Renoncerà l'idéale de vérité, ce n'est pas douter ; c'est renoncé à rechercher la vérité, à penser, à s'interroger, à reconnaître la pensée rationnelle comme capable d'élaborer des vérités universelles. Mots clés • douter : être dans l'incertitude, hésiter, soupçonner.

Culte à l'Oratoire du Louvre Dimanche 8 août 2021 Qu'est-ce que la vérite » Culte par la pasteure Béatrice Cléro-MazireMusique Alexandre Korovitch, organiste suppléant Accès direct aux textes des chants, cliquer iciAccès direct à la lecture biblique, cliquer iciAccès direct au texte de la prédication, cliquer iciAffichage de la prédication pour impression, cliquer ici Salutation La grâce et la paix vous sont données, de la part de Dieu notre Père, et de Jésus-Christ, notre Sauveur et notre frère. Accueil Chers amis, bienvenue dans ce lieu de prière, que vous soyez habitués à y venir où que vous veniez ce matin pour la première fois, vous êtes ici chez vous. Bienvenue aussi à toutes celles et ceux qui nous rejoignent par le biais des réseaux sociaux, nous sommes en communion les uns avec les autres. Et dans la même communion, je vous invite à la prière Prière Éternel, nous voici rassemblés à ton écoute. Nos coeurs pleins de ce que nous vivons hors de ce temple. Accorde nos coeurs à ta parole. Permets que nous puissions y discerner ce qu’il est juste que nous fassions dans nos vies. Fais-nous entrer dans la communion fraternelle avec ceux qui sont ici, mais aussi avec le prochain que tu mettras sur notre route. Bénis ce temps que nous t’offrons. Amen. Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur Psaume n°134. Louange Psaume 19 1 Du répertoire du chef de chorale. Psaume de David. 2 Les cieux proclament la gloire de Dieu, la voûte étoilée révèle ce qu'il a fait. 3 Chaque jour en parle au jour suivant et chaque nuit l'annonce à celle qui la suit. 4 Ce n'est pas un discours, ce ne sont pas des mots, l'oreille n'entend aucun son. 5 Mais leur message parcourt la terre entière, leur langage est perçu jusqu'au bout du monde Dieu a dressé dans les cieux une tente pour le soleil. 6 Le matin, celui-ci paraît, tel un jeune marié qui sort de sa chambre, un champion tout heureux de prendre son élan. 7 Il surgit à une extrémité des cieux, sa course le mène à l'autre extrémité, rien n'échappe à ses rayons. 8 L'enseignement du Seigneur est parfait, il redonne la force de vivre. Les ordres du Seigneur sont sûrs, ils rendent prudents les gens ignorants. 9 Les exigences du Seigneur sont justes, elles remplissent le cœur de joie. Les commandements du Seigneur sont limpides, ils aident à y voir clair. 10 Reconnaître l'autorité du Seigneur est une chose pure qui persiste à travers les siècles. Les décisions du Seigneur sont fondées, toutes, sans exception, sont justifiées. 11 Elles sont plus attirantes que l'or, qu'une quantité de métal précieux, et plus agréables que le miel, que le miel le plus doux. 12 Seigneur, moi qui suis ton serviteur, j'y trouve un avertissement ; on a tout avantage à suivre tes avis. 13 Tout le monde fait des erreurs sans le percevoir pardonne-moi les fautes qui m'ont échappé. 14 Préserve-moi aussi des insolents, qu'ils n'aient aucune prise sur moi. Ainsi je serai sans reproche, et préservé d'une faute grave. 15 Ce que j'ai dit, ce que j'ai médité devant toi, j'espère que cela te sera agréable, Seigneur, mon rocher, mon défenseur ! Chant d'Assemblée Psaume n°100 B dans le Psautier français, strophes 1, 2 et 3 Volonté de Dieu Si ce n'est le SEIGNEUR qui bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent inutilement ; si ce n'est le SEIGNEUR qui garde la ville, celui qui la garde veille inutilement. C'est inutilement que vous vous levez tôt, que vous vous couchez tard et que vous mangez le pain de la peine Il en donne autant à son bien-aimé pendant qu'il dort. Répons Parle, parle Seigneur L&P n°193. Confession du péché Seigneur Dieu, J’ai besoin de déposer devant toi le poids lassant de mon péché. J’ai besoin que cessent les alibis et les excuses qui ne trompent personne et surtout pas moi. J’ai besoin que cessent les regrets et les tourments qui ne délivrent personne et surtout pas moi. J’ai besoin de déposer entre tes mains ce sac de nœuds où je m’étouffe en vain. J’ai besoin de quelqu’un auprès de qui je puisse confesser mon trouble et mon secret. J’ai besoin d’en finir avec les soucis qui m’assaillent du dehors et avec les tourments qui me rongent du dedans. J’ai besoin de la tranquillité de ta bonté. Oh Dieu, j’ai besoin de toi. André Dumas Répons J’aime mon Dieu car il entend ma voix Psaume 116 b Annonce de la grâce L’Éternel Dieu vit en nous. Que son Esprit nous anime ! Sa force transforme notre faiblesse, Sa miséricorde nous relève de notre misère, Sa vérité confond nos mensonges, Sa liberté ouvre nos différentes prisons. C'est pourquoi le dernier mot à notre sujet ne sera pas le nôtre, mais le sien, Celui de son pardon et de son amour. Il nous redit ce matin Ma grâce te suffit » Chantons notre reconnaissance Répons Ô que c’est chose belle Psaume 92 Confession de foi Je crois en Dieu sans pouvoir le définir, il est la transcendance qui donne une autre dimension à ma vie. Je ne connais pas son nom je n’ai de lui aucune image, mais toujours dans ma vie il est là, comme une lumière qui éclaire mon chemin, un vis à vis dans la solitude des jours. Je crois que si ma foi vacille, il croit en moi sans se désespérer et c’est mon espérance. Je crois en Jésus et je crois qu’il est le Christ. Dieu s’est révélé à lui et l’a pris pour fils. il a cru en l’amour de Dieu et a aimé son prochain inconditionnellement, il a été fidèle jusqu’au bout, loyal jusqu’à en mourir. Son exemple me conduit, Jésus est pour moi un maître de sagesse. Sa résurrection a lieu chaque foi que nous marchons dans ses pas. Je crois en l’Esprit Saint, Et je ressens son action entre les hommes qui veulent faire advenir le royaume de Dieu. Il nous réunit dans la communion fraternelle, Il me reprend quand je m’égare et il éclaire les ténèbres de ma vie. J’ai confiance en son souffle, il m’a tant de fois sauvée. Je crois en l’homme, quand il transforme le monde pour le rendre plus juste, plus beau et habitable pour tous. Je crois que nous faisons ce que nous pouvons même si ce n’est pas assez et j’ose croire que la foi, l’espérance et l’amour président à l’action de beaucoup sur cette terre. Je crois qu’il me faut ressusciter chaque jour de ma vie. [Pasteure Béatrice Cléro-Mazire] Répons Grand Dieu nous te bénissons Louange et Prière n°69 Doxologie Gloire à Dieu dans les cieux et sur la Terre et d’éternité en éternité » Lecture de la Bible Evangile de Jean, chapitre 18, versets 33-40 Chant d'assemblée Cantique 297, 1, 2, 3 Prière d'illumination Eternel, apprends-nous à écouter ta Parole. Qu’elle entre dans nos coeurs et nous inspire aujourd’hui comme elle inspira les hommes et les femmes d’hier qui ont transmis leur témoignage de foi dans la Bible. Que ta Parole anime nos pensées et nos actes, pour que nous devenions des Évangiles pour ce monde. Amen. Jeu d’orgue Prédication Qu'est-ce que la vérité ? Qu’est-ce que la vérité ? » Est-ce une question purement provocatrice que pose Pilate à Jésus ? Ou bien est-il en train de dévoiler la vérité même de notre condition humaine ? Cette question hautement sceptique nous plonge dans un abîme d’où ne peut sortir aucune réponse satisfaisante. Jésus ne répond pas à cette question mais il dit, avant que Pilate ne la pose, qu’il est né pour rendre témoignage à la vérité et que quiconque est de la vérité entend sa voix. La vérité selon Jésus serait donc une langue particulière dans laquelle on pourrait trouver son origine et qui permettrait de le comprendre, d’entendre sa voix. À entendre Jésus, la vérité serait une sorte de terre de communion dans laquelle tous ceux qui y seraient nés pourraient se comprendre entre eux immédiatement, et partager ce qu’ils sont, ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent, sans besoin d’autre explication. Dans l’Évangile de Jean, cette vérité entourant le Christ est liée à une nouvelle naissance qui peut avoir lieu dans la foi. La vérité est alors croyance plutôt que savoir. À chaque étape de l’échange entre Pilate et Jésus, le procurateur romain est renvoyé à ses propres paroles est-ce de toi-même que tu dis cela ? » ou encore c’est toi qui dis que je suis roi ». Jésus semble mettre Pilate en demeure d’assumer sa parole. Jusqu’à ce que Pilate pose la question qu’est-ce que la vérité ? » Et que Jésus ne réponde rien, en attendant la décision de Pilate, et l’acte qu’il choisit de poser dans cette situation où il a un pouvoir. Comment trancher ? Que peut penser Pilate de Jésus avec les éléments qui lui sont donnés ? C’est le problème de toute vérité comment la connaître ? quel critère peut nous permettre de déceler ce qui est vrai ou ne l’est pas ? Une parole, même dite sincèrement, peut s’avérer fausse par le cours même des circonstances. Les sciences évoluent en nous faisant découvrir que les vérités d’hier sont devenues des erreurs aujourd’hui. Et, du côté théologique, le défi semble plus difficile encore, puisque personne n’a jamais vu Dieu et que les spéculations les plus diverses cohabitent dans la même religion, faisant de toutes nos prédications des déclarations à haut risque de fausseté. Sommes-nous alors contraints au scepticisme, même en religion, c’est-à-dire dans la sphère la plus indiquée pour défendre avec force nos convictions ? Chaque fois qu’il est question de connaissance, on peut dire qu’il y a une part de doute, car celui qui cherche à comprendre ou à connaître l’objet d’étude qu’il se donne, doit faire preuve de prudence et s’en remet, au moins dans un premier temps, à un doute raisonnable sur les hypothèses qu’il avance pour mener son enquête. Il s’agit là de l’esprit critique dans son usage le plus sage. Cette démarche mène certains chercheurs à des certitudes qu’ils choisissent parfois d’avancer comme des vérités absolues. Malheureusement, le temps, l’expérience, ou une science plus élaborée permettent souvent de remettre en question les vérités les mieux établies du monde, et c’en est fait de la stabilité du savoir. Devant cette réalité, les sceptiques de l’Antiquité, cherchant comment l’homme pouvait trouver la vie heureuse dans cette instabilité, défendirent une philosophie de l’abstention de tout jugement. Selon le philosophe Pyrrhon d’Elis, la méthode qui évite tout trouble de l’esprit, c’est de n’avoir d’opinion sur rien, ni sur le bien, ni sur le mal, car, comme l’écrit son disciple Sextus Empiricus Celui qui est dans l’incertitude de la nature des biens ou des maux ne fuit rien, ne poursuit rien avec effort ; aussi jouit-il de l’ataraxie. » [Hypotyposes pyrrhoniennes, 1, 25-29, J. Grenier et Paris, Éd. Aubier-Montaigne, 1948, pp. 163-164]. Si le Christ recommandait Ne jugez pas », c’était sans doute davantage dans un souci d’éviter tout orgueil que par scepticisme. Car enfin, même si nous ne disposons que des apparences pour juger si une chose est vraie ou