrannique, sème la discorde pour se sauver. Diviser pour mieux régner l'astuce est vieille comme Machiavel. À ceci près que traditionnellement, ce sont ses ennemis que l'on divise, pas le peuple dont on a la charge. Sauf, bien sûr, si l'ennemi, c'est le peuple...En désignant à la vindicte les non-vaccinés, en leur imputant ses propres nuisances économiques, sociales, psychologiques et, bien sûr, sanitaires, ce gouvernement horizontalise une contestation qui ne devrait être que verticale la fermeture des lits d'hôpitaux qui se poursuit..., l'ouverture prolongée des frontières à tous les variants de la galaxie, le confinement généralisé en 50 épisodes la Chine, totalitaire », a confiné 1% de sa population, pendant quelques semaines ; la France, démocratique », 100%, pendant presque un an, les pertes d'emplois, les dépressions, les suicides, les sottises de Sibête, les vraies vérités vraies de la verrue Véran, les discours d'enterrement du croque-mort Salomon, les cernes ignominieuses du Pr. Défraîchy et les féroces entraves à toute tentative de traitement sont de son fait — entre autres méfaits. Mais ce saccage peut être oublié, ce saccage va être oublié en faisant porter aux non-vaccinés, cette nouvelle caste d'intouchables, la culpabilité des caprices du Covid. À ce stade, il ne me semble pas superflu d'expliquer aux dévots du vaccin que la vocation essentielle de la vaccination est d’épargner au vacciné des complications graves ; qu’être vacciné n'empêche ni d'être contaminé, ni d’être contagieux, ni par conséquent de spectaculaires reprises de l'épidémie de Covid en Israël, au Chili et à Malte, pays les plus vaccinés au monde. Rappelons également à ces bons croyants bien dociles, mais un poil crédules, que les moins de 50 ans représentent... 0,9% des morts du Covid que parmi les 111 000 morts du Covid depuis mars 2020, 1 000 avaient moins de 50 ans, et 15 moins de 20 ans... Que celui qui, en intégrant avec rigueur ces éléments dans son raisonnement, peut m'expliquer le bénéfice de vacciner les moins de 50 ans — tant pour les intéressés, que pour le bien commun — me soumette sa démonstration les occasions de rire se font rares. Oui, je suis curieux que quelqu’un sans attaques personnelles, ces aveux de vacuité argumentative me justifie l'intérêt — tant au plan individuel que collectif — de vacciner une personne non-vulnérable à un virus et qui, même vaccinée, reste susceptible d'attraper et de transmettre ledit virus... À plus forte raison quand les personnes vulnérables sont déjà vaccinées... Mais ces considérations rationnelles ne sont plus de saison ; elles sont, pour dire le vrai, complètement hors-sujet. Outre son intérêt financier, proportionnel au nombre de doses de ce décidément très efficace vaccin demain, tous junkies, et que seuls les Bisounours méconnaissent, le fétichisme vaccinal est une opportunité inouïe pour ce gouvernement de se refaire une virginité sur le dos de ses administrés. De s'innocenter en accusant ses victimes... Hein ? Comme j'y vais ? Victimes, je dis ? Non là vraiment c'est trop ? Là j'exagère ? Et pourtant je ne sais pas comment qualifier autrement tous ces actifs et étudiants qui, au prétexte qu'il ne fallait pas discriminer, ont accepté un confinement sans objet pour eux, y ont laissé leur emploi, leurs perspectives d'avenir, leur santé physique et psychique, leur allant, leur élan vital, et se voient désormais sommés de s'injecter un vaccin non seulement expérimental, mais sans objet pour eux, sous peine de subir, cette fois de façon discriminatoire, un confinement... sans objet pour eux. L'aberration intellectuelle, qui est aussi et avant tout une ineptie sanitaire, s'aggrave d'une injustice que seule notre civilisation » déchristianisée pouvait susciter, et nonchalamment accepter. Une civilisation » qu'ont désertée depuis longtemps les sens de la justice, de la gratitude, et de la compassion...La quintessence de l'injustice, de l'ingratitude et de l'absence de compassion étant atteinte avec le personnel soignant qui, depuis un an et demi depuis beaucoup plus, en vérité, sacrifie sa vie pour sauver celle des autres, et se voit aujourd’hui mitraillé de glaviots haineux parce qu’il refuse de se faire injecter une substance au mieux inutile, au pire néfaste pour lui. Un personnel qui a affronté des situations de stress et de risque inimaginables, s'est habillé avec des sacs poubelles parce qu’on le privait de blouses, a dû travailler plusieurs mois sans masque chirurgical, a