fausse, peut-on vivre en cet état de suspension de jugement ? Ne faut-il pas se déterminer et agir ? Que faire si l’on s’abstient de juger vraies ou fausses les connaissances qui nous sont utiles pour vivre ? Pour illustrer ces limites du scepticisme, Molière, dans sa pièce Le Mariage Forcé, introduit un dialogue entre un philosophe sceptique nommé Marphurius et Sganarelle qui vient le trouver pour qu’il l’aide à se déterminer quant à son éventuel mariage Marphurius— Que voulez-vous de moi, Seigneur Sganarelle ? Sganarelle— Seigneur Docteur, j’aurais besoin de votre conseil sur une petite affaire dont il s’agit, et je suis venu ici pour cela. Ah ! Voilà qui va bien il écoute le monde celui-ci. Marphurius—Seigneur Sganarelle, changez, s’il vous plaît, cette façon de parler. Notre philosophie ordonne de ne point énoncer de proposition décisive, de parler de tout avec incertitude, de suspendre toujours son jugement ; et, par cette raison, vous ne devez pas dire Je suis venu » ; mais il semble que je suis venu. » Sganarelle— Il semble ! Marphurius— Oui. Sganarelle— Parbleu ! Il faut bien qu’il me le semble puisque cela est. Marphurius— Ce n’est pas une conséquence ; et il peut vous sembler , sans que la chose soit Comment ? il n’est pas vrai que je suis venu ? Marphurius— Cela est incertain et nous devons douter de tout. Sganarelle— Quoi ? Je ne suis pas ici, et vous ne me parlez pas ? Marphurius— Il m’apparaît que vous êtes là, et il me semble que je vous parle ; mais il n’est pas assuré que cela soit. … Sganarelle— Me voilà, et vous voilà bien nettement, et il n’y a point de ce me semble » à tout cela. Laissons ces subtilités, je vous prie, et parlons de mon affaire. Je viens vous dire que j’ai envie de me n’en sais rien. Sganarelle— Je vous le dis. … La fille que je veux prendre est fort jeune et fort belle. Marphurius—Il n’est pas impossible. … Sganarelle— Que me conseillez-vous de faire ? Marphurius— Ce qui vous plaira. Sganarelle— J’enrage. Marphurius— Je m’en lave les mains. » À ce moment-là, Sganarelle, dans sa rage, se met à frapper le philosophe et il reprend Sganarelle—Te voilà payé de ton galimatias et me voilà content. Marphurius— Comment ? Quelle insolence ! M’outrager de la sorte ! Avoir eu l’audace de battre un philosophe comme moi ! Sganarelle— Corrigez, s’il vous plaît, cette manière de parler. Il faut douter de toutes choses, et vous ne devez pas dire que je vous ai battu, mais qu’il vous semble que je vous ai battu. Marphurius— Ah! Je m’en vais faire ma plainte au commissaire du quartier des coups que j’ai Je m’en lave les mains. » [Molière, Le mariage forcé, Scène V, in Œuvres complètes, tome 2, Paris, Éd. Garnier-Flammarion, 1965, pp. 189-191]. On aura reconnu le geste de Pilate de se laver les mains, comme signe de l’abstention. Dans l’Évangile de Jean, Pilate ne se lave pas les mains devant la décision qu’il a à prendre Il sort et emploie une stratégie pour pousser la foule à décider elle-même ce qu’il espère secrètement. Il est probable que la foule choisisse de relâcher Jésus comme la coutume le permet. Mais la foule choisit Barabbas. Pilate a tenté d’agir dans une situation où il ne savait pas la vérité, ni sur les intentions de la foule, ni sur l’identité de Jésus, ni sur son propre intérêt dans l’affaire. Pilate a fait un calcul d’espérance. N’en sommes-nous pas tous réduits à agir de la sorte ? Puisque nous ignorons où est la vérité, ne sommes-nous pas sans cesse en train de calculer le moins mauvais, selon les apparences, pour pouvoir agir ? Car il est impossible de ne pas agir dans la vie. La vie implique des choix constants et ces choix se font souvent dans une grande obscurité, du moins dans la pénombre de la raison. Mais un calcul de probabilité ne peut remplacer la vérité, et l’intelligence humaine ne peut se contenter d’une telle méthode pour remplacer ce bien précieux. C’est pourquoi l’humanité cherche la vérité au-delà du savoir scientifique, et projette l’accès à l’inconnaissable dans l’imagination et parfois dans la foi. Pierre Bayle, philosophe protestant, pose ce problème de la connaissance du vrai et déduit des limites mêmes de notre raison, l’importance de la religion. Il écrit C’est un grand pas vers la religion chrétienne [que de s’être confronté aux contradictions de la raison] ; car elle veut que nous attendions de Dieu la connaissance de ce que nous devons croire et de ce que nous devons faire elle veut que nous captivions notre entendement à l’obéissance de la foi. Si un homme s’est convaincu qu’il n’a rien de bon à se promettre de ses discussions philosophiques, il se sentira plus disposé à prier Dieu, pour lui demander la persuasion des vérités que l’on doit croire, que s’il se flatte d’un bon succès en raisonnant et en disputant ». [Pierre Bayle, Pyrrhon » in Dictionnaire historique et raisonné, op. cit. t. XII, p. 106]. Doit-on renoncer à la raison pour rechercher la vérité, pour passer du côté de la religion ? L’auteur du dictionnaire critique, ne saurait le dire ainsi. Mais il est une attitude chère aux penseurs les plus humbles devant la difficulté de trouver la vérité, c’est celle qui consiste à accepter que notre raison ne suffit pas à rendre compte de toutes les vérités de ce monde. Cette prudence et cette part de scepticisme agacent parfois, parce qu’elles obligent à renoncer au savoir ultime sur les choses. Dans cette perspective en effet, l’homme devient moins puissant dans le monde qui l’entoure et ne peut être la mesure de toutes choses, parce que certaines choses le dépassent. Doit-on le déplorer ? Peut-être la vérité la plus utile à notre humanité n’est-elle pas celle qui nous donne pouvoir sur tout ce qui nous entoure, ni celle qui nous apprend ce que sont les choses une fois pour toutes ; mais celle qui nous permet d’agir avec justesse, tout en sachant que certaines choses nous sont cachées et que nous courrons toujours le risque de l’erreur. N’est-ce pas là le lieu où la conscience humaine peut s’exprimer, et faire des choix qui nous engagent et qui donnent du prix à la vie que nous vivons ? N’est-ce pas la vérité sur notre juste place de garder à l’esprit cette question qu’est-ce que la vérité ? » toujours ouverte sur notre vie, entre scepticisme et courage. AMEN. Jeu d'orgue Chant d'Assemblée Psautier français Psaume n° 107 , versets 1,2,3 et 4 Annonces CollecteOrgue Prière d’intercession ... et ensemble, nous pouvons dire avec confiance Notre PèreNotre Père qui es aux cieux, Que ton nom soit sanctifié, Que ton règne vienne, Que ta volonté soit faite Sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd'hui Notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, Comme nous pardonnons aussi À ceux qui nous ont offensés. Ne nous laisse pas Entrer en tentation, Mais délivre-nous du mal, Car c'est à toi qu'appartiennent Le règne, la puissance et la gloire, Pour les siècles des siècles. Amen. Exhortation et bénédiction Allez, sans cesse dans la confiance Dieu vous bénit et vous garde. Amen. Répons Confie à Dieu ta route Jeu d'Orgue Paroles des cantiques du dimanche 8 août 2021 Psaume Psautier Français n° 100B Vous qui sur la terre habitez », strophes 1, 2 et 3 Strophe 1Vous qui sur la terre habitez, Chantez à haute voix, chantez ! Réjouissez-vous au Seigneur, Egayez-vous à son 2Lui seul est notre souverain, C'est lui qui nous fit de sa main Nous, le peuple qu'il mènera, Le troupeau qu'il rassemblera. Strophe 3Présentez-vous tous devant lui Dans sa maison dès aujourd'hui ; Célébrez son nom glorieux, Exaltez-le jusques aux 4Pour toi, Seigneur, que notre amour Se renouvelle chaque jour ; Ta bonté, ta fidélité Demeurent pour l'éternité. Cantique Louange et Prière n° 297 O Dieu des grâces éternelles » Strophes 1, 2 et 3 Strophe 1O Dieu des grâces éternelles ! Le temps est proche où ton amour Fera toutes choses nouvelles, Prépare-nous pour ce grand jour. Au vrai bonheur tu nous appelles, O Dieu des grâces éternelles !Strophe 2Auprès des sources de la vie, Jésus fait paitre ses troupeaux, Du berger la voix est suivie, Par les brebis et les agneaux ; Allons à lui nous qu’il convie, Auprès des sources de la vie. Strophe 3Celui-là vit, ô Dieu qui t'aime, Car ne pas t'aimer, c'est la mort ; Il vit, et son heure suprême Est sa paisible entrée au port, Puisqu'en aimant tu vis toi-même, Celui-là vit, ô Dieu qui t' 4La foi doit se changer en vue, Une autre aurore suit le soir Ainsi la grâce est attendue, Ainsi la gloire est notre espoir. Regardons plus haut que la nue, Et que la foi se change en vue ! Psaume Le Psautier français n° 107 Louez Dieu pour sa grâce » Strophes 1, 2, 3 et 4 Strophe 1 Louez Dieu pour sa grâce, Célébrez son amour, Qui jamais ne se lasse, qui demeure à toujours. Vous qu’il a sauvés des mains de l’adversaire, Vous qu’il a rassemblés des confins de la terre !Strophe 2Ils erraient solitaires dans le désert sans fin Aveuglés de poussière, privés d’eau et de pain. Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur déroute ; Tu les as délivrés, les guidant sur la 3Dans les prisons obscures, des hommes enchainés Aux peines les plus dures étaient abandonnés. Vers toi ils ont crié, Seigneur, dans leur misère ; Tu les as délivrés des fers qui les enserrent. Strophe 4 Au Seigneur rendez grâce, Au Dieu libérateur ; Chacun de ses miracles émerveille nos cœurs. Que tous les rachetés, les hommes qu’il fait vivre, S’unissent pour chanter l’amour qui les délivre. Paroles des répons du temps de l'Église Après la salutation Répons Bénissons Dieu le seul Seigneur » Ps. 134, Bénissons Dieu le seul Seigneur, Nous qu’il choisit pour serviteurs. Levons nos mains dans sa maison,Pour bénir et louer son nom. Après la volonté de Dieu Répons Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute » L&P n°193, Parle, parle Seigneur, ton serviteur écoute Je dis ton serviteur, car enfin je le suis. Je le suis, je veux l’être, et marcher dans ta route, Et les jours et les nuits. Après la prière de repentance Répons J’aime mon Dieu, car il entend ma voix ». Ps. 116, J’aime mon Dieu car il entend ma voix, Quand la frayeur ou le tourment m’oppresse, Quand j’ai prié au jour de ma détresse, Dans sa bonté, il s’est tourné vers moi. Après l’annonce de la grâce Répons Combien grande est ta gloire » Ps 92 selon L&P n° 38 Combien grande est ta gloire, en tout ce que tu fais, Et combien tes hauts faits sont dignes de mémoire ! Tes œuvres sans pareilles ont réjoui mon cœur, Je veux chanter, Seigneur, tes divines merveilles ! Après la confession de foi Répons Grand Dieu, nous te bénissons » L&P n°69, Grand Dieu, nous te bénissons, nous célébrons tes louanges, Éternel, nous t’exaltons, de concert avec les anges, Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Et prosternés devant toi, nous t’adorons, ô grand Roi ! Après la bénédiction Répons Confie à Dieu ta route » L&P n°309, Bénis ô Dieu nos routes, nous les suivrons heureux, Car toi qui nous écoutes, tu les sais, tu les veux. Chemins riants ou sombres, j’y marche par la foi, Même au travers des ombres, ils conduisent à toi.
Alors peut-on renon­cer à la véri­té ? On voit que la ques­tion se pose à de mul­tiples échelles. Tout d’abord, il s’agit d’établir s’il est sim­ple­ment pos­sible de le faire, et quelle forme peut prendre un tel renon­ce­ment. Ensuite, il fau­dra se deman­der si se détour­ner ainsi de la véri­té est légi­time.
Sujet de dissertation Y a-t-il un bon usage du doute? Eléments pour l'introduction • Nous sommes ici questionnés sur le bon usage du doute le bon usage, c’est-à-dire la judicieuse mise en activité. Faire bon usage d’une fonction, c’est en réaliser un exercice harmonieux, actualisant une fin utile au sujet. Quant au doute, il désigne un état d’incertitude, se traduisant par un refus d’affirmer ou de nier. On remarquera que la question elle-même sous- entend qu’il existe vraisemblablement un mauvais usage de la suspension du jugement. Notre intitulé est donc assez directif» il nous suggère fortement des questions, une orientation, voire même une réponse. • Dans quel questionnement nous engage l’intitulé ? Le doute, arbitraire et artificiel ou bien partie intégrante et naturelle du processus de pensée ? Un moteur de cette pensée ou un élément à éliminer ? Au-delà des questions particulières surgit le problème soulevé par le sujet la vérité, une donnée immuable et éternelle ou bien une réalité mobile atteinte par le dynamisme de l’esprit, mettant en question le réel A. Le bon usage du doute méthodique » Existe-t-il un bon usage du doute, c’est-à-dire de cet état de l’esprit qui se demande si une proposition est vraie ou fausse et se traduit par un refus d’affirmer ou de nier ? Il nous faut, ici, tenter de rassembler les diverses déterminations du cloute, lequel s’exprime par l’impossibilité d’affirmer ou de nier, par la suspension du jugement, mais qui, à travers ce noyau, relève, néanmoins, de descriptions non homogènes. Douter, ce peut être un état, mais aussi un procédé et un exercice volontaire, une méthode de détachement. Je n’affirme ni ne nie, je suspends mon jugement pour me dégager de croyances fausses, ou, tout au moins, douteuses. Dans ma vie quotidienne, je rencontre, en effet, le vaste champ des apparences celles du donné sensible ou de la pression sociale, de l’opinion, champ qui entraîne la crédulité parce que j’y suis plongé de manière immédiate, depuis fort longtemps. Si je veux me délivrer de l’adhésion spontanée au contenu de la représentation, il me faut nécessairement douter, pour me purifier de cette adhésion. Qu’est ici le doute ? Il désigne un procédé permettant de mettre en question ce qui a été admis antérieurement, préalablement à toute réflexion. Dans quel but ? Celui d’établir la vérité sur des bases inébranlables. Descartes, on le sait, est le père de ce doute méthodique je pensais qu’il fallait que je rejetasse Comme absolument faux, tout ce en quoi je pourrais imaginer le moindre doute, afin de voir s’il ne me resterait point, après cela, quelque chose en ma créance, qui fût inébranlable. Descartes, Discours de la méthode. De ce doute méthodique, il est, évidemment, un bon usage et un exercice judicieux, une mise en activité satisfaisant un besoin réel il me permet de me détacher de l’objet et de mettre à distance l’adhésion trop spontanée ou immédiate, la croyance non vérifiée. etc. Grâce à lui, je cesse de vivre immergé dans le monde des apparences et, finalement, je suis à même de parvenir à un assentiment personnel, libre, fondé en raison. Le doute méthodique, c’est la liberté de l’esprit et tout usage de ce doute est valable, parce qu’il désigne la catharsis par excellence le doute, c’est le sel de l’esprit, disait Alain. Son usage est bon, parce qu’il représente ici une hygiène de la pensée, un outil pour atteindre le vrai. Néanmoins, s’il est un bon usage de ce doute méthodique, en est-il de même en ce qui concerne d’autres formes du doute, irréductibles à une méthode ? B. Le doute sceptique et son bon usage. Voici une forme de doute beaucoup plus radicale et universelle, dont certains pensent qu’il n’est guère de bon usage. Commençons par en circonscrire l’essence, avant de nous interroger sur le caractère judicieux de son exercice. Par nature même, le doute méthodique paraît un travail adapté à la recherche de la vérité. Au contraire, le sceptique s’établit clans son doute comme dans un état définitif il serait impossible, pense-t-il, d’accéder à la moindre vérité. Ainsi peut être donné l’exemple de Pyrrhon d’Elis 365-275 av. qui déclarait que nos opinions ne sont ni vraies ni fausses et pratiquait la suspension du jugement. Peut-on atteindre une certitude ? Il faut suspendre son jugement, car il n’y a ni vrai ni faux. Loin d’être provisoire, ce type de doute anéantit toute détermination quelle qu’elle soit, puisqu’il s’identifie à l’impossibilité, pour la raison, d’affirmer ou de nier quoi que ce soit avec certitude. Le sceptique demeure fixé à son doute et n’en sort jamais. Il n’est pas, dit-on généralement, un bon usage de ce doute en effet, il s’identifie à une opération de pensée dissolvante et destructrice, ne laissant rien subsister de sûr. La réflexion ne sombre—t—elle pas, dès lors, dans l’océan de la dissolution universelle ? Le doute sceptique ne dévoile-t-il pas l’inessentialité de toute détermination ? En critiquant tout, le doute sceptique détruit tout et met tout à distance. Il se dirige sur toute l’étendue de la conscience et aboutit à désespérer de toutes les représentations et pensées. En somme, le doute sceptique nous jetterait dans l’abîme du vide, dans le néant universel, et du nième coup, formerait obstacle à l’action. Telle est, du moins, la critique traditionnelle. Jugement aussi sévère que classique, mais fort contestable en vérité, il est un bon usage du doute sceptique, qui représente une magnifique expérience de la liberté de la pensée. En dévoilant l’inessentialité de ce qui semble avoir une validité, le doute sceptique dissout tout clans la conscience de soi. Parce qu il est la dissolution de tout ce qui prétend se poser avec stabilité en regard de la conscience de soi, le doute sceptique désigne un exercice élevé de la réflexion libre. La pratique du doute sceptique est donc une tâche méritant l’estime, comme l’a bien montré Hegel Dans le changement et les vicissitudes de tout ce qui veut se consolider pour elle, la conscience de soi sceptique fait donc l’expérience de sa propre liberté. » Hegel, La phénoménologie de l’Esprit, tome 1. p. 174, Aubier. Comme forme méthodique ou même sceptique, le doute remplit donc une excellente fonction. Douter, c’est dissoudre les idées ou représentations, contre cette puissance de croire qui est si formidable en chacun de nous. Dès lors, douter, c’est manifester sa liberté, que la suspension du jugement soit provisoire ou permanente. L’exercice du doute semble donc judicieux, à travers ses divers modes. Expérience de la dissolution universelle, le doute sceptique lui—même s’identifie à la liberté de l’esprit. Mais, au-delà du doute méthodique ou sceptique, n’existe-t-il pas une forme du doute, encore plus décisive, dont le bon usage est évident, doute lié à la négativité même de la pensée ? C’est probablement sur cette négativité de la pensée qu’il nous faut maintenant réfléchir, pour dégager un autre exercice judicieux du doute. C. Le doute et la négativité de la conscience. Le doute sceptique peut nous apparaître encore artificiel. Même si son usage est judicieux, ne faut-il pas lui opposer une forme du doute encore plus universelle et certainement plus réelle ? Quand la conscience s’éduque, progressivement, quand elle se développe et renonce, par étapes, à ses convictions premières, quand elle apprend à remettre en question ce qu’elle tenait antérieurement pour vrai, il y a bien là une expérience concrète du doute, irréductible à la mise en question générale du philosophe, qui prend la résolution de douter. Tout individu, engagé dans l’expérience, à partir des certitudes immédiates, à d’autres éléments de conscience, qu’il nie et dépasse, qu’il intègre telle est la négativité » dégagée par Hegel et conçue comme cette activité de l’esprit niant ses premières déterminations. Ainsi, bien souvent, l’adolescent abandonne ses convictions issues de l’enfance et passe à d’autres convictions. À un doute général comme celui de Descartes ou très abstrait comme celui des sceptiques opposons donc le chemin effectivement réel de la conscience humaine, qui est doute, envisagé comme négativité, mise en question des premières représentations. Le chemin de la conscience parcourant la série de ses formations s’identifie au doute, désignant alors une progression vers d’autres formes du savoir. Ce doute ne peut que relever d’un bon usage, puisqu’il s’identifie à la marche même de l’esprit progressant vers sa vérité mobile. Qu’est le doute, dans ce dernier cas, sinon le pouvoir de négativité » de l’esprit, marchant vers d’autres formations ou étapes ? Nulle formation spirituelle et nul progrès sans lui. Il est bien le sel de l’esprit », lui aussi. Quel que soit l’angle pris en considération, le doute relève d’un bon usage et d’un exercice quasi moral nous permettre de progresser. Conclusion de la dissertation La vérité, nous le voyons, s’avère mobile et le doute est l’application de l’esprit à cette réalité dynamique et non point figée, ce fruit de l’esprit humain, fruit en perpétuelle rectification, comme nous le signale l’exemple de la vérité scientifique.