enchaîné les journées de 16 heures, les nuits blanches, les week-ends sans repos, et se voit désormais qualifié de frange capricieuse, qui se satisferait bien de rester dans le chaos et l’inactivité » par le marquis Attal transformant par contraste les puants aristocrates de l'Ancien Régime finissant en parangons d'empathie. Désigner les dernières incarnations de l'altruisme, de l'abnégation et de l'esprit de sacrifice comme un ramassis de feignasses, d'égoïstes, voire d'assassins... Quelle laideur intérieure faut-il, pour en arriver à une telle abjection ? De quelle haine de la bonté faut-il être habité, pour ainsi dénigrer ceux qui ont tout donné ? On sait bien depuis Nietzsche qu’ avoir de grandes obligations à l’égard de quelqu’un ne crée pas la gratitude, mais le désir de vengeance », il y a quand même des limites… Enfin, il devrait y en avoir. Il n’y en a plus. Pourquoi, donc, se priver, puisque nul ne s'émeut de ces paroles horribles ? Puisque nul ne réalise l’ignominie de ces accusations ? Puisque nul ne comprend que des monstres nous gouvernent ? Des monstres qui, sommet de perversité, se défaussent de leurs erreurs sur ceux qui en subissent les conséquences… Des monstres qui, pour détourner la colère ô combien légitime qui devrait s’abattre sur eux, la dévient sur une partie du peuple — sans pour autant cesser d’exalter tout frémissants d’hypocrisie la République une et indivisible, et de condamner les discours de division… Des monstres qui, pour parler dans le langage automatique des médiatiques, montent les Français les uns contre les autres ». Des Français qui, d’ailleurs, ne demandent que ça. Des Français qui n’attendaient que ça, de pouvoir déchaîner sans frein leur haine de l’esprit critique, du scepticisme, du discernement, du doute, et de tout ce qui a fait le pays de Descartes. Le culte du vaccin ouvre une nouvelle guerre de religions — une guerre minable et une religion minable, comme tout ce que produit notre époque minable — dans laquelle les mécréants subiront pour commencer la relégation sociale, la ségrégation, les vexations, les humiliations, puis demain l’oppression. Avec l’approbation de 62% des Français…Certains commentateurs, à propos des sacrifices de plus en plus lourds exigés par le clergé vaccinal pour honorer le dieu Vaccin, notre Sauveur, Aaaaamen, évoquent une dictature sanitaire ». Ils ont tort. Nous ne sommes pas en dictature. Nous ne sommes plus en dictature. Quand des mesures dictatoriales sont approuvées par 62% de la population, c’est le signe que la dictature s’est muée en totalitarisme en exercice de la dictature par le peuple lui-même. Car si la dictature, c’est l'État policier, le totalitarisme, c'est le peuple policier. C’est ce monde irrespirable où le peuple approuve majoritairement le tyran, et se charge de sévir contre les opposants. Nous y sommes, donc. 62%. Les fanatiques de la piquouse sont prêts. Ils s’ébrouent. Ils trépignent. Ils brûlent d’impatience d’empêcher péremptoirement toute discussion rationnelle, de culpabiliser haineusement tous ceux qui commettent le délit de douter, d’intimider violemment tous ceux qui ont encore le culot de penser, d’humilier férocement tous ceux qui se croient encore autorisés à se poser des questions. Liberté, Égalité, Fraternité » il est temps de remplacer cette trilogie républicaine mensongère par un triptyque plus honnête. Sectarisme, dogmatisme, obscurantisme », voilà la vraie devise du peuple français d’aujourd’hui. Peuple de Progrès. Peuple de Raison. Peuple de Lumières.* Ceux qui s’indignent des quelques points Godwin que suscite l’opposition à l’Ausweis vakzinal feraient bien de se regarder dans une glace, eux qui depuis 40 ans traitent de fasciste tout individu qui ne pense pas comme eux ou plus exactement qui pense, pas comme eux, et assimilent Marine Le Pen à Hitler. Les recordmen des points Godwin, c’est eux. La banalisation du nazisme, c’est eux. Ceux qui bafouent sans cesse et sans vergogne la mémoire des victimes du nazisme ; ceux qui, pour compenser leur impuissance argumentative, collent systématiquement des croix gammées et des staches de Führer sur leurs contradicteurs, c’est eux. Et pas depuis une semaine depuis 40 ans. 1rta.
  • h9y24shdiw.pages.dev/316
  • h9y24shdiw.pages.dev/161
  • h9y24shdiw.pages.dev/490
  • h9y24shdiw.pages.dev/73
  • h9y24shdiw.pages.dev/317
  • h9y24shdiw.pages.dev/97
  • h9y24shdiw.pages.dev/62
  • h9y24shdiw.pages.dev/85
  • comment ne plus être un bouc émissaire