Douterest-ce renoncer à la vérité ? Dissertation bac 2018 corrigée, Pondichéry séries technologiques Le doute éloigne-t-il de la vérité ? Pondichéry techno . Publié par Dubrevetaubac à 06:41. Aucun commentaire: Enregistrer un commentaire. Article plus récent Article plus ancien Accueil. Inscription à : Publier les commentaires (Atom) Forum
Introduction Le sujet pourquoi vouloir la vérité ? », présuppose que l'Homme est à la quête de la Vérité, ici la vérité signifie la connaissance, le savoir absolu sur le monde, les choses qui nous entourent et sur nous, les Hommes. Depuis des siècles, les plus grands savants du monde, sont à sa quête pour ainsi la transmettre à l'Homme. Mais elle a aussi était déformée, réfutée par grands nombre de philosophes. Il est donc intéressant de se demander s'il est nécessaire que l'homme veuille rechercher la vérité, plutôt que de rester dans ses illusions ? Pour commencer, nous définirons la Vérité et analyserons les différentes définitions qu'on lui prête, ensuite nous verrons que la Vérité est une sorte de libération puis enfin nous verrons que malgré tout , elle est souvent remise en cause. 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En effet la Vérité est le lien entre le Réel et la chose donc seuls nos jugements peuvent être considérés comme vrais ou faux. B. La Vérité et croyance Il est intéressant aussi de se demander si la Vérité est une croyance ou si la croyance s'oppose à la Vérité est la base de la Croyance en toutes les religions, Jésus Christ dit même Je suis la Vérité ». C. la Vérité selon Socrate Pour Socrate, la Vérité n'est pas un simple savoir que l'on apprend tous les jours, en effet il pensait que la Vérité était une partie de nous et que seul l'Homme détient le pouvoir de la réveiller, cette Vérité brûle de se manifester. Socrate se considère comme étant l'accoucheur de la Vérité dans l'esprit de l'Homme. Nous verrons dans une prochaine partie que Socrate est en ce sens rejoint par Platon. C'est l'éveil de l'intelligence. II La Vérité comme étant une libération A La délivrance de l'ignorance L'ignorance enferme l'Homme et est capable de tuer ou de faire mal. L'ignorance est le fait de ne pas savoir, de ne pas posséder une certaine connaissance. Etre ignorant aujourd'hui c'est regarder une éclipse sans lunettes de protection ou partir dans un pays Equatorial sans médicaments contre le paludisme ou sans vaccin contre la fièvre jaune. En cela il est clair qu'on peut dire que l'ignorance blesse plus que la Vérité, et dans ce cas là, la découverte de la Vérité est primordiale pour l'Homme car elle lui sauve la vie. Une des raisons aussi que l'Homme veuille accéder à la Vérité, est qu'il en a été trop longtemps privé, par exemple pendant plusieurs siècles les messes étaient célébrées en latin, ce qui empêchait le Tiers Etat d'accéder aux paroles bibliques, l'essence même de la Vérité chrétienne. Pour prendre un exemple plus récent, la question des méfaits ou des bienfaits de la colonisation est aujourd'hui d'actualité, mais la vérité sur la colonisation n'est encore pas accessible à tous et encore des gens sont dans l'ignorance et donc en quelques sortes exclus, notamment les jeunes. Où trouver des cours de philosophie en ligne ? B L'allégorie de la caverne de Platon A travers l'allégorie de la caverne que l'on trouve dans le livre VII de la République, Platon place l'Homme dans une condition d'ignorance, en le plaçant dans un monde obscure, un monde où la lumière n'est pas. Cette lumière qui personnifie la lumière de la connaissance manque à l'Homme, mais ce monde a une ouverture sur la lumière sur la connaissance, sur la Vérité. Ce qui montre que l'Homme n'est pas condamné à l'ignorance et qui peut accéder à la Vérité. Tout cela est mis en scène par des prisonniers d'une caverne avec leurs jambes et leur cou enchaînés depuis leur enfance. Platon montre en fait que ces Hommes sont emprisonnés par leur ignorance, la clef de leur chaîne est nul autre que la lumière, la Vérité et que eux seuls peuvent y accéder. Leur principal crime est le fait qu'ils croient savoir alors qu'ils ne savent rien alors que le philosophe lui est conscient qu'il ne sait pas, ce qui le rend Grand, la découverte de la Vérité détache ses chaînes et le libère des illusions. Cette allégorie peut être soutenue par l'exemple suivant, la découverte de l'héliocentrisme de Galilée a été rejetée par l'opinion publique, qui était convaincue que la Terre était au milieu de l'univers bien que celui-ci avait de solides démonstrations. C La Vérité est la source du progrès La Vérité a permis à l'humain de sortir de l'ignorance et a été le moteur qui l'a conduit à la connaissance de soi est du monde qui l'entoure. C'est en cela une liberté et rejoint la Genèse, La Vérité vous affranchira ». Elle a permis aux grands Hommes de démentir toutes les erreurs antagonistes comme Aristote qui démenti que la Terre était plate, elle éclaire les Hommes, en effet l'on pu voir la fausseté de certains alchimistes qui prétendaient pouvoir créer de l'or à l'aide de formules. Grâce à la Vérité, l'Homme a des repères, mais nous allons voir que pour certains Hommes il est préférable que la Vérité n'existe pas. III La remise en question de la Vérité A Le renoncement à la Vérité Certain philosophe pense que l'Homme ne doit pas aboutir à la Vérité, bien qu'ils aient des façons de penser différentes. En effet, Sartre est plus direct quand il dit que la révélation de la Vérité de l'existence aboutit à l'absurdité. "C'est dans un sens aussi restreint que l'homme veut seulement la vérité il convoite les suites agréables de la vérité, celles qui conservent la vie; envers la connaissance pure et sans conséquence il est indifférent, envers lés vérités préjudiciables et destructives il est même hostilement disposé. » Nietzsche veut en fait dire que l'Homme ne veut pas la Vérité pour elle-même, c'est-à-dire la connaissance et la délivrance de l'ignorance comme on le croit. En effet, l'Homme a tendance à choisir sa Vérité selon Nietzsche, si cette vérité le dévalorise, il ne l'acceptera pas, c'est en effet ce qui s'est passé avec la théorie de Darwin qui place l'Homme dans l'évolution animale, et cette théorie à été violemment réfuté par l'église car elle contredisait l'Ecriture, alors que si Darwin avait prouvé que l'Homme descendait d'Adam et Eve il aurait été adulé par l'église, car il aurait mis fin au doute des gens. C'est ce que Nietzsche veut dénoncer, il recommande même à l'Homme de rester dans l'illusion et de renoncer à la quête de la Vérité. Le sceptique est proche de la pensée de Nietzsche car il dit que tout objet est relatif, c'est-à-dire que personne ne perçoit une chose de la même façon, par exemple une personne peut dire que l'acteur qui joue dans ce film n'est pas très doué alors qu'une autre personne le trouve plein de talent. C'est pourquoi le sceptique propose de n'émettre aucun jugement. B Le cogito, la seule certitude Descartes déclare que la seule certitude que l'Homme doit avoir, c'est le cogito, c'est-à-dire je pense donc je suis », pour lui, seul ce cogito est irréfutable, il conclut donc que si une chose peut être démontré comme le cogito alors elle est vraie. Pour lui, la Vérité ne doit pas être comparé aux choses mais par rapport à cette intuition certaine . C L'opinion publique Pour l'opinion publique, la Vérité n'est pas toujours bonne à dire, en effet elle peut blesser et donc est éviter par les Hommes. Par exemple, lorsqu'un médecin doit annoncer à son patient qu'il va mourir, il préfère s'abstenir ou encore lorsqu'un homme renonce à dire à ses parents qu'il est homosexuel par peur de les blesser, il préfère s'abstenir et ainsi vivre dans le mensonge. L'opinion publique semble avoir peur de la Vérité ou de la découverte de la Vérité, en effet, on assiste parfois à des parents qui pensent que la philosophie en terminale est trop tôt pour l'enfant, alors que la philosophie est le principe même de la quête de la Vérité, n'est ce pas plutôt par crainte ou refus de la vérité ? Conclusion En conclusion, en peut dire que les opinions sur la recherche de la Vérité étaient, sont et seront toujours aussi mitigés, certains Hommes préfèrent rester dans l'illusion, dans l'ignorance par crainte, refus de la Vérité ou pour être aussi peut être plus libre par exemple faire des actes dangereux comme si la mort ne nous concerne pas. D'un autre côté, certains Hommes sont à la recherche de la Vérité à tout prix et passent par tous les moyens pour parvenir à la Vérité philosophie, religions, etc... même les pires sectes.
SYNT Douter de l'authenticité, de l'existence, de la réalité de qqc.; douter de l'amour, du courage, des intentions, de la parole, des sentiments, de la sincérité de quelqu'un. b) [Le compl. désigne une pers.] Ne pas avoir confiance en quelqu'un, se défier de lui : 4. Dans mon article précédent, je vous partageais ma conviction qu’il était nécessaire et vital d’apprendre à douter de tout pour avoir une chance de guérir. Non seulement pour éviter que les démarches au service de la santé et de la guérison deviennent des religions intégristes, mais surtout pour préserver le libre-arbitre du malade et pour respecter la complexité des processus naturels de guérison… Aujourd’hui, je vous invite à pousser encore plus loin notre apprentissage du doute pour questionner les fondements mêmes de la démarche scientifique. UNE THÉORIE SCIENTIFIQUE PEUT-ELLE ÊTRE VRAIE ? Avant de poser cette question fondamentale dans le domaine qui nous intéresse celui de la santé, faisons un bref détour par la physique, considérée comme l’archétype par excellence des sciences dites exactes ! La question devient alors Les théories de la physique peuvent-elles être vraies ? » À cette question, je réponds sans hésiter NON, elles ne le seront jamais ! Pourquoi ? À cause de ce qu’on appelle, en épistémologie, le réductionnisme scientifique ! Pour illustrer cette notion de réductionnisme, prenons un exemple bien connu des physiciens l’étude du mouvement d’un pendule simple. Je rappelle qu’un pendule, c’est une masse attachée à l’extrêmité d’un fil suspendu à un support fixe. Pour établir la loi d’oscillation des pendules, donc pour écrire l’équation qui décrit le mouvement du pendule sa vitesse, sa fréquence d’oscillation, l’accélération qu’il subit à chaque redescente, etc., les physiciens ont été obligés de réduire, de supprimer ou d’idéaliser 17 paramètres présents dans la réalité. En effet, pour pouvoir mettre sur papier une équation, ils ont dû supposer entre autres que la masse suspendue n’était pas un objet en trois dimensions, mais une masse concentrée en un point sans dimension ; que le fil était sans masse ; qu’il était inextensible ; qu’il était rectiligne ; qu’il n’y avait pas de frottement de l’air sur la masse suspendue ; qu’il n’y en avait pas plus sur le fil ; que l’attache du fil à son support ne présentait aucune résistance ; que le support ne pliait nullement sous le poids… Et j’en passe. Donc, pour énoncer cette loi très simple qui tient en une demi-ligne sur un cahier d’étudiant, les physiciens ont dû effectuer 17 simplifications ! En même temps, paradoxalement, quand on confronte les mesures réelles aux données calculées avec cette loi, on observe des convergences suffisamment proches pour pouvoir considérer cette formule comme satisfaisante, quoique fausse ! C’est cela qu’on appelle le réductionnisme scientifique. Pour pouvoir énoncer une théorie, quelle qu’elle soit, il est TOUJOURS nécessaire de sélectionner les faits, d’éliminer des facteurs pourtant présents, de retenir les seuls paramètres que l’on juge pertinents, de simplifier la réalité en l’idéalisant et de faire des moyennes statistiques. Sans le réductionnisme, aucun scientifique n’aurait jamais pu énoncer la moindre loi ! Même une des lois les plus célèbres de la physique E = mc2 n’est qu’une approximation de la réalité. Dans ce sens, on peut dire qu’aucune loi n’est vraie, puisqu’elle a été construite sur une idéalisation de la nature, et pas sur la nature elle-même ! On pourrait, dès lors, se poser les questions suivantes. Le réductionnisme est-il nécessaire et souhaitable ? La réponse est oui, sinon, aucune loi ne pourrait être énoncée ! Le réductionnisme est-il utile ? La réponse est oui car, grâce à ces lois, on peut préparer des actions et agir sur la nature. Le réductionnisme est-il dangereux ? La réponse est non, sauf si les scientifiques qui énoncent ou utilisent ces lois croient qu’il y a une équivalence entre la théorie et la réalité des faits ! QUAND LA SCIENCE DEVIENT-ELLE INTOLÉRANTE ET INTÉGRISTE ? Donc, comprenez-moi bien. Le problème ne vient pas tant du réductionnisme lui-même que de l’inconscience de ceux qui font la science ! Si un scientifique est inconscient de la relativité et de l’imprécision de toutes les lois avec lesquelles il travaille, il confond la carte avec le territoire représenté par cette carte. Et il tend alors à considérer la théorie comme La Vérité incontestable et indubitable, puique cette théorie se confond avec le Réel qui lui, ne peut être remis en doute. Du coup, il cherche à ce que les faits observés se plient à la théorie plutôt que de soumettre la théorie aux faits. En faisant cela, ce n’est plus de la science qu’il pratique, mais du scientisme. À ce propos, le philosophe Louis Jugnet écrivait fort justement Le scientisme, c’est […] l’impérialisme de la Science de laboratoire sur tous les domaines de la pensée et de la conscience de l’homme. » Une fois installé dans cette attitude rigide, il ne reste qu’un pas pour entrer dans l’intégrisme scientifique. Ce pas est franchi lorsqu’on rejette tous les faits nouveaux qui pourraient remettre en question la théorie, afin de préserver, coûte que coûte, l’orthodoxie scientifique ! LA SANTÉ HUMAINE PEUT-ELLE FAIRE L’OBJET D’ÉTUDES SCIENTIFIQUES ? Nous venons de voir que les sciences dites exactes ne sont pas si précises et exactes que cela. Alors, qu’en est-il lorsqu’on cherche à étudier l’être humain, dans toute sa complexité et dans toutes ses dimensions physiologique, psychologique, sociale, spirituelle, etc. ? Pour répondre à cette question, un nouveau retour vers la physique ne sera pas inutile ! Imaginez qu’on attache trois pendules ensemble. Le premier pendule est suspendu à un support fixe, le deuxième est suspendu à l’extrémité du premier et le troisième à l’extrémité du deuxième. Savez-vous que, dans ce cas, il devient non seulement impossible d’écrire l’équation du mouvement de cet ensemble pourtant simple, mais en plus l’évolution du système devient imprédictible ? Autrement dit, dès qu’un système devient trop complexe, aucune loi scientifique ne peut plus être énoncée ! Si on revient à l’être humain, et qu’on restreint pour l’instant notre étude à son seul corps physique, on comprend immédiatement qu’une description scientifique du fonctionnement du corps est strictement impossible ! Car le corps est composé de milliards de cellules, de centaines de tissus et d’organes, de milliers de substances physico-chimiques différentes… De plus, chaque organe influence le fonctionnement d’autres organes qui, à leur tour, rétroagissent sur cet organe ! C’est ce qu’on appelle, dans l’approche systémique, les boucles de rétroaction. Un exemple simple de boucle rétroactive, c’est le fonctionnement du chauffage central. La chaleur produite par la chaudière et transmise au radiateur influence le fonctionnement de la sonde du thermostat fixé au mur, par exemple. Lorsque la température désirée est atteinte, le thermostat rétroagit sur la chaudière en lui ordonnant de s’arrêter. Du coup, la température dans la pièce diminue, ce qui influence à nouveau le comportement du thermostat qui, à son tour, va commander à la chaudière de se remettre en route, et ainsi de suite… On retrouve les mêmes boucles de rétroaction à tous les niveaux du fonctionnement du corps humain. Ces boucles permettent au corps de maintenir ce que Claude Bernard appelait son homéostasie. L’intrication de ces nombreuses boucles confère au corps une telle complexité qu’il devient impossible d’en décrire le fonctionnement à l’aide des raisonnements simples et linéaires typiques à l’approche scientifique. Du coup, pour comprendre le corps humain dans son ensemble, il va être nécessaire de l’appréhender dans toute sa globalité et de renoncer à la mise en équation de son fonctionnement… Ici, comme ailleurs, la démarche scientifique réductrice et linéaire se révèle pauvre et inadaptée. Si en plus, on réintroduit dans la compréhension de la santé et de la maladie, les dimensions psychiques, émotionnelles, affectives, sociales, environnementales, spirituelles, qui ont toutes un impact sur notre équilibre physique, la démarche scientifique se retrouve dans l’impossibilité de traiter d’une quelconque manière les interactions à l’intérieur de et entre toutes ces sphères. Non seulement à cause de l’extrême complexité de l’être humain, mais aussi parce que la science ne peut travailler que sur des éléments observables et mesurables… LA MÉDECINE EST-ELLE SCIENTIFIQUE, FINALEMENT ? Malgré toutes les limites que je viens d’énoncer, la médecine officielle continue de vouloir se présenter comme scientifique. Probablement pour que tous les humains finissent par adhérer à sa vision, comme on adhère à une religion qui se veut universelle. La médecine prétend être scientifique, et pourtant elle ne l’est pas et ne pourra jamais l’être ! Car c’est un art, pas une science. Ceux qui prétendent le contraire tombent dans le piège du réductionnisme, du scientisme et/ou de l’intégrisme que j’ai définis plus haut. Leurs arguments pour défendre le statut scientifique de la médecine résistent très peu de temps à une analyse critique. Car le fait d’utiliser de plus en plus d’appareillages techniques et technologiques ne confère nullement à la médecine le statut de science ! De même que ce n’est pas parce que vous utilisez un GPS ou un téléphone intelligent que vous devenez, pour autant, un scientifique… Par ailleurs, fonder ses affirmations sur des statistiques ne transforme pas la médecine en une science. Je rappelle que pour qu’une affirmation devienne une loi scientifique, il faut que l’énoncé soit vérifié dans 100 % des cas. Or, en médecine, aucun énoncé ne se vérifie dans tous les cas… Enfin, la médecine se contente de décrire des phénomènes isolés les uns des autres en coupant systématiquement toutes les boucles rétroactives présentes dans le corps… C’est comme si on essayait de décrire le fonctionnement d’un thermostat de chauffage en n’étudiant que le lien entre la chaleur du radiateur et l’arrêt du thermostat, mais sans tenir compte du lien entre le thermostat et la chaudière ni du lien entre la chaudière et le radiateur. En linéarisant les boucles systémiques, on perd totalement la compréhension des phénomènes complexes. Pour toutes ces raisons, je vous invite à cultiver le doute à l’égard de toute démarche scientifique en général, et ainsi qu’à l’égard de la médecine officielle qui revendique un statut qu’elle ne possède même pas… En faisant cela, l’impérialisme de la pensée scientifique perdra un peu de terrain et de pouvoir, tandis que vous gagnerez en autonomie et en liberté ! LAISSEZ VOS COMMENTAIRES, VOS QUESTIONS, VOS TÉMOIGNAGES Mon vœu le plus cher, c’est que vous laissiez, sous cet article, des références de livres ou d’articles, des études, des enseignements qui viennent compléter, enrichir les propos tenus. Je vous invite aussi à partager les bénéfices que vous avez retirés de la lecture de ce texte. Pour que les autres visiteurs de ce blog soient nourris à leur tour, non seulement par mes écrits, mais aussi et surtout par vos apports. 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Introduction On oppose généralement la discussion, l'échange d'arguments à l'échange de coups, c'est-à-dire à la violence. Ainsi, Il y aurait une différence de nature entre la discussion et la violence. La discussion serait pacifique et la violence ne le serait pas. Mais est-ce bien le cas ? On oppose également la discussion au dialogue. Une discussion peut être violente et déboucher sur un échange de coups, alors que le dialogue du grec dia, deux et logos, discours exclut normalement la violence. La parole serait immatérielle ; parler, ce n'est pas la même chose qu'agir ou faire, donc la discussion exclurait la violence. On dit que deux personnes ont eu une violente ou une vive discussion, mais non qu'ils ont eu un dialogue violent. Il n'y a pas la violence d'un côté et les mots de l'autre, mais la violence peut résider également dans les mots, d'ailleurs elle commence avec les mots. Il y a des mots violents, les insultes ou les moqueries par exemple qui constituent des violences psychologiques. Le harcèlement moral ne s'accompagne pas forcément de violences physiques, mais peut entraîner des conséquences tout aussi graves. Selon l'OMS, la violence est l'utilisation intentionnelle de la force physique, de menaces à l'encontre des autres ou de soi-même, contre un groupe ou une communauté, qui entraîne ou risque fortement d'entraîner un traumatisme, des dommages psychologiques, des problèmes de développement ou un décès. La violence est observable chez les humains comme chez les animaux, ce qui indique sa dimension évolutive et biologique. Chez l'animal, la violence est limitée par l'instinct, alors qu'elle est illimitée chez l'être humain, d'où la nécessité de réguler la violence. Dans les sociétés traditionnelles, cette régulation s'opère par le sacré. Dans les sociétés modernes, marqués par la division du travail entre individus fortement différenciés, elle se fait pas le droit. Discuter, est-ce renoncer à la violence ? Dans un premier temps, nous verrons que la discussion peut s'apparenter à la violence, puis que le vrai dialogue implique la renonciation à la violence et nous chercherons enfin quelles sont les conditions d'un dialogue authentique et non violent. 1. Discuter n'est pas forcément renoncer à la violence Discuter n'est pas forcément renoncer à la violence. On peut échanger des paroles aussi violentes que des coups. Dans ce cas, les deux interlocuteurs demeurent des adversaires. Il s'agit de rendre parole pour parole, coup pour coup. Dans les "scènes de ménage", les amants ou les époux ne cherchent pas à développer des arguments, mais à blesser et à avoir le dernier mot. Et le dernier mot peut être "une parole qui tue", qui vous détruit psychologiquement, ce qui montre bien que la discussion peut être une forme de violence. Selon René Girard La violence et le sacré, la violence provient d'un désir d'appropriation d'un objet qui n'a de valeur que par le fait d'être désiré par l'autre, que René Girard appelle le médiateur. Cette mimesis d'appropriation mimesis vient du grec imitation parce que les "doubles" s'imitent l'un l'autre engendre mécaniquement la mimesis de rivalité, du fait que les deux protagonistes se détournent de l' objet qu'ils désirent pour s'intéresser au médiateur qu'ils sont l'un pour l'autre. Cette mimesis d'appropriation existe aussi chez les animaux, comme on le voit par exemple dans le marquage du territoire ou la rivalité sexuelle. La différence avec l'homme, c'est que chez l'homme elle n'est pas régulée par l'instinct, si bien qu'elle peut aller jusqu'à la mort de l'autre et de proche en proche de la communauté tout entière, d'où les précautions extrêmes prises contre la violence mimétique dans les sociétés traditionnelles interdiction de l'inceste, exogamie, etc. et des pratiques qui nous paraissent incompréhensibles et contradictoires comme les tabous qui prohibent totalement tout ce qui pourrait entraîner la violence et les rituels qui la permettent sous la forme limitée du sacrifice. On peut rapprocher l'analyse de la violence que fait René Girard de la "lutte pour la reconnaissance" de Hegel dans le passage de Phénoménologie de l'Esprit où il est question de la "dialectique du maître et de l'esclave". Dans L'art d'avoir toujours raison Schopenhauer explique ironiquement comment s'y prendre pour avoir toujours le dernier mot. Il expose une série de stratagèmes permettant de l'emporter lors de controverses, indépendamment de la vérité du point de vue que l'on soutient. Schopenhauer cherche à distinguer ces stratagèmes afin de pouvoir les dénoncer. Schopenhauer nomme l'art d'avoir toujours raison "la dialectique éristique" éristique vient d'un mot grec qui signifie combat. La dialectique éristique est une technique de controverse qui repose sur la distinction entre la vérité et l'apparence de la vérité. Son but est de convaincre les auditeurs que l'on a raison, même si l'on a objectivement tort en faisant passer l'apparence de la vérité pour la vérité elle-même. Selon Pierre Bourdieu, notre manière de parler reflète les positions de force et de domination qui traversent la société. Il ne suffit donc pas de renoncer à la force dans la discussion pour échapper à la violence qui peut être symbolique. 2. Le vrai dialogue implique la renonciation à la violence Dans le Gorgias, Calliclès affirme que "le beau et le juste selon la nature, c'est que pour bien vivre, il faut entretenir en soi-même les plus fortes passions au lieu de les réprimer, et qu'à ces passions, quelques fortes qu'elles soient, il faut se mettre en état de donner satisfaction par son courage et son intelligence, en leur prodiguant tout ce qu'elles désirent". Autrement dit, le beau et le juste consistent à se passer de la morale et à faire ce qui nous plaît. Calliclès n'apprécie pas la philosophie et considère le dialogue comme un jeu, c'est-à-dire qu'il ne peut déboucher sur aucune vérité. Il ne croit pas à la maïeutique. Il ne veut pas se laisser accoucher par Socrate de cet enfant plus beau que la violence, de cette vérité plus haute que la violence verbale au service de l'égoïsme et de la volonté de puissance. il n'est pas convaincu par les démonstrations de Socrate et demeure dans son opinion initiale. Calliclès s'oppose donc à la discussion comme au dialogue et son refus est une forme de violence car il correspond bien au point de vue qu'il défend le juste et le beau consistent à se passer de la morale qui ne vaut que pour les faibles et à faire ce qui nous plaît. La discussion s'oppose à la guerre et la guerre lui fait place sous la forme de pourparlers de paix, qui laissent la parole aux diplomates. Mais pour que les discussion débouchent sur une paix durable, il faut que les interlocuteurs soient de bonne volonté et n'aient pas "une idée derrière la tête", comme à Munich en 1938. La discussion implique la volonté sincère de se mettre d'accord, de faire des concessions et de renoncer à la violence. 3. les conditions d'un dialogue authentique et non violent Le philosophe Jürgen Habermas développe de son côté l'idée d'un principe de discussion capable de remplacer l'Impératif catégorique. Kant pense qu'il est possible de se mettre d'accord rationnellement sur ce qui est juste et injuste, mais que l'évaluation des normes s'opère dans la conscience de chacun. Habermas considère que l'accord rationnel sur le juste et l'injuste passe par le dialogue. Nous déterminons si une règle de conduite et d'action ou un comportement sont moraux par une discussion qui doit ressembler autant que possible à une situation de liberté de parole absolue et de renoncement aux comportements "stratégiques" apparentés à la "dialectique éristique" que développe Schopenhauer dans l'art d'avoir toujours raison. Au lieu d'imposer mon point de vue personnel aux autres comme une vérité qui vaut aussi pour les autres, je dois soumettre mon opinion à tous les autres afin d’examiner par la discussion sa prétention à l’universalité, explique Habermas dans Morale et communication, ainsi s’opère un glissement le centre de gravité ne réside plus dans ce que chacun souhaite faire valoir, sans être contredit, comme étant une vérité universelle, mais dans ce que tous peuvent unanimement reconnaître comme une vérité universelle. Karl-Otto Appel se demande comment mettre en place une discussion où les échanges ne soient pas dominés par l'instrumentalisation stratégique de la communication, mais plutôt orientés vers l'entente et l'intercompréhension. Comment un responsable politique peut-il continuer à faire valoir les exigences d'une discussion argumentée face à la menace de l'usage de la violence ou à l'instrumentalisation cynique du discours ? Pour Apel, il faut fonder une éthique de la discussion. Le principe moral de la discussion permet de domestiquer par le dialogue public les violences et les rapports de force propres au système politique. Le nom de Karl-Otto Apel est souvent associé à celui de Jürgen Habermas. Les deux hommes étaient amis et s'estimaient mutuellement, mais n'étaient pas toujours d'accord, témoignant du fait qu'une communication authentique repose avant tout sur une exigence de vérité qui dépasse la personne, les intérêts, les convictions et l'amour propre des deux interlocuteurs. Jaspers nommait l'absolu de la recherche de la vérité dans la communication existentielle "le combat par amour" liebender Kampf. Apel et Habermas mettent l'accent sur la notion de "communication" qu'ils placent au cœur de leur réflexion sur la morale, sur la politique et sur le droit. Puisque l'homme est un "animal parlant", "zoon logikon" Aristote dont le comportement n'est pas réglé par l'instinct, mais par la pensée et le langage, c'est à travers la réflexion sur le langage que l'on pourra trouver les normes d'un conduite authentiquement humaine. Une telle conduite ne saurait être fondée, comme l'a montré Kant, sur la nécessité les lois de la nature, mais sur le devoir, non sur l'intérêt ou même le bonheur comme dans la pensée antique, mais sur la raison et la liberté. Kant évoque un individu seule face à sa conscience, confronté à la nécessité de se décider en fonction de l'impératif catégorique - le même, formulé de quatre façons différentes - et non d'un impératif hypothétique centré sur l'intérêt personnel "Agis seulement d'après la maxime grâce à laquelle tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle." Fondements de la métaphysique des mœurs. L'impératif catégorique est indissociablement centré sur soi même et sur autrui, comme le montre sa deuxième formulation "Agis de telle façon que tu traites l'humanité, aussi bien dans ta personne que dans toute autre, toujours en même temps comme fin et jamais simplement comme moyen." Apel et Habermas développent cet aspect de la morale kantienne en montrant que le devoir moral s'inscrit dans un dialogue intersubjectif qui suppose la sincérité au moins dans l'intention, l'authenticité, la véracité et la justesse de la parole et dont ils se proposent de montrer les conditions de possibilité. Ils affirment par ailleurs que le "point de vue moral" ne concerne pas seulement les relations intersubjectives, mais aussi les relations entre les personnes en tant que citoyens, entre les citoyens et l'Etat pour la constitution et le maintien d'un authentique Etat de droit, ainsi qu'entre les Etats, comme l'avait fait Kant dans son Projet de paix perpétuelle. Apel et Habermas mettent donc l'accent sur le langage et sur la communication, en insistant sur la dimension intersubjective parce qu'elle est au cœur de la réalité humaine, sur l'importance de la notion d'autrui, presque inexistante dans la pensée traditionnelle, y compris chez Descartes et qui va devenir essentielle à partir de Hegel le conflit des consciences dans la dialectique du maître et de l'esclave - , dans la phénoménologie de Husserl et de ses continuateurs Jean-Paul Sartre, Maurice Merleau-Ponty et Emmanuel Lévinas. Les deux hommes ont manifesté un intérêt commun pour la philosophie analytique Peirce, Russel, Ayer, Wittgenstein... et les théories des actes de langage Austin, Searle selon lesquelles tout acte de parole implique une prétention à la vérité et se sont aventurés sur un chemin esquissé par Wittgenstein d'une éthique fondée sur l'examen du langage et sur la valeur de vérité des propositions. Récusant la neutralité ou le scepticisme axiologique de la démarche logico-scientifique, à la lumière des événements passés le nazisme et la seconde guerre mondiale et récents la guerre du Kosovo, ils ont résolument replacé l'éthique de la discussion au cœur de la pensée. 4. D'où provient le refus de discuter ? Mais d'où provient le refus de discuter ? D'après Hegel, d'une certaine forme de pensée qui considère a priori que le dialogue est inutile parce qu'on réduit l'autre à un seul de ses attributs. "Cet homme est mon valet" on peut dire que le maître du valet ne retient de son serviteur qu'un aspect particulier accidentel de sa personne. Il est un valet et toute autre chose qu'un valet, par exemple il possède la faculté d'observer et de raisonner qui peut être plus développée que celle de son maître, comme en témoigne Jacques le fataliste de Diderot, œuvre que cite favorablement Hegel. Hegel cite un autre exemple de pensée réductrice, celle du soldat que l'on peut rouer de coups car on l'a préalablement défini comme une "canaille". Il est par essence une canaille, même s'il n'a rien fait pour mériter d'être puni et on peut donc le rouer de coup. "La violence de l'abstraction, commente Ari Simhon débouche sur la violence réelle où un homme, parce qu'il est réduit à sa particularité de subordonné, à sa qualité de soldat ordinaire et donc bastonnable, ouvre droit, par cette qualité qu'il est, de ce point de vue, à la violence que peut exercer sur lui son supérieur. Ce faisant, c'est-à-dire en le bastonnant, cet officier pense abstraitement et, réduisant l'homme à sa qualité de subordonné, puis le subordonné à la qualité de bastonnable, se réduit lui-même à cette particularité d'être officier. Le mépris n'est pas voilé pour celui dont on devine qu'il n'est alors, hégéliennement, qu'une "espèce d'officier". Le refus de discuter provient du fait de ne pas considérer l'autre comme un interlocuteur valable. 5. Les enjeux actuels du problème La cause principale de la violence dans la discussion ou dans l'absence de discussion est le fait de classer celui que l'on considère comme un "adversaire" dans une catégorie bien définie. Toute détermination dit Spinoza est une négation. "Noir", "blanc", "femme", "LGBT", minorité opprimée, ces détermination sont pertinentes, mais incomplètes, unilatérales. Hegel nous invite à les intégrer dans un vision plus large qui les dépasse sans les supprimer, bref, à ne pas penser abstraitement, à ne pas réduire un individu à la couleur de sa peau, son genre, son orientation sexuelle. Le propre du discours raciste est de généraliser, mais aussi désormais celui d'un certain discours anti-raciste. "Tenaille identitaire. Pourquoi "tenaille" écrit Gilles Clavreul, parce que ces propositions que tout oppose politiquement par exemple celle des suprématistes américains et des celle des "wokes", s'articulent néanmoins autour d'un même axe. Elle prétendent rapporter ce que l'on dit à ce que l'on pense et ce que l'on pense à ce que l'on est. Ce faisant, le tout identitaire étouffe petit à petit la conversation démocratique, rabattant le citoyen sur l'individu et l'individu sur ses attaches, sa naissance, son genre ou encore la religion dans laquelle il a été élevé, il assigne à chacun des positions fixes et tue l'idée de délibération collective. Second attribut de la tenaille la pression de la pince gauche accentue celle de la pince droite, et réciproquement. Elles s'entre-alimentent dans une surenchère d'anathèmes et de procès en sorcellerie où chacun est sommé de prendre parti ou enrôlé de force dans l'un ou l'autre camp." Conclusion la violence ne s'oppose pas à la discussion car certaines discussion peuvent être très violences, même sans violence physique quand elles cherchent à imposer son point de vue et à discréditer ou à détruire l'adversaire. Schopenhauer nomme l'art d'avoir toujours raison la dialectique éristique et cherche à mettre en lumière ses procédés pour mieux les dénoncer. Comme le montre le Gorgias de Platon, tout dialogue authentique implique la renonciation à la violence et la volonté sincère de jouer le jeu du dialogue. Karl-Otto Appel et Jürgen Habermas, très marqués par les tragiques événements du XXème siècle tentent de mettre en place une éthique de la discussion. Une des causes de la violence verbale, mais qui peut déboucher sur la violence physique est le fait de classer l'autre que l'on considère a priori comme un "ennemi" dans une catégorie définie a priori. Selon Gilles Clavreul, "le tout identitaire étouffe petit à petit la conversation démocratique, rabattant le citoyen sur l'individu et l'individu sur ses attaches, sa naissance, son genre ou encore la religion dans laquelle il a été élevé, il assigne à chacun des positions fixes et tue l'idée de délibération collective."

Ilva falloir renoncer à la prétention de détenir une vérité et opter pour la prudence maximale et la vérification perpétuelle de ce que nous croyons savoir. Devant l’effort colossal que cela implique, on comprend l’attrait du dogme, beaucoup plus reposant. Le monde autour de nous est là. Qu’on le veuille ou non. Ce que je peux apprendre de ce monde, chacun doit pouvoir le

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Douterdes vérités établies sans preuves c'est remettre en cause leur fondement, leur caractère de vérité absolue. Ensuite, pour les philosophes, douter n'est pas renoncer à la vérité car douter c'est rechercher la vérité, mettre en doute chaque vérité connue pour garder la plus juste des vérités car il n'existe pas une mais Résumé du document dissertation philosophique niveau Terminale Tout d'abord, pour l'opinion commune, douter est un choix permettant de renoncer à la vérité, vérité unique. Douter des vérités établies sans preuves c'est remettre en cause leur fondement, leur caractère de vérité absolue. Ensuite, pour les philosophes, douter n'est pas renoncer à la vérité car douter c'est rechercher la vérité, mettre en doute chaque vérité connue pour garder la plus juste des vérités car il n'existe pas une mais plusieurs vérités. Sommaire I Douter c'est renoncer à la vérité II Douter c'est faire de la vérité sa propre vérité Extraits [...] L'homme préfère douter que de se trouver face à la réalité, renonçant ainsi à la vérité. De plus, arrivé à un âge mûr, l'homme commence à se poser de nombreuses questions, à remettre en cause l'enseignement qu'on lui a apporté ainsi que les vérités léguées. Il s'effectue alors une remise en question de la plupart de ces vérités et il arrive souvent que cet homme ne soit pas d'accord avec ces vérités enseignées. C'est pourquoi, elle va renoncer à la vérité enseignée, celle de son enfance pour s'en réapproprier une autre. [...] [...] Douter, est-ce renoncer à la vérité ? Tout d'abord, pour l'opinion commune, douter est un choix permettant de renoncer à la vérité, vérité unique. Douter des vérités établies sans preuves c'est remettre en cause leur fondement, leur caractère de vérité absolue. Ensuite, pour les philosophes, douter n'est pas renoncer à la vérité car douter c'est rechercher la vérité, mettre en doute chaque vérité connue pour garder la plus juste des vérités car il n'existe pas une mais plusieurs vérités. Et, c'est simplement notre conscience qui choisit sa vérité, qui détient une idée comme sa vérité. [...] [...] Or, en dehors du domaine des sciences où tout est rigoureux, calculé, dans lequel il n'existe qu'une seule manière de démontrer telle ou telle chose, cela est souvent impossible car chacun pense différemment et n'aura pas la même croyance, opinion, idée qu'une autre personne. Chacun doute constamment par méfiance, il est ainsi naturel de tout remettre en question et de se réapproprier les vérités communes. On doute de la vérité tant qu'elle n'a pas été prouvée, démontrée. En doutant on renonce donc à la vérité proposée. En effet, le sceptique doute car il ne peut réussir à répondre à la question posée mais aussi parce qu'il a renoncé à trouver la vérité et donc finalement à la vérité elle-même. [...] [...] Après avoir démontré les opinions et choisit la vérité, l'homme est capable d'argument son choix. En effet, comme le dit Descartes Discours de la méthode les choses que nous concevons fort clairement et distinctement sont toutes vraies. Le doute, renoncement au dogmatisme, permet l'ouverture à la vérité. En conclusion, il existe deux sortes de doute le doute sceptique qui s'analyse comme un renoncement à la vérité, adopté par la doxa et le doute méthodique qui permet la recherche de la vérité par le refus temporaire des opinions, adopté par les philosophes. [...] [...] C'est donc la recherche de la vérité et non pas son renoncement qui amène le doute. C'est donc en doutant que l'on peut renoncer à la non-vérité et trouver la vérité. Ceci est illustré par le mythe de la caverne de Platon dans laquelle des hommes qui voyaient des ombres ont été trompés car ce qu'ils voyaient et qu'ils tenaient pour vrai n'était pas le réel mais simplement une apparence. Les sens nous induisent souvent en erreur nous donnant pour vraie une vision fausse de la réalité. [...]

Douet est-ce renoncer à la vérité ? Sujets / La raison et le réel / La vérité / Un début de problématisation Dans un 1er temps, nous verrons que si l'on peut douter de tout, cela veut dire que rien au monde n'est certain, et que la vérité est une illusion. Puis, dans une 2 ° partie, nous montrerons que le doute n'est qu'un moyen qui permet de dissiper les illusions et de poser

Douter, est-ce renoncer à la vérité ? En considérant le doute comme un état de l’esprit correspondant à la suspension d’un jugement et la vérité comme l’aboutissement de la connaissance fondée sur des critères d’objectivité et d’absolu, pouvons-nous réellement affirmer que douter n’est autre que renoncer à la vérité ? Car il semblerait que le doute, remettant en cause les fondements mêmes de toute connaissance, anéantisse l’accès à la vérité puisqu’aucune définition universelle n’est reconnue pour vraie, et qu’aucun jugement n’est permis. Mais affirmer cela n’est ce pas donner au doute une forme trop catégorique ? N’y a-t-il pas une nuance à établir en fonction qu’il s’agisse d’un doute sceptique dans lequel le jugement est suspendu de façon définitive ou d’un doute méthodique qui lui est là pour tenter d’établir une vérité en excluant toute connaissance douteuse, voire fiable afin de tendre vers la connaissance absolue ? De nouveau, la question de la vérité se pose, car n’est il pas déraisonné de ne douter qu’une fois et d’en conclure une vérité indubitable alors que la connaissance est fondée d’abstractions ? Comment avoir la certitude que tous les jugements incertains ont bien été pris en compte et exclus si l’homme ne remet pas en cause à chaque instant cette vérité en doutant ? Le doute serait-il alors le moyen le plus probant de se rapprocher de la vérité la plus pure ? Nous verrons donc dans une première partie, le doute s’apparentant au scepticisme qui, lui, tient pour subjective toute approche de la réalité et ainsi incertaine la connaissance que l’on peut en avoir. Douter c’est alors manifestement renoncer à la vérité car c’est une finalité. Dans une seconde partie nous aborderons la vision cartésienne selon laquelle le doute est un moyen de recherche de la vérité, la suspension du jugement n’est la que pour tenter d’atteindre des connaissances vraies. Puis dans une dernière partie, nous prendrons appui sur la théorie dogmatique afin de mettre en évidence que toute vérité repose sur un travail constant de recherche et de remise en question dont la principale condition est le doute. En appréhendant la vérité comme une connaissance universelle et absolue de la réalité qui nous entoure, et en assimilant le doute a un état de l’esprit où le sujet ne peut choisir et suspend son jugement de façon définitive, force est de constater que le doute et la vérité sont incompatible de par leur source même. Douter peut se définir comme une incapacité d’accès à la vérité. Lorsque l’on doute, on remet en cause les idées préétablies sans pouvoir apporter une conclusion autre. Si le doute s’installe chez l’homme, on peut à priori le considérer comme un renoncement à la connaissance vraie car le sujet se trouve dans l’impossibilité de fonder son jugement sur les critères absolus et universels qu’il remet justement en cause. Le doute revêt ici une acception bien particulière relevant du scepticisme. Ce courant de pensée réfute la possibilité pour l’homme de parvenir à une quelconque certitude en ce qui concerne la réalité qui l’entoure. Les premiers sceptiques, Pyrrhon et Sextus Empiricus prônaient la théorie selon laquelle, ni par les sens, ni par la raison, nous ne pouvons avoir accès à la vérité. Tout d’abord car les sens sont trompeurs puisqu’ils portent sur l’accidentel et le particulier, et parce que la raison est capable de démontrer des propositions contraires à tout argument s’oppose un argument égal » dit alors S. Empiricus dans Hypotyposes pyrrhoniennes. Il est également important de nuancer cette thèse par l’approche plus modérée de Hume. Il part également du principe selon lequel le rapport à la réalité est subjectif car elle est perçue au moyen des sens. Le texte de Hume dans enquête sur l’entendement humain met cette perspective en évidence les sens sont seulement des guichets à travers lesquels ces images sont introduites, sans qu’ils soient capables de produire un rapport immédiat entre l’esprit et l’objet. » Notre connaissance du réel est donc bornée car on n’a aucun moyen de savoir si le monde est tel que nos impressions nous le restituent. L’homme a un point de vue qui est relatif, en aucun cas il ne saurait être neutre, et c’est pourquoi nous n’avons accès qu’à la réalité pour nous et non à la réalité en soi qui correspondrait à une connaissance absolue du monde. Et puisque rien ne peut soustraire l’homme à sa subjectivité et qu’il fonde sur la réalité externe et l’expérience ses critères de connaissance, il est condamné à cet aspect tronqué de la réalité. Ainsi son rapport à la réalité ne dépasse pas la croyance, il ne la connait pas véritablement. Le scepticisme est avant tout motivé par la recherche de savoir mais rapidement paralysé par l’impossibilité de conclure et d’arriver à des certitudes. Il ne saurait résister à ce scepticisme que les mathématiques, outil de connaissance des vérités formelles qui est indubitable car l’homme les a de toute pièce créées grâce à la raison. On doit analyser le doute sceptique comme une tentative de connaissance aboutissant à un renoncement lorsqu’il s’agit de la réalité. C’est l’échec face à cette connaissance qui mène finalement au doute. Le renoncement à la vérité qui résulte de la suspension constante et définitive du jugement n’est pas la finalité préférable à une quête philosophique. Il semble donc nécessaire d’aborder une autre forme de doute. Douter de tout n’est pas nécessairement un renoncement à la vérité, ça peut être au contraire une méthode consciencieuse permettant de conclure à une vérité indubitable. Il s’agit ici de considérer le doute comme un moyen de connaissance vraie et non comme une fin en soi comme pour les sceptiques. C’est également considérer la vérité comme ce qui demeure absolu et irréfutable face à toute forme de doute. Ce doute cartésien, mis en œuvre dans Discours de la méthode est donc hyperbolique puisque Descartes va jusqu’à rejeter comme fausse les vérités mathématiques. Il s’agit de douter de tous les principes de la connaissance, et en particulier les sciences universelles car il faut se débarrasser de toutes ces anciennes opinions qu’elles soient vraies ou fausses. Il opère un doute systématique et méthodologique, dont le premier objet est les sens. Ceux la représentant inéluctablement le moyen de connaissance le plus incertain. Considérés alors comme douteux, ils passent du côté du faux. Descartes s’attèle ensuite à faire tomber ce qui semble être la connaissance la plus fiable, les démonstrations mathématiques en partant du principe que des erreurs sont possibles dans les raisonnements mathématiques. Troisièmement, il s’agit de mettre en évidence le fait que les pensées du rêve semblent aussi vraies que celles que j’ai en vrai. Cela pourrait laisser penser que la réalité est elle aussi une illusion. Ces objections reprisent des sceptiques et poussées à l’extrême semblent d’abord soutenir la thèse des sceptique selon laquelle il n’y pas de vérité dont on soit certain, puis l’hypothèse prend une toute autre forme je pense donc je suis ». Ainsi le fait même de douter et de penser constitue l’argument indubitable attestant que le fondement de nos connaissances est la pensée et particulièrement que toute argumentation passe par la conscience d’être. Tout tient à une expérience de conscience et de pensée car derrière la remise en doute la plus radicale, demeure un sujet pour effectuer l’opération psychique. Ce doute méthodologique appuie ici une vérité indubitable l’homme est certain d’exister comme un être conscient. Voila tout l’enjeu de ce doute qui est provisoire et non définitif à l’inverse des sceptiques. Ce doute met en jeu la réflexion nécessaire à toute quête de vérité et permet le rejet des opinions et connaissances incertaines. Le fondement de ma connaissance transcende ainsi les croyances que le doute sceptique met en avant sans pour autant les pallier. En effet alors que les croyances admettent pour vrai une affirmation sans preuve ni raison, le doute méthodologique rejette tout ce qui est incertain pour tendre à une plus grande vérité. C’est donc une opération de la pensée nécessaire pour avoir un jugement fondé. Mais encore une fois, ce doute qui aboutit à des connaissances au plus près de la vérité, n’est valable que le temps de l’opération psychique et la vérité qui en ressort considérée comme acquise. Or, le doute doit être perpétuellement renouvelé, car plus on doute, plus on se rapproche de la vérité. Ayant maintenant démontré que le doute est indispensable à une pensée structurée et fondée sur des connaissances vraies, il s’agit de prolonger ces analyses en affirmant que douter c’est se rapprocher au plus près de l’universel et de l’absolu. Le doute ne doit pas être abandonné sitôt que l’on a trouvé ce que l’on cherchait, il doit être sans cesse dans chacune de nos réflexions, il doit être nourri pour développer notre esprit critique. Agir ainsi, c’est considérer la vérité comme complexe. Sa quête ne peut être menée qu’en confrontant les opinions entre elles, afin de faire évoluer notre pensée et pouvoir ainsi considérer les choses sous des perspectives nouvelles, tendre à une objectivité. Il est intéressant ici d’exposer la théorie dogmatique en totale opposition avec le doute sceptique évoqué plus haut. Ce courant de pensée est animé par la conviction inébranlable de posséder la vérité, et de cela découle le rejet de ceux qui pensent différemment. On parle par exemple du dogme de la Trinité » chez les chrétiens. Les adeptes croient et acceptent sans discuter la doctrine qu’il propose. Cette conviction est évidemment bien loin de la considération du doute comme outil nécessaire à la connaissance que nous évoquions précédemment. Or, comme Platon l’explique dans La caverne de par la métaphore des prisonniers qui vivent dans une illusion complète à cause du soleil et des ombres, connaitre c’est s’arracher à nos croyances, nos opinions subjectives. Pour atteindre le vrai, on doit user de la raison car c’est la seule à nous faire accéder à des connaissances universelles et absolues. L’intérêt de l’approche dogmatique à ce stade du développement n’est pas seulement dans l’opposition des théories marquant l’intérêt du doute ; cette approche nous permet de comprendre que le doute ne doit pas être une finalité à la manière des sceptiques ni un moyen que l’on abandonne dès lors que l’on a trouvé la vérité comme Descartes l’affirme Le doute doit être un travail constant de l’esprit dans sa quête du savoir. Si la pensée se fige sur une connaissance qu’elle considère vraie indéfiniment, c’est alors à ce moment là que l’on dérive sur le dogmatisme. Le doute méthodique peut, s’il n’est pas renouvelé, déboucher finalement sur une forme de dogme que l’on s’impose à soi-même, prônant pour vrais des arguments qui ne sont plus jamais remis en cause. Une pensée figée est une pensée qui part de connaissances vraies mais qui perd sa nuance au fil du temps, finissant par stigmatiser la réalité. Le doute acquière ici une valeur très particulière, il est la conséquence de la théorie selon laquelle la vérité indubitable ne peut être connue avec exactitude. Douter, est une action déterminante dans le cheminement menant à la connaissance, car finalement plus on remet en cause ce que l’on pourrait appeler des arguments présupposés, plus on se rapproche de la vérité la plus pure. Douter inlassablement c’est tendre au plus près à la connaissance vraie car c’est un processus de définition constant de la réalité ; on part d’arguments tous divergents et particuliers, puis le doute exclue peu à peu ceux qui sont incertains et même fiables pour rechercher l’absolu. Toutes les connaissances doivent être le fruit de cette remise en question permanente. Ainsi, douter c’est renoncer à l’idée que l’on peut atteindre une fois pour toutes une vérité indubitable, mais c’est à la fois l’opération de l’esprit qui rend l’homme le plus à même de s’en rapprocher. Il faut considérer le doute moins comme une finalité, comme le font les sceptiques, que comme le seul processus, la seule opération de l’esprit permettant la recherche même de la vérité. Assimiler le doute à un acte de suspension définitive du jugement c’est renoncer à toute philosophie et toute vérité. Il est donc nécessaire d’accorder au doute cette capacité de rejet des opinions et des connaissances incertaines qui permet par la suite de développer un esprit d’examen du monde qui nous entoure ; il ne faut néanmoins pas considérer la pensée qui en résulte comme absolue car la vérité est complexe et sa remise en cause constante et méthodique est la façon la plus probante de tendre à une vérité pure. Cette vérité est insaisissable et la considération inébranlable de la posséder à la façon des dogmatique n’a d’autre effet que de s’en éloigner tout autant. Le doute est ainsi la condition de la vérité.
Peutêtre le scepticisme est-il un moment nécessaire de la vie de la conscience ; peut-être même est-il nécessairement tentant ; pour Hegel cependant, la conscience renoncerait à elle-même si elle en faisait autre chose qu'une étape, parce qu'elle se couperait sans remède de la vérité. Le sceptique jette le bébé avec l'eau du bain : par crainte de se tromper, il renonce à la Le mythe de la caverne de Platon nous a permis de comprendre comment ce philosophe percevait le monde. Une relation entre le physique et le monde des idées qui donne naissance à une réalité pleine de lumières et d’ombres. Platon 428 av. av. utilise cette figure allégorique pour expliquer la tâche difficile du philosophe d’essayer de guider les gens vers la vraie connaissance car, selon lui, les gens peuvent se sentir à l’aise dans son ignorance et rejeter tout éventuel regard retrouve ce texte dans le livre VII de La République et il nous est présenté à travers un dialogue dans lequel Socrate, le maître de Platon, parle avec l’un de ses disciples de l’importance du savoir et de l’éducation dans la manière dont chacun de nous perçoit réalité. D’un côté, nous avons la réalité telle qu’elle est. De l’autre, nous trouvons une réalité fictive où nos croyances et nos illusions occupent le devant de la scène. Mais, avant d’approfondir tout cela, que raconte le mythe de la grotte ?Dans le mythe, on nous présente des hommes enchaînés au fond d’une caverne où ils ne peuvent voir qu’un mur. Jamais, depuis leur naissance, ils n’ont pu partir et n’ont pu se retourner pour découvrir l’origine des chaînes qui les derrière lui il y a un mur et un peu plus loin un feu de joie. Entre le mur et le feu, il y a des hommes qui portent des objets. Grâce au feu de joie, les ombres des objets sont projetées sur le mur et les hommes enchaînés peuvent les vu des images qui étaient des mensonges et de fausses réalités. Mais comment pourrais-je envisager une telle chose ? Si depuis que je suis petite, c’est la seule chose que j’ai vue qui soit de la grotte une réalité romancéeLes hommes n’avaient vu la même chose que depuis leur naissance, ils n’avaient donc ni le besoin ni la curiosité de se retourner et de voir ce que ces ombres reflétaient. Mais c’était une réalité trompeuse et artificielle. Ces ombres les ont détournés de ce qui était la l’ un d’eux a osé se retourner et regarder au-delà. Au début, il se sentait confus et tout le dérangeait, surtout cette lumière qu’il voyait en arrière-plan le feu de joie.Puis il a commencé à se méfier. Avait-il cru que les ombres étaient la seule chose qui existait alors qu’elles ne l’étaient pas ? A chaque fois qu’il avançait, ses doutes le tentaient avec la possibilité de retourner dans son avec de la patience et des efforts, il continua. S’habituer, petit à petit, à ce qui lui était désormais si inconnu. Sans se laisser décourager par la confusion ou se livrant aux caprices de la peur, il a quitté la sûr, lorsqu’il est revenu en courant le dire à ses compagnons, ils l’ont reçu avec moquerie et même violence. Un mépris qui traduisait l’incrédulité ressentie par ces habitants de la grotte face à ce que leur racontait l’ du mythe de la grotteL’Allégorie de la Grotte a différents niveaux d’analyse selon le point de l’histoire sur lequel on décide de se concentrer. Ainsi, d’une part, le mythe fait référence à la nature humaine et à nos propres limites corporelles pour atteindre la plénitude de la connaissance. Le passage de l’ignorance au monde des idées n’est possible que si nous nous libérons de nos attaches perceptives et cherchons la connaissance à partir de la réflexion revanche, si l’on prend le soleil comme métaphore de la bonne et vraie connaissance et le prisonnier libéré comme représentation de la figure du philosophe, on pourrait voir dans le mythe la position de Platon quant à l’importance de la philosophie pour guider les gens. vers la connaissance et la place du philosophe comme celui qui a atteint un stade supérieur et serait en mesure de montrer aux autres la on peut en faire une interprétation sur le plan pédagogique, car le mythe montre à quel point est nécessaire non seulement la présence d’un enseignant pour nous guider mais, surtout, une volonté de fer de rechercher la connaissance et un désir individuel de sortir de l’ mythe de la grotte aujourd’huiIl est curieux de voir comment cette vision que nous offre le mythe de la grotte peut être transférée à nos jours. Ce modèle que nous suivons tous et par lequel, si nous allons au-delà de ce qui est dicté, ils commencent à nous juger et à nous que nous avons fait nôtres nombre de nos vérités absolues sans cesser de les interroger, sans nous demander si le monde est vraiment très proche ou très loin d’être exemple, penser que l’erreur est un échec peut nous pousser à abandonner tout projet au premier échec. Cependant, si nous ne nous laissons pas emporter par cette idée, nous cultiverons notre curiosité et l’erreur cessera d’être un démon complètement chargé de négativité. Ainsi, le changement de perspective non seulement nous fera cesser de le craindre, mais lorsque nous le ferons, nous serons en mesure d’en tirer des sortie de la caverne est un processus difficileL’homme qui dans le mythe de la grotte décide de se libérer des chaînes qui l’emprisonnent prend une décision très difficile. Mais dans le mythe, cette décision, loin d’être appréciée par ses pairs, est valorisée comme un acte de rébellion. Quelque chose qui n’est pas très bien vu, qui aurait pu le pousser à abandonner sa se décide, il se met seul en route, franchissant ce mur, montant vers ce feu de joie qui lui cause tant de méfiance et qui l’éblouit. Dans la foulée, les doutes l’assaillent, il ne sait plus ce qui est réel et ce qui ne l’est pas. Il doit abandonner les croyances qui l’habitent depuis longtemps. Des idées qui sont non seulement enracinées, mais, à leur tour, forment la base du reste de l’arbre de leurs alors qu’il se dirige vers la sortie de la caverne, il se rend compte que ce qu’il croyait n’était pas tout à fait vrai. Maintenant… que reste-t-il ? Convaincre ceux qui se moquent de lui de la liberté à laquelle ils peuvent aspirer s’ils décident de rompre avec le confort apparent dans lequel ils mythe de la grotte nous présente l’ignorance comme cette réalité qui devient inconfortable lorsque nous commençons à prendre conscience de sa présence. Devant la moindre possibilité qu’il y ait une autre vision possible du monde, l’histoire nous dit que notre inertie nous pousse à le démolir, le considérant comme une menace pour l’ordre ombres ne sont plus projetées, la lumière n’est plus artificielle et l’air effleure déjà mon les ombresEn raison de notre condition humaine, nous ne pouvons peut-être pas nous passer de ce monde d’ombres, mais nous pouvons faire un effort pour que ces ombres soient de plus en plus nettes. Peut-être que le monde parfait et emblématique des idées est une utopie pour notre nature, mais cela ne veut pas dire qu’il vaut mieux renoncer à notre curiosité que de s’abandonner au confort de rester installé dans ce que nous savons aujourd’hui ou pensons savoir. Au fur et à mesure que nous grandissons, les doutes, les incohérences, les questions nous aident à retirer ces bandeaux qui rendaient parfois la vie beaucoup plus difficile qu’elle ne l’est réellement. L’allégorie de la grotte dans la littérature et le cinéma Le thème du mythe de la grotte a donné lieu à d’innombrables réflexions issues de différentes approches artistiques, les suivantes étant parmi les plus représentatives de la littérature et du cinéma La caverne José Saramago dans ce roman publié en 2000, le prix Nobel portugais José Saramago nous invite à faire une réflexion contemporaine sur le mythe de la grotte et à nous interroger sur ces choses qui nous lient et nous empêchent de voir la réalité telle qu’elle est-ce que c’est. Brave New World Aldous Huxley Publié en 1932, ce conte dystopique nous amène à réfléchir sur les différentes formes d’esclavage que nous masquons avec des discours de bonheur et de progrès et comment nous résistons à ceux qui essaient de nous montrer la vérité. The Truman Show Dans ce film de 1998 et réalisé par Peter Weir, on nous présente, sans métaphores, ce que signifie vivre dans une réalité fictive et les conséquences de la recherche de la vraie connaissance. Ouvrez les yeux Du réalisateur Alejando Amenabar, ce film espagnol de 1997 se développe autour de la souffrance qui accompagne la connaissance de la vérité et nous montre comment ce n’est qu’en acceptant grossièrement la réalité telle qu’elle est que nous pourrons accéder à la Libération.. Cela pourrait vous intéresser ... hRkr.
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  • douter est ce renoncer à la vérité